Le blog de Jean-Marc Ben

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Tag - Europe Ecologie

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vendredi 6 janvier 2012

Voeux de Véronique Boutin (EELV): « Fi de la poudre de perlimpinpin »



Véronique Boutin est secrétaire du groupe Europe Ecologie-Les Verts Calais et environs.


veronique_boutin.jpgEn ce début d'année 2012, je souhaiterais envoyer mes voeux à tout le Calaisis, j'entends par là les personnes qui résident sur le sol de la ville de Calais et de ses environs, quelle que soit la manière dont elles y résident : bonne année aux propriétaires ou locataires d'un logement, aux sans squat fixe, à ceux qui trouvent refuge dans un bosquet...

J'aimerais que 2012 mette enfin l'humain au coeur des débats, que le sort des chômeurs et des migrants de la ville soit pris en compte de manière structurelle. La quête par la municipalité d'un prestige de façade, qui passe par la destruction de rares îlots de beauté encore existant dans la ville et par la construction acharnée de nouveaux bâtiments, ne fait pas oublier la misère persistante que chacun croise sur les trottoirs de notre centre-ville ou des quartiers périphériques. Fi de la poudre de perlimpinpin et des faux-semblants : l'activité de ruche ne nourrit pas ici ses ouvrières au chômage ou au R.S.A.

Dans le contexte de crise qui prouve l'échec du tout-économie, il est plus que temps de prendre le risque d'une politique nouvelle : il est temps de revoir nos modes de vie, de consommation, de gestion, de réflexion ; il est temps de redonner sa place à la culture, qui permet à l'homme de s'envisager dans son environnement naturel et urbain ; il est temps de créer de l'emploi dans le domaine du Développement Durable, qui loin d'être un luxe, est en vérité, la seule voie possible pour un monde plus agréable ; en un mot, il est temps et de donner la priorité à l'emploi et de préserver la qualité de vie de l'humain.

Très bonne année 2012 !

vendredi 30 décembre 2011

Tribune EELV dans Calais Mag: la lecture très sélective d'Eric Dauchart (Voix du Nord)


Eric Dauchart, je l'aime bien. Il réagit (voir ci-dessous) à la tribune que j'ai pu faire admettre (enfin !) dans Calais Mag (le magazine mensuel de la municipalité), au nom d'Europe Ecologie-Les Verts.

Comme je l'avais déjà dit à propos d'autres articles consacrés à ma petite personne dans les rubriques "humoristiques" de la presse locale, j'aime bien les brèves du type "Dessous sans dentelles" de La Voix du Nord ou "Echos et chuchotements" dans Nord Littoral. A ceux qui s'insurgent de se faire épingler parfois, je dirais que cela fait partie du jeu public et que cela montre qu'on compte encore dans la vie politique locale. Parfois ça va trop loin, lorsque le journaliste n'est pas bon et que l'intention est malsaine, mais souvent c'est amusant et c'est la première page qu'on lit quand on se rue sur son journal. Il ne faut donc pas s'étonner d'y voir le trait un peu forcé ou d'y lire des inexactitudes comme ici... Qui pourrait leur reprocher de ne pas avoir la science infuse ?

Tribunes_politiques7.jpg
DESSOUS SANS DENTELLES
La Voix du Nord, jeudi 29 décembre 2011

La mémoire sélective de Jean-Marc Ben

C'est fou comme les élus peuvent rapidement oublier beaucoup de choses... Dans la tribune consacrée à l'opposition du dernier numéro du magazine municipal Calais Mag, Jean-Marc Ben s'insurge contre « la municipalité qui encourage les délocalisations commerciales en périphérie ». C'est un point de vue. Bon, rappelons quand même que Jean-Marc Ben a été élu à Calais entre 1995 et 2008, dans la majorité, et qu'en sa qualité d'adjoint à l'environnement, il a approuvé l'arrivée des zones commerciales Curie et de la Rivière-Neuve. Qui se situent... en périphérie.

E. D.



Mon commentaire


Eric Dauchart confond, sciemment, "l'arrivée des zones commerciales" d'avant Natacha Bouchart avec la dénonciation des délocalisations commerciales actuelles, ce qui n'est évidemment pas la même chose. Il met la zone Curie en périphérie, ce qui est d'ailleurs assez cocasse: c'est une zone commerciale entre Saint Pierre, Nouvelle-France et Pont-du-Leu. Mais bon ! C'est le ton de cette rubrique "Dessous sans dentelles", il faut accepter ce genre de raccourci. ED (qui n'est pas un magasin dans le cas présent) aurait pu s'attarder aussi sur le début de la tribune: "Alors que la majorité se déchire, légitimer ses actes par le renvoi à un programme électoral virtuel permet au maire d'occulter que l'UMP ne doit la mairie qu'à l'incapacité de son prédécesseur à s'ouvrir et à adapter sa gouvernance aux enjeux de Calais et aux aspirations des Calaisiens." Il aurait compris que nous ne donnons pas quitus à l'ancien maire de Calais sur l'ensemble de son oeuvre et que la participation à une majorité municipale n'implique pas nécessairement une solidarité de gestion sur tous les sujets. Et dans le cas cité, il s'agissait d'implantations commerciales, pas de délocalisations !


J'ai eu l'occasion de dénoncer certaines décisions de l'ancienne majorité, comme l'engouement quasi-général pour Marques Avenue à l'époque. Outre le fait qu'il était surprenant de retrouver des communistes en train de défendre une conception de développement de type libéral, je mettais en avant le manque de réflexion sur l'aménagement du territoire et le développement commercial hypertrophique dans l'ouest de l'agglomération. Les 4B sont arrivés trop tard, après tous ces excès urbanistiques. Nos divergences étaient publiques (on pouvait au moins afficher sa différence à l'époque), et sur bien d'autres sujets. J'y ai consacré quelques tribunes dans l'ancien magazine municipal, alors dénommé Calais Réalité. Bon, les journalistes peuvent aussi oublier...


Plus sérieusement, les écologistes ne luttent pas contre les zones commerciales en tant que telles mais contre le zonage : on vit ici, on travaille ailleurs, on fait ses courses dans les grandes surfaces concentrées dans d’autres espaces « privilégiés » politiquement, les espaces de loisirs et de culture sont eux aussi de plus en plus éloignés… et la mobilité d’une zone à l’autre s’accroît sans cesse, sans réflexion sur les modes de déplacement en site propre. Nous avons ainsi l’héritage d’une époque où la voiture était souveraine, où le pétrole était bon marché et où l’on n’avait pas conscience des catastrophes environnementales liées aux gaz à effet de serre. Cette ville-là n’est plus concevable aujourd’hui mais certains, visiblement, continuent de vouloir recréer la ville des années 60-70, en dépit du bon sens.



Au fond, la conception de la ville pour les écologistes se résume à deux notions complémentaires de la définition universelle du développement durable : la notion de « ville dense » et la notion de « ville compacte ». Internet regorge de sites consacrés à ces questions.

La ville dense est une ville qui cherche à utiliser au maximum l’espace déjà bâti. Quand, à la place d’une petite entreprise industrielle (un entrepôt, ou un atelier sur 1000 m2) dans laquelle travaillaient 25 salariés, entreprise qui a été fermée et a été longtemps transformée en friche industrielle, on construit un immeuble de bureaux, dans lequel officient 250 salariés, on a densifié la ville. Densifier la ville, c’est profiter de toutes ces opportunités pour gagner de nouveaux logements et de nouveaux habitants, c’est multiplier dans le tissu urbain de petites opérations intelligentes, bien intégrées, répondant aux normes écologiques bien connues aujourd’hui, sans reprendre pour autant les constructions massives de l’époque des grands ensembles. Pourquoi ? Pour répondre à un impératif majeur du développement durable : éviter l’étalement de la ville en tache d’huile, grignotant à l’infini des espaces agricoles et des espaces naturels. Une telle ville est très coûteuse à gérer en voirie et réseaux divers : adduction d’eau, traitement des eaux usées, électrification, câblage, voirie, transports en commun, équipements de voisinage… Elle induit un usage intense et quotidien de la voiture, sur des distances de plus en plus grandes, et, fréquemment, chaque ménage doit posséder plusieurs voitures. La ville étalée a un coût terrible pour la collectivité, pour les ménages et pour l’écologie. La ville dense est économe dans tous ces domaines.

La ville « compacte » est une ville dont on rapproche les différentes fonctions. Compacter la ville c’est mener des politiques qui rapprochent le domicile du travail, qui créent des quartiers multifonctionnels, en multipliant les équipements, y compris commerciaux, de proximité. Pourquoi ? Essentiellement pour réduire l’usage de la voiture pour les déplacements quotidiens et rendre par là même une meilleure qualité de vie à tous, tout en protégeant la planète fragile.

jeudi 29 décembre 2011

Europe Ecologie-Les Verts: le projet 2012



Projet 2012

mercredi 9 mars 2011

Calaisis TV: Francis Gest, candidat Europe Ecologie sur Calais Centre




mardi 8 mars 2011

Calaisis TV: Christian Louchez, candidat Europe Ecologie sur Calais Nord-Ouest





samedi 5 mars 2011

Christian Louchez (Europe écologie) : «d'autres voies sont possibles» (VDN)


LA VOIX DU NORD, samedi 5 mars 2011

christian-louchez-europe-ecologie-vdn.jpg| ÉLECTIONS CANTONALES |

Le candidat d'Europe Écologie Les Verts (EELV) sur le canton de Calais nord-ouest sera Christian Louchez, avec Valérie Rumigny au poste de suppléante.

Jeudi, les deux candidats ont présenté leur programme.

Déplorant l'absence d'une « dose de proportionnelle » dans le scrutin départemental, l'ancien élu calaisien (de 1995 à 2008) espère que les écologistes pourront désormais être présents dans l'hémicycle du conseil général. À ses yeux, les Verts ont un rôle pédagogique à jouer, pour montrer qu'il existe « d'autres voies possibles qui sont créatrices d'emplois » et qui peuvent amener les citoyens à réaliser des économies. Le président et membre fondateur de l'association Vélostation entend ainsi travailler à un rééquilibrage des politiques du département « en mettant plus l'accent sur le social, sur la conversion écologique de la société, sur les collèges que sur les routes par exemple ». Au niveau du social et de l'économie, l'enseignant de 52 ans et militant écologiste depuis les années 90 souhaite mettre en place des « Assises de l'emploi vers la transformation écologique du département », qui permettraient de définir « des politiques efficaces ».

Autre projet : le développement des chantiers d'insertion et de l'économie solidaire. « Puisqu'il y a moins de pouvoir d'achat, on souhaiterait créer un pôle d'économie solidaire à Calais », précise Christian Louchez. Au-delà de cette thématique, le candidat milite pour le développement d'une « ceinture vivrière », qui serait composée de parcelles bio et de jardins citadins. Il souhaite également renforcer le transport en commun pour que les communes rurales soient mieux reliées à l'agglomération calaisienne, ainsi que les pistes cyclables et le covoiturage. Et pourquoi pas un tram-train qui relierait Fréthun au car-ferry en passant par Sophie-Berthelot ou la gare centrale. •

La Voix du Nord

Valérie Rumigny et Christian Louchez sont les candidats d'Europe Ecologie dans le canton Calais Nord Ouest (Nord Littoral)


NORD LITTORAL, samedi 5 mars 2011

chloucheznl.jpgAutrefois conseiller municipal, cofondateur de l'association d'insertion Vélo Station, Christian Louchez est le candidat aux élections cantonales pour Europe Écologie les Verts dans le canton Nord Ouest, en tandem avec Valérie Rumigny.

Christian Louchez confie être devenu militant écolo dans les années 90. De 1995 et à 2008, il est conseiller municipal vert de Calais et délégué à la communauté d'agglomération du Calaisis. Il est à l'origine de l'association d'insertion Vélo Station, qu'il préside. Cet enseignant de 52 ans a renoncé à la voiture il y a quatre ans : « un choix plus facile à assumer quand les enfants sont grands, comme c'est mon cas » nuance-t-il.

Parti à la conquête du siège dédié au secteur "Calais Nord Ouest" au conseil général, Christian Louchez est accompagné de Valérie Rumigny au titre de suppléante. Âgée de 47 ans, conseillère en formation, elle se revendique militante associative dans les rangs d'ATTAC et autres mouvements oeuvrant pour le respect des droits de l'Homme.

Pour le tandem, il est temps que les rangs de l'assemblée départementale verdissent : « Il n'y a actuellement pas de conseiller général écologiste. Cette injustice n'existerait pas avec une dose de proportionnelle. Les élus écologistes sont pris au sérieux dans leurs analyses et leurs actions, ils veulent aller plus loin que sans cesse servir de force d'appoint pour "sous-traiter" l'enjeu écologique. » Et la tendance verte, à en croire Christian Louchez, semble bien décidée à exister pour elle-même au conseil général. Il y a au moins un sujet sur lequel l'actuelle majorité socialiste et Europe Ecologie les Verts ne sont pas d'accord, c'est celui de la réforme des collectivités qui va entraîner la suppression du conseil général dans trois ans : « Nous sommes favorables à la suppression d'un échelon. Mais notre souhait est que les futurs conseillers territoriaux soient élus selon un mode de scrutin à la proportionnelle. » Du reste, le projet d'Europe Ecologie des Verts pour le département laisse une large part à l'action sociale : « Nous travaillerons à un rééquilibrage des politiques du département. Cela veut dire mettre l'accent sur le social, sur la conversion écologique de la société et sur les collèges plutôt que sur les routes, qui prennent beaucoup trop de place. » Christian Louchez aspire, par exemple, à ce que les marchés publics du Pas-de-Calais comportent une clause d'insertion élevée. Autrement dit que tout ce que se construit dans le département le soit, au moins en partie, par des travailleurs en insertion.


Des parkings pour le covoiturage

Dans le discours d'EELV, on trouve évidemment les fondamentaux des verts : promotion de l'agriculture bio, raccourcissement du chemin entre producteurs et consommateurs (dont les AMAP sont un exemple), covoiturage. Pour encourager cette pratique, Christian Louchez propose le développement de parkings sécurisés à certaines entrées de l'A16. Il préconise également une meilleure desserte de certaines communes de l'agglomération, par des transports en commun, cela va de soi ; et une intensification du cadencement de la liaison BCD (Boulogne-Calais-Dunkerque). Une bonne idée écologique, diront certains, à condition qu'elle dissuade vraiment de prendre sa voiture au profit du bus. Les Verts appellent également de leurs voeux la création d'une navette ferrovière de type tram-train qui relierait la gare de Fréthun à Courtimmo-Berthelot-gare-centrale-port-car ferry.

Enfin, les candidats écolos préconisent l'échange de biens et de services entre citoyens ainsi que les recycleries. Toutes ces initiatives, imagine Christian Louchez, pourraient être centralisées dans un Pôle d'Économie Solidaire à implanter au Fort Nieulay ou dans le centre ville, précise-t-il, ajoutant : « Le conseil général a un rôle pédagogique à jouer pour démontrer qu'il y a d'autres voies possibles, créatrices d'emplois et plus respectueuses de l'environnement. »

Grégory FAUCQUEZ

Nord Littoral

Marie-Françoise Peenaert, la conscience verte du canton d'Audruicq (VDN)


LA VOIX DU NORD, samedi 5 mars 2011

MFPeenaert.jpg| CANTON D'AUDRUICQ |

Dans le canton d'Audruicq, Europe Écologie a son porte-voix : Marie-Françoise Peenaert. La candidate aux élections de mars espère faire basculer les pouvoirs d'Oye-Plage à Nortkerque.

La silhouette est frêle, mais sous l'apparence et les 63 ans, les bras fins sont en réalité des arracheurs d'OGM. Marie-Françoise Peenaert milite pour une agriculture saine. « OGM : J'en veux toujours pas. Le Nord - Pas-de-Calais non plus ! » Incisif, le message imprimé sur le cabas, la mascotte de campagne. Avec son suppléant, Jacki Sockeel, elle martèle qu'elle « ne cultive pas les petites fleurs et le rêve ». Celui de la classe des bobos. « Absolument tout le monde est concerné par l'écologie. Le petit monsieur qui veut aller chercher sa volaille veut aussi manger sainement. » Alors sous la bannière d'Europe-Écologie « un parti politique avec de réelles ambitions », Marie-Françoise Peenaert, habitante de Nortkerque, en veut plus pour son canton. « Du bon travail a été effectué mais pour nous, écologistes, on peut faire beaucoup plus, l'écologie politique n'est pas un leurre. » L'ancienne enseignante veut du bio et pas à 0,5 % dans le département. « Il faut trois ans de conversion pour un agriculteur, le conseil général doit les soutenir financièrement et développer la filière. » Elle évoque la création d'une association de petits éleveurs et même d'un abattage artisanal. Le prix pour que le bio atterrisse dans les assiettes à la cantine.

La candidate veut aussi des pistes cyclables à Nortkerque par exemple, du centre du village jusqu'au collège et pourquoi pas de Nouvelle-Église à Oye-Plage ? « Rien que pour aller chercher du pain avec mes petits-enfants, on est obligé d'être sur la route ! » Elle s'indigne, son suppléant aussi. « La route entre Saint-Folquin et Gravelines a été refaite il y a deux ans, rien n'a été prévu pour les pistes cyclables. »

L'éternelle militante écologiste pense à la jeunesse, se désole : « Combien de jeunes en bicyclette ont eu des accidents ! Les pistes cyclables, c'est faisable ». Elle relève avec ironie que « c'est bien de construire plein d'équipements sportifs mais que le premier sport pour un gamin, c'est de prendre sa bicyclette ».

Marie-Françoise Peenaert parle de gares d'échange pour encourager le covoiturage. Elle souligne : « L'écologie est l'avenir du social ». La candidate refuse « un canton dortoir » et promeut les emplois verts. « Écologie et emploi, c'est un mariage de raison. » Trésorière de l'association La Belle Étoile qui vient en aide aux migrants, Marie-Françoise Peenaert veut mettre l'accent sur l'accueil des mineurs étrangers isolés. « L'écologie, c'est redonner du sens à un engagement collectif. »

PAR CHLOÉ TISSERAND
La Voix du Nord

Marie-Françoise Peenaert est la candidate d'Europe Ecologie dans le canton d'Audruicq (Nord Littoral)


''NORD LITTORAL, samedi 5 mars 2011''

marie-fran.jpgNouvelle-Eglise: lancement de campagne de la candidate d'Europe Ecologie

Marie-Françoise Peenaert, « pour une ruralité active et écologique »

Marie-Françoise Peenaert est la candidate d'Europe Ecologie à l'élection départementale dans le canton d'Audruicq. Jacki Sockel est son suppléant.

Elle fait campagne sur le développement des associations et des pistes cyclables. « On fait tout pour développer les associations sportives et la pratique des loisirs chez les jeunes - ce qui est très bien -, remarque Marie-Françoise Peenaert. Mais la première des activités physiques à faire pratiquer aux jeunes n'est-elle pas de se rendre à l'école, en ville, au gymnase ou autre, à pied ou à bicyclette ? C'est pourquoi nous devons, dans nos villages, développer les pistes cyclables pour leur permettre d'aller en toute sécurité. » Le développement de réseaux cyclables sécurisés est l'une des priorités de la candidate d'Europe écologie à l'élection départementale sur le canton Audruicq : « Dans les communes du canton, pour aller à l'école, au marché, à la pharmacie, à la gare ou pour tout autre déplacement, la voiture est nécessaire. Notre canton ne possède aucune piste cyclable. Pourquoi ne pas en aménager ? Pourquoi ne pas mettre en oeuvre une voie verte ? » Le nombre de voitures stationnées sur les parkings et autres emplacements sauvages témoigne des possibilités de développer le covoiturage sur le canton. « Nous voyons aux abords des gros axes routiers de nombreuses voitures en stationnement, décrit Marie-Françoise Peenaert.

Pourquoi ne pas encourager ce covoiturage naissant par la construction de gares d'échanges ? Pourquoi ne pas en confier la gestion à une association locale ? C'est faisable. Il faut encourager ce genre d'initiatives. » C'est l'autre voie privilégiée par Marie-Françoise Peenaert et Jacki Sockeel, son suppléant : le développement des réseaux associatifs « pour une ruralité active et écologique ».

Retraitée de l'enseignement, la candidate écologique est l'épouse d'un agriculteur, lui aussi retraité.

Non à un « canton dortoir »

La ruralité est logiquement au coeur de ses préoccupations, mais elle entend la faire rimer avec modernité : « Oui, oui mille fois oui, il faut du bio dans les assiettes. Il faut donc favoriser la production locale. Si dans notre département, l'agriculture occupe une grande place, seul 0,5 % de la production est issu de l'agriculture biologique. » Marie-Françoise Peenaert assortit chacune de ses revendications d'un exemple concret : « Sur le marché hebdomadaire d'Audruicq, de nombreuses jeunes volailles sont vendues. Par cet achat les personnes espèrent obtenir une bête adulte de qualité. Il leur est toutefois impossible de trouver des aliments bio. Il faut donc impulser la dynamique pour produire et manger bio. Une association de petits éleveurs ne serait-elle pas pertinente ? Et pourquoi pas en plus la création d'un abattage artisanal ? »

Ces candidats ne sont néanmoins pas uniquement préoccupés par la défense de l'environnement. « Ecologie et emplois vont de pair, souligne Jacki Sockeel. C'est un mariage de raison. De nombreux rapports démontrent que les transports publics, les économies d'énergie positive créent plus d'emplois que beaucoup d'industries traditionnelles comme lautomobile, l'agriculture intensive ou l'exploitation des énergies fossiles. Les emplois issus de l'économie verte seront les plus porteurs dans les années qui viennent et le Conseil général doit plus encore favoriser les nouvelles filières et aider à la formation professionnelle. »'' Farouchement opposée à l'idée d'un « canton dortoir », Marie-Françoise Peenaert entend peser à l'assemblée départementale en obtenant « le plus de voix possible ».

Nord Littoral

jeudi 24 février 2011

Tensions avant 2012 et critiques sur le fonctionnement interne d'Europe Ecologie


Article dans Le Monde

LEMONDE.FR | 24.02.11 |

cecile-duflot-eva-joly-et-daniel-cohn-bendit.jpgLa situation n'est pas apaisée chez les écologistes : la principale pomme de discorde reste 2012, alors que la rivalité entre les partisans de Eva Joly et Nicolas Hulot s'exacerbe. Mais des critiques existent toujours sur les instances et l'orientation du mouvement, portées notamment par le trublion des écolos, Daniel Cohn-Bendit.

Symbole d'une forme de doute, ou au moins d'une part d'hésitation, José Bové a affirmé mercredi 23 février que s'il y avait un "risque de reproduction du 21 avril 2002, il fau(drait) que le candidat (d'Europe Ecologie-Les Verts) se retire". "Pour l'instant, on maintient une candidature. Par contre, on se donne la possibilité 3, 4, 5 mois avant l'élection, si on est dans cette situation-là, de retirer notre candidature", a poursuivi le député européen sur Public Sénat. Partagée par Daniel Cohn-Bendit, cette prise de position ne fait cependant pas l'unanimité chez les écolos.


INTOX ENTRE LES PRO-JOLY ET LES PRO-HULOT

Joint par Le Monde.fr, Jean-Vincent Placé, n°2 du mouvement tranche : "José a le droit d'avoir des positions mais je suis tout à fait opposé à celle-ci. D'ailleurs, le risque du 21 avril, aujourd'hui, c'est aujourd'hui surtout sur Nicolas Sarkozy qu'il pèse."

Interrogée sur le risque d'une nouveau 21 avril, Cécile Duflot s'était montrée agacée, le 9 février dans France Soir : "François Kalfon, le spécialiste des sondages au PS, l’a très bien dit : si la gauche n’a pas été présente au second tour de la présidentielle de 2002, c’est parce que Lionel Jospin n’a pas donné envie qu’on vote pour lui. Imputer l’échec aux autres, c’est une erreur. C’est même un discours insupportable et bête. Le vrai problème aujourd’hui, c’est qu’autant de gens aient envie de voter pour Marine Le Pen !", a lancé la secrétaire nationale du parti.

L'ambiance est actuellement assez tendue au sein des écologistes, qui doivent se revoir début avril pour rediscuter des primaires, dont le calendrier, fixé pour juin, a fait l'objet d'un vote très houleux. Témoin, hier, le démenti vigoureux apporté par Pascal Durand, un proche de Nicolas Hulot, à des propos parus dans la presse selon lesquels l'animateur aurait pris sa décision pour 2012 et chercherait à faire reculer les primaires à l'automne. Des propos venant du député François de Rugy, qui se dit... favorable à Eva Joly.


LE DÎNER DES "ANTI-COURANTS" DE COHN-BENDIT

Dans ce contexte, Dany Cohn-Bendit a organisé mercredi soir un dîner discret à Paris, qui ressemble à une nouvelle tentative de dissidence ou au moins de divergence. Selon Libération, ce rassemblement "discret" était destiné à "concocter une motion de rassemblement des anti-courants en vue du premier congrès d'EELV prévu en juin". "On a dit voilà, il y a des tas de gens qui ne sont pas contents avec ce qui se passe" mais "ceux qui réfléchissent à une motion ce n'est pas contre Cécile Duflot, nous on est tout à fait d'accord pour qu'elle reste candidate comme secrétaire nationale" d'EELV, a précisé l'eurodéputé sur LCI.

Dany Cohn-Bendit a ré-entonné son refrain contre la direction actuelle du parti : "Le fonctionnement interne aujourd'hui d'Europe Ecologie, nous le trouvons non satisfaisant. Pour dire les choses simplement : l'esprit d'Europe Ecologie est en train de se diluer dans l'esprit d'Europe Ecologie-Les Verts et on en revient aux Verts classiques" et "ça fait 1,5% à la présidentielle", le score de Dominique Voynet (1,57 % en 2007).

Jean-Vincent Placé ne peut là non plus pas être d'accord : "C'est un propos excessif et infondé. Notre motion, autour de Cécile Duflot, regroupe l'ensemble des courants Verts d'avant mais est ouverte sur ceux qui nous ont rejoint depuis dans le mouvement, dont les élus régionaux", dit-il au Monde.fr. La campagne d'Eva Joy est-elle bonne ? "Oui. Je n'ai pas pensé qu'il y avait eu un petit trou il y a quelques semaines. Elle fait du terrain : d'ailleurs elle va ce jeudi après-midi au salon de l'agriculture avec... José Bové."


Alexandre Piquard

mercredi 23 février 2011

Antoine Deguines, adjoint à la culture : « Le contrat municipal n'est pas respecté » (La Voix du Nord)


LA VOIX DU NORD, 23/02/2011

antoine-deguines-adjoint-a-la-culture-.jpg

| LE VISAGE DE L'ACTUALITÉ |

Son nom a souvent été cité, sa candidature souvent évoquée. Mais Antoine Deguines ne briguera pas de mandat de conseiller général. Mais l'adjoint à la culture ne tire pas un trait sur ses ambitions personnelles, tout en affirmant sa position d'électron libre au sein de la majorité.

Pourquoi ne vous présentez-vous pas aux élections cantonales ?

« D'abord pour raisons professionnelles. J'ai déjà deux mandats, l'un à la mairie, l'autre à l'intercommunalité, et une activité professionnelle très prenante. Quand on se présente à une élection, c'est pour être élu. Et se présenter en sachant d'avance qu'on ne peut pas assurer correctement le mandat, ou pas du tout, c'est malhonnête. »

Pourtant, il a été question de votre candidature dans le cadre d'un accord PS - Verts.

« Oui, on m'a sollicité dans ce cadre, beaucoup de gens m'ont demandé d'y aller, mais cela n'est resté qu'au stade des discussions, et d'ailleurs l'accord entre le PS et les Verts n'a pas abouti. Ceci étant, j'ai eu des contacts intéressants avec les Verts, notamment avec Francis Gest. C'est un homme que je respecte énormément, qui se présente parce qu'il a des convictions, et non parce qu'il court les mandats. J'ai le même respect pour Marcel Pidou, qui est un homme d'honneur. »

Êtes-vous toujours adhérent au PRG ?

« Oui, depuis deux ans. Je considère que ce parti est le plus proche de mes idées. Il a une bonne image. Je me sentais également proche du parti socialiste, mais son mode de fonctionnement est parfois agaçant. Je suis au PRG, c'est un parti d'avenir, sur lequel je pourrai compter pour d'autres échéances. »

Depuis quelques mois, vous ne semblez pas sur la même longueur d'onde que la majorité municipale à laquelle vous appartenez. Le confirmez-vous ?

« Oui, tout à fait. Les choses sont difficiles pour moi, dans l'équipe municipale aussi bien qu'à la communauté d'agglomération. Je sens énormément de méfiance, de défiance à mon égard. Je ne suis plus associé à rien. »

On sent beaucoup de crispation autour de votre principale délégation, la culture. La confirmez-vous ?

« Bien sûr. Sur ce sujet, j'ai une position qui tranche avec les autres élus. Mais au lieu de m'inviter à des discussions pour essayer d'avancer et de rapprocher les points de vue, on me contourne et on prend des décisions sans moi. C'est vrai à la Ville, avec par exemple la question de la succession de Martine Fosse à la Cité de la dentelle, pour laquelle je n'ai jamais été associé. C'est aussi vrai à l'agglomération. Il n'y a qu'à voir ce qu'il se passe avec le Channel... A ce titre, je me réjouis que les choses s'arrangent, au moins ponctuellement (NDLR : une subvention de 109 000 E a été votée lors du dernier conseil communautaire pour l'organisation des Libertés de séjour). Mais cela a été le résultat d'un bureau communautaire agité. Heureusement que Guy Allemand, Michel Hamy ou Serge Péron sont intervenus à mes côtés... Philippe Blet nous a traités d'avocats du Channel. Je l'ai pris comme un compliment, même si dans sa bouche, ce n'en était pas vraiment un ! »

Pourquoi, dans ces conditions, ne démissionnez-vous pas ?

« Malgré ces difficultés, je considère que je suis toujours utile à Calais et aux Calaisiens, notamment dans le domaine de la culture. Grâce aux liens que j'ai pu tisser avec les structures de la ville, mais aussi grâce au soutien des partenaires comme l'État, via la DRAC, ou les territoires voisins. »

Mais pourquoi rester, alors que vous semblez dire que vous ne pouvez pas assurer vos missions ?

« Au moins, il reste ma voix pour défendre le monde de la culture. Tant que je me sentirai utile, je resterai. Même si je vois bien que l'on tente de me discréditer auprès de tous les élus. Moi, j'ai toujours eu la liberté de dire ce que je pense. Car contrairement à beaucoup d'autres, je n'ai pas besoin d'un mandat pour vivre. Ma liberté, elle est là ! »

Les bases de la liste d'union qui l'a emporté en 2008 sont-elles ébranlées ?

« Je veux tout de même rappeler que nous avons été élus sur la base d'un pacte municipal, qui prévoyait notamment qu'en cas de différend, les représentants des quatre sensibilités de la majorité se réunissent pour discuter. Cela n'a jamais été fait. Le contrat municipal n'est pas respecté. Et j'en fais porter une partie de la responsabilité à Philippe Blet, qui n'a jamais représenté notre tendance face à l'UMP, ni joué le rôle de contrepoids que l'on pouvait attendre de lui. Ce qui faisait la richesse de notre liste est perdu. Moi, je suis loyal dans mon engagement. À aucun moment je n'ai trahi le contrat municipal. » •


PROPOS RECUEILLIS PAR BRUNO MALLET

calais@lavoixdunord.fr

Antoine Deguînes, adjoint à la culture : « Le contrat municipal n'est pas respecté » (La Voix du Nord)





COMMENTAIRE


Lorsque fin 2009 les conseillers municipaux du groupe de Philippe Blet, "socialistes dissidents" unis à l'UMP, avaient essayé de rallier le PRG d'Alain Mascret, parti d'opposition à Natacha Bouchart, on pensait bien que ça n'était pas pour rien. Un an et demi après son accession aux affaires municipales, la majorité municipale d'"Union Populaire et Sociale" semblait en effet se lézarder. Le message était fort et lourd de conséquences (Voir mon article L'"Union Populaire et Sociale" autour de Natacha Bouchart se lézarde à Calais). On pensait donc que la dissension serait venue de ce côté-là ou peut-être du MoDem, pour ses relations tendues avec l'UMP, voire des deux. Mais la mainmise de l'UMP a été rendue possible par la nature même de cette majorité, faite de bric et de broc, sur la base d'un accord exclusif Bouchart-Blet, une sorte de Yalta politique en somme.

Cette interview d'Antoine Deguines arrive donc comme un boulet de canon au plus mauvais moment pour les autres composantes de la majorité municipale, à mi-mandat (toujours une date symbolique politiquement parlant) et à l'occasion des élections cantonales où se présentent bon nombre d'élus majoritaires.

En se démarquant publiquement (et courageusement) de ses pairs, Antoine Deguines, sans rompre officiellement, devra rendre des comptes au maire. Il le sait mais il prend date à mon avis.

Natacha Bouchart ne peut ignorer qu'Antoine se positionne désormais sur une autre dynamique, déjà en marche: il y a fort à penser qu'avec sa nouvelle posture d'électron libre, son parcours politique ne sera pas un long fleuve tranquille. Il vient de se faire beaucoup d'ennemis d'un coup, de l'UMP au MSDC. Nul doute qu'il vient de gagner beaucoup plus d'amis en échange.

Une page vient sûrement d'être tournée...

Jean-Marc Ben

lundi 21 février 2011

Les surprises de la politique en Calaisis avec l'affaire Serge Péron... Socialisme pluriel ?


Décidément la politique nous réserve bien des surprises. Et à la veille des cantonales dans le Calaisis, le cas de Serge Péron, maire socialiste de Marck, et candidat sur le canton de Calais-Est mérite qu'on s'y attarde un peu. C'est un cas d'école. Au préalable, surtout pour les "extérieurs" à notre microcosme politique, il est besoin de relire le articles de Nord-Littoral ci-dessous et d'autres articles expliquant le soutien du PRG (La Voix du Nord) au seul candidat PS du coin, Serge Péron, et celui de Philippe Blet et de son MSDC

Toujours est-il que MSDC et PRG reconnaissent Serge Péron comme leur représentant naturel pour les cantonales. En plus du Parti Socialiste, dont c'est le candidat. Comment expliquer cet engouement pour un candidat... forcément emblématique !

En tout cas, c'est le seul candidat à bénéficier du soutien du PS, du MSDC de Philippe Blet, et du PRG d'Alain Mascret ! Faut l'faire ! Mais pourquoi Serge Péron séduit autant tous nos hommes de gauche calaisiens ? Etonnant, non ?

Ces soutiens providentiels n'ont-ils pas été trop vite en besogne ? Trop tard en tout cas pour retirer leur soutien !

D'autres questions se posent sur les adjoints et élus municipaux de la majorité municipale calaisienne proches (et parfois adhérents) de ces mouvances (PS, MSDC, PRG, société civile). Pour qui se prononceront-ils ? Et les marckois ?

Ca, c'est une bonne question ! La presse locale devrait nous demander notre avis, à tous les 49 élus municipaux ou personnalités du Calaisis. Non ?

PS (pour le gag): le canton de Calais-Centre, c'est pas mal non plus: 3 socialistes (Philippe Vasseur, Charles François, Laurent Lenoir). Alors, vers d'autres surprises électorales dans ces deux cantons ?


Jean-Marc Ben
Conseiller municipal écologiste

mardi 15 février 2011

David Dhaisne, en vert et contre tous (Nord Littoral)


NORD LITTORAL, 15/02/2011

Canton d'Ardres
Il est le candidat d'Europe Ecologie aux cantonales


david-dhai-NL.jpgDavid Dhaisne et sa suppléante Barbara Chevalier ont placé le social au coeur de leur programme.

Il est le premier à dévoiler ses cartes. En officialisant sa candidature aux prochaines élections cantonales, David Dhaisne, le candidat d'Europe Ecologie - les Verts, a également présenté les grandes lignes de son programme aux côtés de sa suppléante, Barbara Chevalier.

Ecolo dans l'âme, David Dhaisne, 41 ans, l'est depuis près de 20 ans. Cet engagement en faveur de la protection de l'environnement s'est intensifié lors de son passage au lycée Léonard-de-Vinci à Calais, premier lycée HQE de France. « J'ai alors pris conscience de la nécessité de revoir notre façon de faire de la politique et d'aborder la société. Traiter de l'environnement, ce n'est pas seulement s'occuper des fleurs, c'est surtout remettre l'humain au centre de nos préoccupations. »


Objectif : atteindre les 10%

Gestionnaire du collège de l'Europe, à Ardres, depuis trois ans, David Dhaisne n'a pas hésité longtemps avant de se lancer dans l'aventure des cantonales avec la volonté de défendre ses valeurs, comme il l'avait déjà fait en 2008 lors des élections municipales où il figurait sur la liste des Verts à Calais. Si aujourd'hui, aucun représentant écologiste n'est élu au conseil général du Pas-de-Calais, l'Ardrésien espère bien que la cause environnementale trouvera enfin un écho au sein de la nouvelle assemblée.

Et le candidat d'Europe Ecologie d'avancer ses pions. A un mois et demi du scrutin, il est le premier des six candidats déclarés à dévoiler les grandes lignes de son programme. Parmi elles, le social tient une place importante, un sujet que le candidat connaît bien, lui qui est également administrateur à l'OPH de Calais et membre de la commission d'attribution des logements : « La lutte contre le chômage doit être notre priorité , assure-t-il. Les emplois issus de l'économie verte et des services à la personnes seront les plus porteurs dans quelques années. Il ne faut pas hésiter à les développer. Le conseil général doit également favoriser les nouvelles filières en matière d'économie d'énergie.»

Car force est de constater que le prix des carburants va continuer à s'envoler dans les mois à venir. D'où la volonté de David Dhaisne de développer le covoiturage, en créant des aires de stationnement sur les routes départementales gérées par le conseil général. « Aujourd'hui, le covoiturage tend à se développer sur les longs trajets mais restent peu utilisé pour des distances plus courtes. Dans un canton rural comme celui d'Ardres, cette activité pourrait être confiée à une association », avance-t-il. Une association qui pourrait également assurer un service à la demande pour les personnes âgées, histoire de rompre leur isolement. « Pas question de mettre en place des lignes de bus. Economiquement, ce serait un gouffre, mais pourquoi pas un taxi social... » Sans surprise, le candidat vert entend également défendre le monde agricole. « Aujourd'hui, chaque commune souhaite avoir son lotissement et sa zone d'activités, en rognant sur les terres agricoles. Mais ces terres, c'est l'outil de travail de nos agriculteurs. Le conseil général devrait geler certaines surfaces foncières afin qu'elles ne soient pas récupérées par des promoteurs immobiliers. » Enfin, en ce qui concerne les collèges, l'une des compétences du Département, David Dhaisne ne manque pas d'idées non plus. « Inauguré en 2006, le collège de l'Europe est certes fonctionnel mais rien n'a été prévu pour le développement durable. Il consomme autant d'énergie qu'un établissement vieux de 10 ans... » L'arrivée de produits bio dans les cantines scolaires est aussi au programme du candidat.

Face à trois maires et un conseiller général sortant, David Dhaisne et sa suppléante, entrepreneur dans la vente auprès des comités d'entreprise, ne se font guère d'illusions sur leurs chances d'élection, même s'ils entendent rééquilibrer le canton, dont la partie sud a été délaissée depuis trop longtemps à leurs yeux : « Le rêve serait d'arriver au second tour mais si on atteignait déjà les 10 %, ce ne serait pas mal. »

Thierry SAINT-MAXIN

David Dhaisne aux cantonales pour Europe Ecologie-Les Verts (La Voix du Nord)


LA VOIX DU NORD, 15/02/2011
|ARDRES|

David Dhaisne part en campagne avec sa remplaçante, Barbara Chevalier.


david.jpg Vendredi, au restaurant Le Relais, David Dhaisne et Barbara Chevalier ont présenté leur candidature pour les prochaines élections cantonales de mars prochain sous les couleurs d'Europe-Ecologie Les Verts.

Devenir le « chef d'orchestre du canton »

David Dhaisne est gestionnaire au collège de l'Europe d'Ardres depuis trois ans et est administrateur de l'office public de l'habitat de Calais. Sa suppléante, Barbara Chevalier, est auto-entrepreneur à Calais, spécialisée dans la vente aux comités d'entreprises.

« Il est temps de sortir le canton d'une logique de guichet pour une logique de territoire. Les solutions écologiques sont reconnues. Elles apportent de l'emploi et améliorent notre qualité de vie, notre vivre ensemble. Les emplois à venir trouveront leur source dans l'économie verte, dans la rénovation des logements, les services à la personne, l'économie solidaire », souligne le candidat.

« Nous n'acceptons plus les politiques qui précarisent les plus faibles, exploitent les agriculteurs, bradent les services publics et ne créent pas d'emplois. Les prix des énergies ne font, et ne feront, qu'augmenter touchant en premier lieu les plus précaires d'entre nous. Il est temps de réagir dans l'intérêt du canton et du département. Elu de proximité, véritable chef d'orchestre du canton, le conseiller général doit être, à plein temps, à l'écoute et au service des habitants et des élus locaux, pour l'ensemble des communes, sans tomber dans le clientélisme actuel », a conclu David Dhaisne, égratignant au passage le conseiller sortant. •

dimanche 6 février 2011

Peduzzi est-il trop Vert ? (Nord Littoral)


Echos et chuchotements

NORD LITTORAL, dimanche 6 février 2011


Natacha Bouchart l'a recadré au cours du conseil municipal, Philippe Blet l'a dans le collimateur depuis quelques mois, le directeur du Channel n'a pas que des amis au sein des conseils municipal et communautaire. Pourtant, les élus n'ont pas grand chose à reprocher à la bonne tenue de la scène nationale. Il faut donc chercher ailleurs ! On n'ose pas imaginer que le maire de Calais et le président de Cap Calaisis n'aient pas encore digéré que Francis Peduzzi soit sur la liste d'Europe Ecologie aux dernières élections régionales... Au contraire ! Eux qui prônent la pluralité politique pour gérer la ville et l'agglomération doivent être fiers d'avoir un directeur de structure ouvert à l'écologie. Pourtant, on ne voit pas d'autres explications pour ces discussions...


La demande de subvention n'aurait pas été correctement effectuée... Même si l'administration du Channel dit le contraire. Mais au bilan, la scène nationale n'aura pas les 80 000 euros votés par les élus consulaires au printemps 2010. Pour un président qui se dit fan du Channel et conscient de tout ce qu'apporte la scène nationale à l'image du Calaisis, nous avouons notre incompréhension... S'il est aussi bon gestionnaire qu'il le dit, Philippe Blet doit savoir qu'il met cette structure en difficulté...




L'article de Nord Nittoral

MON COMMENTAIRE:

Une chose est sure. Natacha Bouchart n'aime pas le Channel. Et Philippe Blet, pas plus que ça. Au moins ces deux-là sont en symbiose politique parfaite. Le MSDC en accord total avec l'UMP, c'est quand même ça l'information essentielle de ce conseil municipal du 3 février 2011. Merci à Charles François, conseiller municipal de l'opposition, qui en revenant sur la subvention conséquente accordée à Calais Promotion, relance le débat sur un sujet tabou pour la majorité municipale: « Le Channel aussi est un outil de promotion de la ville, il ne faut pas l'oublier ».

Réponse cynique de Madame le Maire, silence pesant de Philippe Blet... et accord tacite de toute la majorité municipale. A aucune exception ! Ni du Modem, pourtant supporter du Channel en la personne de son président Jean-Marc Leroy, ni, plus étonnamment, d'Antoine Deguines (PRG de l'alliée UMP encore ?), adjoint à la culture, dont chacun aurait souhaité avoir l'avis ce soir-là. Malheureusement, Antoine était absent... et avait donné procuration à Marcel Pidou... lui-même absent ! Bizarre ? Ou les différentes sensibilités de la majorité sont cadenassées aujourd'hui par l'UMP ou elles sont solidaires de la politique anti-culturelle de Natacha Bouchart. Pas de dissonnance en tout cas à l'intérieur de cette majorité. Aucune ! J'en témoigne. Qu'en sera-t-il des autres structures culturelles de la ville, par exemple le Centre Culturel Gérard Philippe ?

A mon avis, si cette majorité repasse en 2014, le sort du Channel est joué. C'est mon intime conviction.

J'en appelle à l'indignation de tous les élus calaisiens et communautaires, qu'ils soient de l'opposition ou de cette majorité...

MAINTENANT ! Après, il sera trop tard !


Jean-Marc Ben
conseiller municipal écologiste de Calais

samedi 5 février 2011

Europe Ecologie les Verts cantonales 2011 : une voix, la vôtre !



Cantonales 2011 : une voix, la vôtre
envoyé par EuropeEcologie. - L'info internationale vidéo.

mardi 1 février 2011

Hélène Flautre, « Madame Tunisie » du Parlement européen (Nord éclair)


helene-flautre.jpg
PROPOS RECUEILLIS PAR BÉRANGÈRE BARRET
berangere.barret@nordeclair.fr

Publié le mardi 01 février 2011

La députée européenne des Verts-Europe écologie et ancienne élue d'Arras est revenue de Tunis vendredi. Elle y était avec Éva Joly pour rencontrer des assos, des syndicats, magistrats... Militante de la première heure pour la cause du peuple tunisien, Hélène Flautre revient sur la situation actuelle du pays.


Vous connaissez bien la Tunisie, depuis plusieurs années. Y avez-vous un attachement personnel ?

Je suis la situation au Maghreb depuis 1999, depuis ma première élection (en tant que députée européenne, ndlr). Aujourd'hui, je suis membre de l'assemblée parlementaire euro-méditerranée. J'ai construit des liens en Tunisie au fil de mon travail. Au Parlement européen, on m'appelle Madame Tunisie !

Avec quels sentiments revenez-vous de ce dernier voyage ?

Le pays a complètement changé. Avant, les gens s'affairaient, le regard fuyant... Là, ils discutent, on sent une effervescence, de la gaîté. Un soulagement. Il n'y a plus ces photos de Ben Ali qui vous pistaient partout. Avant, quand j'étais en Tunisie, j'étais illico entourée de flics car ils me connaissaient, j'étais pistée, des photos diffamantes de moi avaient été diffusées dans les journaux... Alors que cette fois-ci, je suis sortie rapidement de l'aéroport, sans fouille. En même temps, il ne faut pas oublier qu'il y a encore un couvre-feu, des chars et des soldats dans les rues.

Comment va évoluer la situation, selon vous ?

Le gouvernement de transition n'exalte personne. Il y a encore des manifestations car les gens ne supportent pas la présence de Ghannouchi (déjà Premier ministre sous Ben Ali, ndlr). Et plusieurs anciens membres du parti de Ben Ali essaient de se recycler... C'est pour cela que les commissions créées, notamment celle luttant contre l'impunité, sont importantes, il faut les soutenir. Il faut que les principaux responsables du régime de Ben Ali soient jugés. Et puis, la phase de transition démocratique nécessaire à des élections libres et transparentes, qui pourraient avoir lieu d'ici 6 mois, un an, se met en place. Il y a plusieurs chemins possibles. Tout reste à faire, la société était totalement gangrenée par la pieuvre benaliste.

Que doit faire l'Union européenne (UE) dans ce contexte ?

D'abord, changer d'interlocuteur, car l'actuel représentant de l'UE en Tunisie négociait avec Ben Ali, et ne soutenait pas du tout les défenseurs des droits de l'Homme. Ensuite, l'Union européenne a proposé une mission d'observation électorale, mais ce n'est pas suffisant, il faut aussi redéployer l'argent de la coopération sur les libertés : liberté d'expression, indépendance judiciaire, législative. Cela peut passer par un soutien aux radios, journaux, aux projets citoyens. Par ailleurs, il faut réorienter le programme de modernisation de la justice, soutenu avant même la chute de Ben Ali par l'Union européenne, vers l'indépendance. Poursuivre ce programme sans le changer, c'est donner des moyens supplémentaires à un système corrompu. Il faut tout changer pour élaborer les conditions d'une justice indépendante.

Comment expliquez-vous que l'Europe ait fermé les yeux aussi longtemps sur le régime de Ben Ali ?

En 2000, la grève de la faim de Taoufik Ben Brick avait commencé à effriter l'image du régime de Ben Ali. Mais les attentats de 11 septembre 2001 ont tout changé, tout ce qui avait été gagné pour rendre compte de la réalité de ce pays est tombé. En outre, après l'attentat de Djerba en 2002, la police tunisienne avait retrouvé le portable du kamikaze, contenant des informations essentielles, notamment le numéro de téléphone d'un organisateur de l'attentat du 11 septembre. La police tunisienne a donné ce portable aux services secrets européens, en échange d'un blanc-seing sur les droits de l'Homme... La coopération en matière de lutte contre le terrorisme a été le fondement de la position complice avec le régime de Ben Ali. Régulièrement, le Parlement européen a refusé nos propositions de résolutions qui disaient qu'on ne pouvait pas continuer de négocier avec la Tunisie. Il n'a adopté une résolution qu'après la chute de Ben Ali.

Qu'avez-vous pensé de l'attitude de la France durant la révolution tunisienne ?

Minable. J'ai eu honte. Ce fut même une attitude coupable dans le cas de Michèle Alliot-Marie (qui a proposé d'aider les forces de police tunisiennes, ndlr). Elle a pris l'approche du gouvernement tunisien, c'est-à-dire une approche sécuritaire.

Quel regard portez-vous sur la situation en Égypte ?

Moubarak va partir, c'est acquis. Ce qui se négocie là, c'est son départ. Barack Obama a joué un rôle important, comme en Tunisie d'ailleurs. Il a rencontré des hauts militaires égyptiens. Attention, ce n'est pas une révolution américaine. En Tunisie ou en Égypte, ce sont d'authentiques soulèvements populaires. Mais il y a des éléments, un contexte du changement, qui nécessitent des discussions.

Et le rôle de Barack Obama est, à ce niveau, important ?

Oui. Obama a depuis le départ une perspective de démocratisation dans la région - ce qui n'était pas forcément la position européenne. S'il n'avait pas été là, ça ne se serait peut-être pas passé comme ça, aussi pacifiquement.
Le pays a complètement changé. Avant, les gens s'affairaient, le regard fuyant. Là, ils discutent, on sent de la gaîté.
Il n'y a plus ces photos de Ben Ali qui vous pistaient partout.

dimanche 30 janvier 2011

Le nouveau logo d'Europe Ecologie les Verts


eelv_logo2.jpgUne nouvelle identité visuelle

160 propositions initiales, présentées par 70 auteurs (ou collectifs) ont été étudiées par une commission de 25 personnes, qui a sélectionné 5 planches après plusieurs phases de tri, commentaires et d'améliorations des créations.

5 modèles ont donc été proposés, publiés en ligne et ouverts aux commentaires des adhérent-e-s et coopérateurs/trices jusqu'au vote final du Conseil Fédéral de ce dimanche 30 janvier. C'est la planche B qui l'a emporté.


eelv_logo3.jpg

dimanche 23 janvier 2011

Europe Écologie forme ses élus à la conquête des départements (Nord éclair)


cantonalesformation.jpgIl y avait même des ateliers pour apprendre à se servir d'un blog de campagne et éventuellement de twitter et facebook.

NORD ECLAIR, dimanche 23 janvier 2011

Hier, les 140 candidats Europe Écologie - Les Verts aux cantonales étaient à la mairie de Tourcoing pour une journée de révision sur le conseil général, la réforme territoriale et les positions du mouvement.



CÉCILE RUBICHON > cecile.rubichon@nordeclair.fr

Pour Europe écologie - Les Verts (EELV), l'Europe, la Région et les communes sont les niveaux les plus pertinents de la vie politique, là où « penser global, agir local » prend tout son sens. L'échelle territoriale du département, elle, est obsolète. Pourtant, EELV présentera bien des candidats aux élections cantonales. Le mouvement n'a pas changé de position, mais « c'est le conseil général qui tient le lien social, c'est là que l'on doit agir », défend Sandrine Rousseau, élue au conseil régional Nord - Pas-de-Calais. Là qu'ils doivent être pour « transformer la société et les modes de vie », poursuit-elle. Là où ils peuvent « inventer un nouveau contrat social et environnemental », assène Vincent Dhelin, secrétaire régional EELV.

« Parce que pour nous, il n'y a pas de séparation entre écologie et politique sociale. Il y a un lien de causes à effets évident : ceux qui sont défavorisés sont ceux qui payent au plus fort la facture écologique », appuie encore Bernard Despierre, le local de l'étape, qui sera candidat au conseil général du Nord pour Tourcoing Nord-Est. Hier, l'adjoint au maire de Tourcoing était surtout l'hôte de ses « camarades » écologistes, qu'il a reçus à la mairie.

Les candidats des 65 cantons du Nord - Pas-de-Calais et les militants étaient invités à des ateliers de « formations sur les conseils généraux ». Thèmes de la journée : les compétences et le budget du conseil général, la réforme territoriale et ses conséquences, l'approche écologiste des politiques de solidarité et envers la jeunesse. Il y avait aussi des ateliers de mise en application de la solidarité envers les novices en politique : comment constituer un dossier de candidature et comment construire ou gérer un blog de campagne ? Les candidats partent donc en campagne avec toutes les cartes en main et le programme bien en tête. À eux maintenant de ne pas se prendre les pieds dans les histoires de position d'EELV sur le département.

mercredi 19 janvier 2011

Exercice de sécurité à la centrale nucléaire de Gravelines: un bide selon Cap21 et Europe Ecologie les Verts


Cap21 Nord-Pas de Calais: "simulation d'accident nucléaire et exercice de crise à Gravelines"


Gravelines.jpgCe mardi 18 janvier 2011 a été réalisé à Gravelines, une simulation d'accident survenant à la centrale nucléaire. Les commentaires sont à nouveau et hélas de 3 sortes :

- Pure langue de bois pour le camp du nucléaire,
- Sans recul et très bref pour France 3 Nord Pas de Calais
- Très critique dans différents organes de presse écrite (La Voix du Nord, Nord Eclair, Nord Littoral) et bien sûr dans les descriptions, analyses et prises de position du Réseau Sortir du Nucléaire.

Lors des deux journées organisées par l'Association EDA des 1er octobre et 4 décembre 2009 où étaient présents l'IRSN, l'ASN et EDF, j'avais émis de très sérieuses réserves sur la capacité de notre pays à faire face à un accident survenant dans une de nos centrales sous différents angles : communication, évacuation, bouclage, sécurisation de zones, moyens logistiques, etc... Le peu de sérieux des citoyens pour appliquer les consignes transmises qui a été décrit par les intervenants doit sérieusement nos interroger sur la capacité de notre pays à affronter un accident que les autorités décrivent comme "improbable". Notez, au détour, la petite évolution du vocabulaire employé : nous sommes passé d'une doctrine largement démultiplié aux français "d'accident impossible" (probabilité = 0) à celle "d'accident improbable" (probabilité faible).

Le citoyen ne croit plus les autorités et devient fataliste, résigné, passif... Deux interprétations possibles :

A quoi bon faire cet exercice puisqu'il n'y a aucun risque, nous a t-on dit depuis tant d'années ?

A quoi bon faire cet exercice, puisque notre région sera dévastée, invivable et que nous devrons mourir suite à l'accident ?

Et c'est là le côté tragique du nucléaire, nous admettons que la technologie, les systèmes de pilotage, les procédures, le personnel d'exploitation puissent avoir des défaillances mais nous n'acceptons toujours pas d'officialiser le fait que les conséquences d'un tel accident seraient irréversibles et redoutables. Aujourd'hui EDF pousse à allonger la durée d'exploitation des centrales : 40, 50, 60 ans. La situation des risques s'aggrave ainsi suite au vieillissement des installations, des matériaux, des circuits électriques et des capteurs et donc les centrales fonctionnent dans des conditions qui s'éloignent de celles prévus par les concepteurs.

Le principe de prévention n'est donc pas appliqué, puis que les pouvoirs publics, sans l'officialiser publiquement, admettent qu'on puisse exploiter une telle technologie avec de tels risques.

Nous approchons du 25ème anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl, souvenons-nous !

Michel Eyraud

bandeaucap21.jpg



Lire le compte-rendu des deux journées EDA de 2009 sur le post-accidentel nucléaire

Lire le communiqué de presse du réseau "Sortir du Nucléaire"

Voir les photos prises par le réseau "Sortir du Nucléaire"





Europe Ecologie les Verts Flandre Maritime: "la centrale nucléaire de Gravelines, un exercice de sécurité sans lendemain"


centrale.jpgCet exercice symbolise le dernier exemple en date de la volonté de l’Etat et d’EDF de faire perdurer la population du littoral dunkerquois dans l’illusion que maîtriser la sécurité dans une centrale nucléaire serait possible.

Or l’option choisie ferait croire que la survenue d’un accident majeur serait prévisible par avance et dont la progression serait assez lente pour laisser le temps aux autorités d’y faire face ce qui ne peut se reproduire tel quel dans des conditions réelles.

Or si une telle situation – qui est par définition ingérable et irréversible - survenait, ses conséquences dépasseraient largement les cinq kilomètres du périmètre d’évacuation choisi dans le cadre du présent exercice et toucheraient l’ensemble du Nord-Pas de Calais et bien au-delà.

Les moyens déjà déployés difficilement pour cette opération - pourtant préparée de longue date - se trouveraient alors absolument insignifiants pour faire face à une telle situation rendant donc inutiles les leçons censées en être retirées.

Loin de l’autosatisfaction des organisateurs de cet exercice quant au « succès » qu’ils escomptent en retirer, il convient à notre sens de faire preuve de responsabilité en promouvant l’arrêt progressif des six réacteurs de cette installation nucléaire.

C’est la raison pour laquelle les élus écologistes régionaux ont inscrit dans l’accord de gestion du conseil régional Nord-Pas de Calais, conclu en mars dernier avec le parti socialiste, l’engagement d’appuyer une filière de développement porteuse d’emploi autour du démantèlement des réacteurs nucléaires.

bandeau_Europe_Ecologie.jpg

mardi 18 janvier 2011

Voeux, barbarisme et culture: la pertinence et l'impertinence salutaire d'EELV

Une remarque judicieuse d'Europe Ecologie sur l'affiche municipale de la municipalité de Calais: on ne "souhaite pas des voeux", on les présente, on les adresse... On peut souhaiter une "bonne année" ou "tout le bonheur du monde" à quelqu'un mais pas des voeux ! Il s'agit d'une redondance (voeu = souhait) et d'une faute de langage manifeste, le barbarisme ou le solécisme*, voire le pléonasme fautif ("monter en haut", "prévoir à l'avance", "au jour d'aujourd'hui", etc).


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* Barbarisme et solécisme

"Le barbarisme est une faute de langage qui consiste à se servir de mots altérés, et, par extension, de mots forgés ou employés dans un sens contraire au bon usage. Le solécisme, à l’inverse du barbarisme, qui porte sur un mot, est une faute contre les règles de la syntaxe et porte sur la construction de la phrase."
Source : Dictionnaire des difficultés de la langue française (Larousse - Adolphe V. Thomas)

vendredi 14 janvier 2011

Exercer son mandat de conseiller municipal dans de vraies conditions démocratiques...


Commissions et autres réunions... A mes pairs du conseil municipal de Calais.


45_Ben.jpgAu début il ne s'agissait que d'une réaction énervée au fait de ne pouvoir, bien souvent, participer aux commissions municipales auxquelles je me suis inscrit: environnement, politique de la ville, culture, vie associative, communication, fêtes et relations internationales, encore moins à diverses réunions ou évènements ayant lieu en matinée ou en début d'après-midi. Puis mon billet d'humeur est devenu aujourd'hui une interpellation politique.

On banalise ces réunions, qui au final, ne concernent que quelques élus parfois. C'est une question de principe et de principe républicain. Même si on y a peu de pouvoir, surtout comme conseiller municipal n'appartenant pas à la majorité municipale, la participation aux commissions auxquelles on s'inscrit est importante, c'est un gage de sérieux. Cela nous permet au moins d'être au courant, de nous positionner parfois, voire de proposer ou de soutenir certaines associations sérieuses que les "nouveaux" élus connaissent peu ou mal, de lever parfois certains questionnements chez eux. Ainsi j'avais obtenu le droit d'assister aux réunions sur le projet d'écoquartier... même si ces réunions ont lieu à des horaires qui ne permettent pas d'y assister.

Je ne me présente pas comme un élu d'"opposition systématique", ce qui rend mes propos et mes appréciations crédibles. Cette majorité municipale n'est pas ma majorité (qui reste à inventer autour de l'écologie et donc d'un-e maire écologiste): elle opère trop de renoncements à ce niveau, trop négationniste des réelles avancées de l'ancienne municipalité en termes d'écologie et de culture (tout ce qui était fait par l'ancienne municipalité, certes criticable sur bien des points, est remis systématiquement en cause, de manière revancharde, ce n'est pas normal). J'y ai des amitiés et je regrette que les adjoints et conseillers les plus proches de nous continuent de voter les délibérations les plus anti-écologiques et les plus anti-sociales comme un seul homme et sans états d'âme... De ce fait, cette municipalité est bien devenue UMP aujourd'hui. Et je ne parle pas de la remise en cause permanente du Channel, scène nationale, par Natacha Bouchart et sa majorité...

Jean-Marc Ben, conseiller municipal écologiste


NORD LITTORAL, mercredi 12 janvier 2011

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mercredi 12 janvier 2011

Cécile Duflot : "Nous devons construire un programme de gouvernement écolo"


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12/01/2011

cecile-duflot-le-12-janvier-a-paris.jpg"2010 année de l'éclosion, 2011 année de l'enracinement." C'est par une métaphore jardinière que Cécile Duflot a présenté l'avenir d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV) à un an de la présidentielle, lors de ses vœux à la presse, mercredi 12 janvier.

La secrétaire nationale a confirmé que le nouveau parti écologiste lançait sa fondation avec Jean-Paul Besset à sa tête et qu'EELV tiendrait son congrès en mai juste avant la consultation pour désigner leur candidat ou candidate à la présidentielle.

Les détails et le calendrier seront arrêtés par le conseil fédéral du mouvement les 29 et 30 janvier.

2011 sera aussi l'année des cantonales où les écologistes présenteront des candidats dans "la quasi-totalité" des cantons, a précisé Mme Duflot. Il s'agit bien d'ancrer le mouvement et surtout de prouver sa force et la prégnance de ses idées avant d'entamer les négociations avec le PS sur le contrat pour 2012. Car c'est bien cet objectif que visent les écolos après leurs succès successifs aux élections européennes de 2009 et aux régionales en 2010.

"Nous allons continuer à parler à l'intelligence des citoyens en défendant un projet capable de penser la politique à moyen et long termes. Nous devons construire un programme de gouvernement écolo", a insisté l'élue régionale.


"UN PROJET AUTONOME À DÉFENDRE"


Les interrogations des socialistes sur l'opportunité d'une candidature écologiste à la présidentielle et les dangers que feraient courir ses divisions à la gauche la laissent de marbre. "C'est une élection pas facile pour nous, reconnaît-elle, mais c'est la seule où on peut parler d'un projet alternatif au niveau national." EELV ira donc sous ses couleurs.

Quelques pas plus loin, Yves Cochet, challenger d'Eva Joly à la désignation, est sur la même longueur d'ondes : "Nous allons nous rassembler à gauche pour le second tour, mais notre vision du monde n'est pas celle du PS", argumente le député de Paris. "Les écolos s'inscrivent dans une alternative de gauche au sarkozysme, mais ils ont un projet autonome à défendre", renchérit Noël Mamère, député de Gironde.

Autour du buffet, ses camarades, eux, se réjouissaient du dernier sondage favorable à Eva Joly. L'ex-magistrate est considérée comme la candidate potentielle à la présidentielle de 2012 la plus sincère, et serait, parmi trois responsables écologistes évoqués pour la présidentielle, "la plus à même de lutter contre la crise économique et financière".

Sylvia Zappi


mardi 11 janvier 2011

Europe Ecologie Calais: "Plan de circulation... Doit mieux faire !"


DOCUMENT D'EUROPE ÉCOLOGIE LES VERTS CALAIS ET ENVIRONS (TRACT)

PROPOSITIONS ET RÉFLEXIONS POUR UNE VILLE QUI RESPIRE


avec-le-vel-in-calais.jpgComment aller plus loin pour faire de Calais une ville moins polluée, moins bruyante et moins dangereuse; bref une ville où il fait bon vivre ?

Calais est une ville où domine la voiture. Si des efforts ont été accomplis dans l’offre de transports alternatifs (Vél’in, Balad’in), la ville souffre toujours d’une absence chronique de politique globale et intégrée des déplacements et de la priorité permanente accordée par les municipalités successives aux déplacements automobiles sur les autres modes.

Le plan de circulation de Calais déroge ainsi concrètement au Plan des Déplacements Urbains établi par le SITAC en 2001 alors qu’il est tenu de le respecter (pas de cohérence entre la hiérarchisation des flux et le gabarit des voies, pas d’aménagements cohérents avec les flux, pas de gestion des itinéraires automobiles autres que « au plus court » sans considération des riverains, du danger, du bruit et de la pollution…) !

Les zones « trente » ne sont pas aménagées en conséquence, ce qui est contraire à la réglementation.

La rénovation des boulevards, sous prétexte de « zone 30 » a totalement ignoré les cheminements cyclables qui sont par ailleurs marginalisés et sans cohérence dans toute la ville.
La remise en cause du stationnement payant sur un large périmètre n’incite pas l’automobiliste à changer de comportement. Cette politique a créé un effet d’aspiration qui dégrade la cadre de vie urbain et renforce le phénomène de périurbanisation. Elle fait de plus supporter le coût de la circulation automobile au contribuable et non à l’usager qui est bien souvent non calaisien.
Le retour de la circulation sur la digue Gaston Berthe a fait disparaître la seule zone piétonne de Calais. C’est un retour en arrière qu’aucune autre ville balnéaire n’a connu !

Une politique durable en matière de déplacements urbains privilégie l’efficacité des transports collectifs et doux à la rapidité de la circulation automobile individuelle. Ceci implique des choix politiques forts pour une accessibilité organisée et un cadre de vie urbain préservé :

- réduire la pression automobile en ville en incitant à se déplacer « autrement » : politique de stationnement payant dans le centre-ville avec tarifs adaptés et non pénalisants pour les riverains, parkings de dégagement périphériques connectés aux transports en commun et modes doux (Vél’in)…, tickets et abonnements de parkings et de transport en commun combinés.

- créer des transports en commun en site propre et/ou des bus à haut niveau de service partout où c’est possible et notamment sur les grands axes de desserte et dans l’hyper-centre.

- optimiser le réseau et prioriser les transports en commun et les déplacements doux sur l’automobile dans le centre-ville.

- contraindre très fortement la traversée en automobile du centre ville et reporter le trafic de transit sur des axes adaptés et non contraignants pour le cadre de vie urbain.

- garantir une accessibilité automobile raisonnée en centre ville par des cheminements et des infrastructures adaptés.

- tenir compte du gabarit des voies et du cadre de vie pour la gestion des flux.

- adapter la signalétique routière à ces principes directeurs.

- assurer une limitation de la vitesse cohérente et effective avec le gabarit des voies et la densité de population.

- créer des zones piétonnes et des zones de rencontre dans l’hyper-centre et les faire respecter.

- sécuriser les cheminements piétonniers (élargissement des trottoirs et suppression des obstacles, protection des passages piétons…).

- protéger les cyclistes avec des pistes cyclables sécurisées partout où la largeur de voirie le permet et des jonctions de pistes aménagées. Multiplier les zones « trente » en voirie partagée.

- organiser les systèmes de covoiturage en lien avec l’arrière-pays.

- étendre le périmètre du Sitac vers la ceinture périphérique en coopération avec les intercommunalités rurales alentour.

- privilégier le paiement des déplacements par l’usager plutôt que par le contribuable.



Parce qu’il ne suffit pas de proposer des Vel’in pour résoudre les problèmes


Parce que le courage politique implique de faire des choix réellement porteurs de sens...



Europe Écologie-les Verts Calais et environs

samedi 8 janvier 2011

Les voeux d'Europe Ecologie Calais

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Le groupe "Europe Ecologie les Verts" de Calais et environs vous apporte ses voeux de bonheur et de bonne humeur pour l'année 2011.

Calais_Ecologie2.jpg Que cette année nouvelle vous offre des moments de fête et de plaisir avec votre famille, vos amis; de la joie et de la satisfaction dans votre travail, vos loisirs, votre environnement social; de nouvelles rencontres et des échanges constructifs.


Que cette nouvelle année vous donne l'envie de contribuer à créer avec nous le Calais de demain, car votre parole a du sens, vos idées sont les bienvenues lors de nos débats de démocratie participative.

En 2011, nous voulons être toujours plus présents dans votre vie et notre ville et nous accueillons avec le sourire vos projets, vos suggestions sur europeecologielesvertscalais@gmail.com.

A très bientôt !

Pour Europe Ecologie les Verts Calais et environs,

Véronique Boutin, porte-parole


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