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Tag - Christian Louchez

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mardi 8 mars 2011

Calaisis TV: Christian Louchez, candidat Europe Ecologie sur Calais Nord-Ouest





samedi 5 mars 2011

Christian Louchez (Europe écologie) : «d'autres voies sont possibles» (VDN)


LA VOIX DU NORD, samedi 5 mars 2011

christian-louchez-europe-ecologie-vdn.jpg| ÉLECTIONS CANTONALES |

Le candidat d'Europe Écologie Les Verts (EELV) sur le canton de Calais nord-ouest sera Christian Louchez, avec Valérie Rumigny au poste de suppléante.

Jeudi, les deux candidats ont présenté leur programme.

Déplorant l'absence d'une « dose de proportionnelle » dans le scrutin départemental, l'ancien élu calaisien (de 1995 à 2008) espère que les écologistes pourront désormais être présents dans l'hémicycle du conseil général. À ses yeux, les Verts ont un rôle pédagogique à jouer, pour montrer qu'il existe « d'autres voies possibles qui sont créatrices d'emplois » et qui peuvent amener les citoyens à réaliser des économies. Le président et membre fondateur de l'association Vélostation entend ainsi travailler à un rééquilibrage des politiques du département « en mettant plus l'accent sur le social, sur la conversion écologique de la société, sur les collèges que sur les routes par exemple ». Au niveau du social et de l'économie, l'enseignant de 52 ans et militant écologiste depuis les années 90 souhaite mettre en place des « Assises de l'emploi vers la transformation écologique du département », qui permettraient de définir « des politiques efficaces ».

Autre projet : le développement des chantiers d'insertion et de l'économie solidaire. « Puisqu'il y a moins de pouvoir d'achat, on souhaiterait créer un pôle d'économie solidaire à Calais », précise Christian Louchez. Au-delà de cette thématique, le candidat milite pour le développement d'une « ceinture vivrière », qui serait composée de parcelles bio et de jardins citadins. Il souhaite également renforcer le transport en commun pour que les communes rurales soient mieux reliées à l'agglomération calaisienne, ainsi que les pistes cyclables et le covoiturage. Et pourquoi pas un tram-train qui relierait Fréthun au car-ferry en passant par Sophie-Berthelot ou la gare centrale. •

La Voix du Nord

Valérie Rumigny et Christian Louchez sont les candidats d'Europe Ecologie dans le canton Calais Nord Ouest (Nord Littoral)


NORD LITTORAL, samedi 5 mars 2011

chloucheznl.jpgAutrefois conseiller municipal, cofondateur de l'association d'insertion Vélo Station, Christian Louchez est le candidat aux élections cantonales pour Europe Écologie les Verts dans le canton Nord Ouest, en tandem avec Valérie Rumigny.

Christian Louchez confie être devenu militant écolo dans les années 90. De 1995 et à 2008, il est conseiller municipal vert de Calais et délégué à la communauté d'agglomération du Calaisis. Il est à l'origine de l'association d'insertion Vélo Station, qu'il préside. Cet enseignant de 52 ans a renoncé à la voiture il y a quatre ans : « un choix plus facile à assumer quand les enfants sont grands, comme c'est mon cas » nuance-t-il.

Parti à la conquête du siège dédié au secteur "Calais Nord Ouest" au conseil général, Christian Louchez est accompagné de Valérie Rumigny au titre de suppléante. Âgée de 47 ans, conseillère en formation, elle se revendique militante associative dans les rangs d'ATTAC et autres mouvements oeuvrant pour le respect des droits de l'Homme.

Pour le tandem, il est temps que les rangs de l'assemblée départementale verdissent : « Il n'y a actuellement pas de conseiller général écologiste. Cette injustice n'existerait pas avec une dose de proportionnelle. Les élus écologistes sont pris au sérieux dans leurs analyses et leurs actions, ils veulent aller plus loin que sans cesse servir de force d'appoint pour "sous-traiter" l'enjeu écologique. » Et la tendance verte, à en croire Christian Louchez, semble bien décidée à exister pour elle-même au conseil général. Il y a au moins un sujet sur lequel l'actuelle majorité socialiste et Europe Ecologie les Verts ne sont pas d'accord, c'est celui de la réforme des collectivités qui va entraîner la suppression du conseil général dans trois ans : « Nous sommes favorables à la suppression d'un échelon. Mais notre souhait est que les futurs conseillers territoriaux soient élus selon un mode de scrutin à la proportionnelle. » Du reste, le projet d'Europe Ecologie des Verts pour le département laisse une large part à l'action sociale : « Nous travaillerons à un rééquilibrage des politiques du département. Cela veut dire mettre l'accent sur le social, sur la conversion écologique de la société et sur les collèges plutôt que sur les routes, qui prennent beaucoup trop de place. » Christian Louchez aspire, par exemple, à ce que les marchés publics du Pas-de-Calais comportent une clause d'insertion élevée. Autrement dit que tout ce que se construit dans le département le soit, au moins en partie, par des travailleurs en insertion.


Des parkings pour le covoiturage

Dans le discours d'EELV, on trouve évidemment les fondamentaux des verts : promotion de l'agriculture bio, raccourcissement du chemin entre producteurs et consommateurs (dont les AMAP sont un exemple), covoiturage. Pour encourager cette pratique, Christian Louchez propose le développement de parkings sécurisés à certaines entrées de l'A16. Il préconise également une meilleure desserte de certaines communes de l'agglomération, par des transports en commun, cela va de soi ; et une intensification du cadencement de la liaison BCD (Boulogne-Calais-Dunkerque). Une bonne idée écologique, diront certains, à condition qu'elle dissuade vraiment de prendre sa voiture au profit du bus. Les Verts appellent également de leurs voeux la création d'une navette ferrovière de type tram-train qui relierait la gare de Fréthun à Courtimmo-Berthelot-gare-centrale-port-car ferry.

Enfin, les candidats écolos préconisent l'échange de biens et de services entre citoyens ainsi que les recycleries. Toutes ces initiatives, imagine Christian Louchez, pourraient être centralisées dans un Pôle d'Économie Solidaire à implanter au Fort Nieulay ou dans le centre ville, précise-t-il, ajoutant : « Le conseil général a un rôle pédagogique à jouer pour démontrer qu'il y a d'autres voies possibles, créatrices d'emplois et plus respectueuses de l'environnement. »

Grégory FAUCQUEZ

Nord Littoral

lundi 8 novembre 2010

Le bel envol d'Europe Ecologie Calais


Calais_Ecologie5.jpg"Europe Ecologie, la mayonnaise prend", titrais-je alors dans l'un de mes billets. Les articles consacrés à nos candidat(e)s pour les cantonales, dans les quotidiens locaux et à la télévision locale, confirment amplement cette impression de renouveau politique et d'évènement politique.

Nous avons en effet un potentiel énorme. Moi, j'y travaille de mon côté avec mes ami(e)s qui hésitent parfois encore à nous rejoindre. Tout le monde joue le jeu, les Verts, Cap21, les écologistes démocrates, les associatifs de l'écologie locale et les non-cartés qui rejoignent aujourd'hui Europe Ecologie. L'esprit de consensus existe bel et bien. Les candidatures aux cantonales de 2011 en témoignent.

A l'interne, c'est Francis Gest qui traduira le mieux notre enthousiasme commun: « On se retrouve enfin ! Nous nous associons tout comme l'ont fait José Bové, Cécile Duflot, Daniel Cohn-Bendit et Eva Joly. »

Indéniablement, quelque chose se passe politiquement, et c'est du côté des écolos que ça se passe.

A ceux qui s'étonneraient de ne pas me voir dans la liste des candidats, j'avoue avoir eu envie de repartir pour les cantonales sous les couleurs d'Europe Ecologie.

Pas dans un esprit de compétition (pourtant j'adore la politique et j'ai encore beaucoup d'envie). Il se serait agi pour moi, si je m'étais éventuellement présenté, de rallier à nous les nombreuses compétences extérieures aux Verts qui font partie de notre diaspora écolo mais qui hésitent encore, soit parce qu'ils ne se sont jamais retrouvés dans le parti des Verts soit qu'ils attendent encore des signes de ce nouveau mouvement en construction. Un peu comme un signal de réconciliation entre écologistes et donc comme un engagement personnel fort dans la construction de ce nouveau mouvement. L'essentiel est quand même là, dans cette construction du rassemblement des écologistes, inédite et audacieuse dans son organisation démocratique.

Chez les écologistes locaux, chez les écologistes enfin rassemblés devrais-je dire, toutes les personnalités ont leur légitimité. Si elles s'affrontent, cela devient une lutte des egos, comme dans les autres partis. Elle n'avait pas lieu d'être chez nous, à l'aube de notre rassemblement. D'autant que nous réussissons cet exploit de concrétiser non seulement la parité hommes-femmes mais de respecter, dans un parfait équilibre et dans un réel esprit de consensus, les différentes sensibilités composant notre comité local... Il fallait le faire. Nous l'avons fait !

Essai à transformer maintenant dans les urnes !

La Voix du Nord

Nord-Littoral

Calaisis TV


Jean-Marc Ben

Les écolos sous une même bannière (NL)


Nord Littoral, lundi 8 novembre 2010

les-ecolos.jpgL'heure du rassemblement a sonné pour les écolos du Calaisis. « On se retrouve enfin ! » se félicite Francis Gest, signalant que les Verts, sans cesser d'exister, avancent désormais sous la bannière d'Europe écologie : « Nous nous associons tout comme l'ont fait José Bové, Cécile Duflot, Daniel Cohn-Bendit et Eva Joly. »

Un logo commun pour une ambition commune, conquérir les six sièges du Calaisis au conseil général bientôt disponibles par les voix de urnes.
Au passage, les candidats insistent sur leur attachement à la parité. Sur les cinq candidats titulaires déclarés, trois sont des femmes. Les candidats pour le canton d'Ardres restent à déterminer.

Si les militants estiment que l'écologie est bien représentée au conseil régional, il n'en va pas de même au conseil général du Pas-de-Calais. Les candidats entendent naturellement y remédier.

Marie-Françoise Peenaert, candidate dans le canton d'Audruicq, déplore que sur les 86 000 hectares de surface agricole, seulement 0,20 % soit consacré à l'agriculture bio : « Il faut trois ans pour bâtir une exploitation bio. Les agriculteurs volontaires ont besoin de l'aide du département » à son goût, trop de terres agricoles deviennent des terrains à bâtir. Enfin elle estime qu'il faut intensifier les modes de transport non polluants et qu'il faut oeuvrer pour la mobilité des jeunes en milieu rural.

Candidate à Calais est, Valérie Robillard pense que nos modes de production de ne sont pas viables, « l'écologie est le seul rempart à la dégradation de la vie. » Si elle déplore l'absence d'élus verts à l'assemblée départementale, elle reconnaît toutefois des qualités à l'agenda XXI : « on y trouve de bonnes intentions sur le respect de la saisonnalité et la promotion du bio dans les cantines scolaires, mais il faut aller plus loin. » Tous ensemble, les candidats d'Europe écologie expriment leur grande méfiance à l'égard des projets de développement du Calaisis. Ils assurent que l'aéroport de Marck « est bien tel qu'il est, son développement n'est pas nécessaire. » Même méfiance à l'égard de Calais Port 2015 : « l'incertitude est totale quant à son impact environnemental, assure Christian Louchez. C'est un projet pharaonique qui n'aura pour conséquence que l'augmentation du trafic maritime. » En tant que candidat dans le canton de Calais nord-est, Christian Louchez énumère ses chevaux de bataille : la protection du littoral, la protection de la biodiversité, et l'écomobilité, soit les modes de transport non polluants.

Suppléante de Benoît Bouché, Sylvie Biguet estime qu'il y a urgence tant en termes de social que d'écologie. Elle déplore que « les citoyens ne soient pas mieux associés aux projets de la cité » et aspire « à d'autres modèles de développement ». Le benjamin de la troupe, Benoît Bouché, trente ans, partage évidemment les convictions de ses camarades écologistes, mais entend aussi délivrer un autre message : « il est temps que la classe politique se rajeunisse enfin. »

Grégory FAUCQUEZ

dimanche 7 novembre 2010

Europe Écologie présente des candidats dans l'ensemble des cantons du Calaisis (VDN)


LA VOIX DU NORD, dimanche 7 novembre 2010

| POLITIQUE |

europe-Ecologie-presente-des-candidats.jpgUn rassemblement de militants de sensibilités différentes, Europe Écologie y travaille depuis un certain temps.

C'est du moins ce que précise Francis Gest, Vert historique, en commentant le rapprochement qui s'est opéré sous la bannière d'Europe Écologie. «Nous sommes des forces d'origine différente, mais qui se réclament toutes de l'écologie. Nous avons eu parfois des divergences mais, enfin, on se retrouve».

En l'occurrence, les responsables locaux d'Europe Écologie se retrouvent dans la perspective des prochaines élections cantonales, auxquelles ils ont décidé de participer.

Pour répondre à «une urgence écologique», Europe Écologie défendra en particulier l'idée d'une écologie apparaissant comme «le seul rempart à une dégradation de la vie». Dans ses grandes lignes, le programme de la formation propose ainsi une «agriculture saine et biologique, un arrêt des politiques favorables au tout-voiture et le développement de mode de transport alternatif. Il s'agit d'une manière générale de proposer un autre modèle de développement qui, au-delà de l'écologie, apporte aussi des réponses aux vraies questions sociales».

Europe Écologie estime que l'élection d'un de leurs candidats au Conseil général permettrait de représenter réellement la population.

La formation annonce d'autres rendez-vous pour exposer un programme précis aux électeurs, en précisant que la question du développement du port à l'horizon 2015 devra être soulevée, de même que l'extension de l'aéroport de Calais-Marck, à laquelle les candidats se déclarent déjà opposés.

• P. M.

Francis Gest (suppléante, Véronique Boutin) candidat sur le canton Calais-centre
Marie-Françoise Pennaert (suppléant, Jacki Sockel), candidate sur le canton d'Audruicq
Valérie Robilliard (suppléant, Jacques Goubelle), candidate sur le canton Calais-Est
Christian Louchez (suppléante, Valéry Rumigny), candidat sur le canton Calais Nord-Ouest
Benoît Bouché (suppléante, Sylvie Biguet), candidate sur le canton Calais Sud-Est.

Seuls les candidats qui se présenteront à Ardres ne sont pas encore désignés.

vendredi 5 novembre 2010

Europe Ecologie entre dans la danse pour les cantonales sur le Calaisis ! C'est parti !


Europe Ecologie sera présente sur les 6 cantons du Calaisis.

Comme le dit Francis Gest, Europe Ecologie est un mouvement encore en construction puisque son acte de naissance sera effectif le 13 novembre à Lyon, lors des Assises nationales du Rassemblement des Écologistes, dernière étape du processus du rassemblement où seront notamment adoptés le nom et le logo du mouvement unifié de l’écologie.

Sur le Calaisis, le rassemblement des écologistes, c'est chose faite.

Urgence écologique, réchauffement climatique, disparition de la biodiversité, épuisement des ressources naturelles, les pollutions, la situation sociale, la galère pour tous, la question des retraites... Qui aborde de façon globale l'alternative à ce régime ? Les crises sont multiples. L'écologie est transversale. Environnement et social, l'un ne va pas sans l'autre. L'avenir de l'humanité, c'est l'un et l'autre, pas l'un contre l'autre !

A tous les niveaux, les écologistes seront incontournables. Pourquoi ne pas réunir autour d'eux ?

L'écologie n'avance que lorsqu'elle est présente dans les institutions, à tous les niveaux.



Jean-Marc Ben




Calaisis TV: élection cantonale: europe écologie
envoyé par calaistv. - L'info video en direct.

vendredi 29 octobre 2010

Europe Ecologie, la mayonnaise prend !


LOGO-EUROPE-ECOLOGIE20092010.jpg Les Assises nationales du Rassemblement des Écologistes, dernière étape du processus du rassemblement où seront notamment adoptés le nom et le logo du mouvement unifié de l’écologie, se tiendront le samedi 13 novembre 2010 à Lyon à partir de 14h au Centre des Congrès.

Les adhérent-e-s d'Europe Écologie se sont exprimés lors des Assises territoriales du 9 octobre et par correspondance. Les deux textes fondamentaux soumis au vote ont été approuvés massivement : plus de 90 % des votants pour le Manifeste, plus de 84 % pour les statuts. Les résultats du scrutin expriment par ailleurs la volonté des adhérents d’aller plus loin que le socle statutaire proposé, les amendents proposés au vote recueillant la majorité des exprimés.

La création d’un mouvement unifié de l’écologie politique en tant que parti et réseau coopératif associés est donc très largement adoptée.

Localement, la réunification des écologistes, qu'ils se réclament des Verts, de Cap21, des amis de José Bové, ou d'autres, est totalement réussie. Mieux, le groupe se renforce d'associatifs ou de non-cartés précédemment. Avec déjà de belles ambitions pour les municipales, avec l'élaboration d'un programme audacieux et sérieux pour 2014. On a eu la gauche (longtemps) un peu écologisée (mais avec de belles avancées quand même) par les élus écologistes, mais pas assez, et on a eu en 2008 la droite avec de drôles d'alliés-nés qui ont vite déchanté (mais peut-être pas assez vite pour pouvoir se démarquer de l'UMP hégémonique dans cette union de bric-et-de-broc).

Alors pourquoi pas un(e) maire écolo pour 2014 ?


Et les cantonales ?

Europe Ecologie présentera bientôt ses candidat(e)s aux cantonales. Dans l'esprit de consensus qui anime la vie démocratique de notre groupe (les candidat-e-s choisi-e-s font l'unanimité), nous avons souhaité présenter des candidats aux parcours riches et porteurs de sens.

Le désistement d'Antoine Deguines a été une déception pour beaucoup d'entre nous, dans la mesure où nous souhaitions réellement ouvrir plus large encore qu'au delà du "spectre écolo". Mais comme le résultat final est bon ! Un équilibre atteint qui n'allait pas de soi au départ.

Nous avons un potentiel énorme, j'en suis convaincu. Reste à convaincre tous les écologistes du Calaisis que notre nouvelle formation n'est pas une sorte de "Verts++". Ce n'est déjà plus la réalité. Dans quelques temps, il n'y aura plus de Verts ni de Cap21 ni quoi que ce soit ! C'est énorme ce qui se passe. J'espère que tous les déçus de ceci ou de celà, tous les indécis, tous ceux qui ne se reconnaissent pas dans le sacro-saint clivage gauche-droite mais qui cherchent une 3ème voie autour de l'écologie nous rejoindront.

Le mouvement est chez nous !

Jean-Marc Ben

vendredi 15 octobre 2010

Vél'in: Christian Louchez remet les pendules à l'heure


Suite à un article paru dans la Voix du Nord du 13 octobre 2010 sur le succès du Vél'in (le Vélib calaisien), Christian Louchez, conseiller municipal délégué aux transport dans l'ancienne municipalité et aujourd'hui président de Calais Vélo Insertion rappelle à tous ceux qui découvrent les vertus du vélo que si on en est arrivé à ce premier succès, c'est qu'il y a eu en amont un combat acharné des associatifs et de quelques rares élus (dont lui-même), véritables pionniers et promoteurs du vélo en ville. Il fallait bien que cela soit dit.


christian_louchez.jpg« Le succès du Vel’in est une bonne chose pour le vélo et aussi pour ouvrir les yeux des élus, au-delà des effets de communication. Mais Daniel Roussel (directeur de Calais Opale Bus) a la mémoire courte. Lorsqu’une étude de faisabilité a été menée, en 2006, pour le projet de vélostation, Calais Opale Bus avait été approchée pour :

· Etre associée pleinement au projet

· Envisager un abonnement couplé vélo+ TC (notamment pour offrir un moyen de déplacement de remplacement quand les TC ne circulent pas)

· Proposer (j’étais alors élu) de développer des couloirs bus fréquentables par les vélos, notamment là où il y avait 4 voies (vers Cité Europe, Pont Jacquard, Bd Jacquard etc…)

Après plusieurs réunions, et malgré notre force de conviction, la réponse avait été une fin de non recevoir, COB par la voix de son directeur considérant alors le vélo comme, je cite, « concurrent du TC ». Quant aux couloirs-bus, il n’en voulait pas, pour « ne pas donner une image négative du bus aux automobilistes » !!! Les bras m’en étaient tombés !

Il y avait pourtant déjà à l’époque, un nombre de cyclistes suffisant et toutes les raisons du monde (notamment de pouvoir d’achat) pour faire de Calais une ville « à vélo ». Sans doute les cyclistes étaient-ils alors transparents, tant pour COB que pour les élus, J. Hénin en tête.

Il aura suffi d’un peu de com et de bleu sur des vélos installés dans la rue pour rendre les cyclistes visibles. Tant mieux ! Il va maintenant falloir assumer le reste, c’est-à-dire la mise en sécurité des cyclistes au quotidien, et les aménagements. Notre asso est prête à apporter son concours à la municipalité sur ce plan. Elle a le savoir et il y a matière.

Notons que les propositions d’association de l’époque se faisaient déjà ailleurs et coûtaient évidemment beaucoup moins cher que le Vél’in…

Daniel Roussel semble découvrir aujourd’hui que le vélo existe. Tout le monde peut changer… On pourrait peut-être revenir à la charge pour les couloirs-bus ?

La conclusion : sans la création semée d’embuches de la vélostation associative en 2007, et son installation dans le paysage depuis, le projet de Vel’in n’aurait jamais effleuré l’esprit d’aucun décideur du calaisis !!! Là fut sans doute notre influence.

Sachons rendre à César ce qui est à César. Espérons que notre asso (4 emplois), associée au début du projet vel’in ne sera pas oubliée en retour. »

Christian Louchez

Président de Calais Vélo Insertion

06 12 89 25 46 caalouchez@aol.com

jeudi 14 octobre 2010

Petit clin d'oeil à mes potes de toutes les couleurs... de l'alternance politique


Mardi 12 octobre à la manifestation contre le projet des retraites


jmben.jpg
Drapeau vert, écharpe orange empruntée à Gérard Clais pour la photo, chemise rose (la première de ma pile dans mon armoire)... Message symbolique subliminal ? Bien sûr que non, même si au final c'est loin de me déranger ou de me déplaire.

Courte explication: si on veut se débarrasser de Sarkozy, il faudra bien compter sur tout le monde: les écologistes, les socialistes, les communistes, et le MoDem. La gauche ne peut pas gagner toute seule... Des esprits politiques plus éclairés le disent: Daniel Cohn-Bendit, François Hollande... et les strausskaniens qui, pour des raisons stratégiques, ne le disent pas encore publiquement.

Je ne crois plus au clivage gauche-droite. La droite, on sait ce que c'est. Mais la gauche ? A chacun sa gauche idéalisée: celle de Mélenchon et du PC ? Marginalisée ! Pour l'un comme pour l'autre. Le NPA ? Purement contestataire ! Les socialistes... divisés. Dominique Strauss-Kahn serait de gauche ? Soyons sérieux, c'est un centriste (allez, parlons de centre-gauche, pour ne blesser personne) qui fera avec François Bayrou pour marginaliser l'extrême-gauche ou la gauche de la gauche.

Que chacun coure après sa gauche n'a pas d'importance. Ecologiste, je continue de m'insurger contre cette référence systématique à une gauche qui n'existe pas vraiment, et qui de toute façon n'est pas majoritaire dans le pays. Pour une autre raison, fondamentale aussi, c'est qu'elle met les écologistes à la remorque du PS. Systématiquement !

L'urgence (sortir du sarkozysme) nous impose d'être ouvert et offensif dans un vrai rassemblement, large et sans état d'âme. Ne faisons pas la fine bouche. Sur le plan national comme pour les municipales de 2014, à Calais comme ailleurs...

Jean-Marc Ben

dimanche 10 octobre 2010

Europe Ecologie et les cantonales


NORD LITTORAL: Pas de ticket spécial dans le nord-ouest
mardi 05.10.2010

A gauche, on trouve des déçus du choix des socialistes de ne pas bâtir d'accord électoral. C'est le cas de Francis Gest pour Europe Ecologie : « On avait des négociations lancées avec le PS mais ça n'a pas pu aboutir, regrette-t-il.
Le parti socialiste fonctionne par département, nous c'est plutôt au niveau régional». Les négociations portaient sur cinq cantons "gagnables" dans le Nord, cinq dans le Pas-de-Calais, aucun dans le Calaisis. Par gagnable, comprenez un canton où le sortant socialiste ne se représente pas. Europe Ecologie souhaitait construire des accords en vue de la présidentielle. «Dans près de 90 % des cas, nos électeurs donnent leur voix au candidat de gauche le mieux placé, on n'est donc jamais élu», diagnostique le vert calaisien.

Localement, Europe Ecologie avait imaginé un ticket spécial pour le canton Nord ouest, un mariage avec le PRG avec le consentement du PS. « Mais les socialistes locaux n'ont pas le pouvoir d'imposer un accord », souligne Francis Gest. Du coup, cet accord est caduc, il était pourtant étonnant. Antoine Deguines devait se présenter accompagné d'un suppléant d'EE. Ce qui était jouable avec le soutien du PS ne l'est plus sans. « C'est dommage, c'était franchement novateur », insiste Francis Gest.

« C'est vrai que j'ai participé à des discussions, indique Antoine Deguines, élu PRG dans la majorité municipale calaisienne. Les gens d'Europe Ecologie sont venus me voir en pensant que ma "notoriété" professionnelle et mon statut d'adjoint à la culture pouvaient être utiles. Certains d'entre eux voulaient que je démissionne de mon mandat d'élu calaisien, ce que je refuse. Je suis PRG, toute la majorité municipale n'est pas UMP. Mais j'ai eu des discussions intéressantes avec les gens d'Europe Ecologie, ils n'étaient pas venus me chercher pour des salades électorales. Ça ne s'est pas fait. A l'heure actuelle, je ne suis candidat à rien ». De leur côté, les militants d'Europe Ecologie se réunissent jeudi pour décider de ce qu'ils feront pour les cantonales de mars.


NORD LITTORAL: Europe Ecologie présent dans tous les cantons
dimanche 10.10.2010

Naturellement déçus de ne pas avoir mis en place un accord avec les socialistes pour les cantonales de mars prochain, les militants d'Europe Ecologie se sont réunis cette semaine pour décider de la marche à suivre. S'ils n'ont pas encore choisi leurs champions, c'est décidé, ils se présenteront dans chacun des six cantons du Calaisis.


Mon commentaire


D'abord, tout en ayant soutenu la candidature d'Antoine Deguines s'il avait fait ce qu'il fallait faire pour la valider, j'en avais aussi souligné les limites et le risque pour Europe Ecologie de commettre une erreur en brouillant son image: à savoir présenter en notre nom une personnalité aussi liée au pouvoir UMP à Calais. Le refus du PS d'adouber un adjoint du maire UMP est légitime de ce point de vue. Je regrette la légèreté avec laquelle cette proposition a été faite, je l'avais annoncé dans un article précédent. Je savais aussi qu'Antoine n'aurait pas été au bout de cette opportunité et j'avais personnellement appelé notre assemblée générale du 5 septembre à ne pas lui poser d'ultimatum ("on" lui demandait d'être notre candidat à condition qu'il démissionne de son mandat d'adjoint de Calais). Je pensais que la simple annonce de sa candidature aux côtés d'Europe Ecologie constituait d'elle-même un acte de rupture par rapport à la municipalité UMP (car qu'on le veuille ou non, on a aujourd'hui une municipalité UMP où le pouvoir est concentré dans les mains de Natacha Bouchart et de son chef de cabinet, Claude Demassieux)... Mais en tout cas l'accord devait se faire sur le projet d'Europe Ecologie. Pas sur celui d'Antoine, dont on ne sait rien au demeurant... L'engagement sur le projet écologiste allait de soi, il me semble, mais Antoine Deguines était-il sur ce registre ? Il serait suicidaire d'aligner le développement d'Europe Ecologie sur les parcours d'individualités qui n'ont rien à faire de notre projet écologiste...

Les adjoints, de quelque tendance qu'ils soient, n'ont plus aucun pouvoir depuis "presque" le départ. Il s'agit ensuite d'un rapport de force soutenable ou pas, et comme cette majorité municipale est faite d'individualités (au sein même de ses différentes composantes), la tâche est d'autant plus aisée pour l'UMP. On "donne" un gros biscuit à ces personnalités, ici la présidence de l'agglomération, ici la présidence de l'OPH, là encore la présidence de l'Office de Tourisme... et le tour est joué. Comme en plus les principaux intéressés se retrouvent sur des sièges éjectables... l'UMP gagne à tous les coups. Philippe Blet, équipe Bouchart, Michelle Courmont, équipe Bouchart, Gérard Grenat, équipe Bouchart ! Jean-Marc Leroy, équipe Bouchart. Voilà pour tous ceux qui ne peuvent plus rien et qui se présenteront malgré tout aux cantonales sous une étiquette MoDem, une étiquette MSDC... sans parler des sbires officiels étiquetés UMP (c'est normal) ou assimilés sur le canton Nord-Ouest (avec le binôme Michel Hamy/Maïté Friscourt (soi-disante indépendante).

Les électeurs sont loin des tractations à l'interne. N'oublions pas que les cantonales seront l'occasion pour les électeurs de sanctionner l'UMP et la majorité de Natacha Bouchart, même s'ils ont voté en partie pour elle aux municipales, c'est la magie des élections.

J'étais avec Francis Gest et Francis Peduzzi pour soutenir la candidature d'Antoine. Mais avec moins d'angélisme tout de même. Néanmoins l'ouverture annoncée me paraissait légère, comme je l'ai dit plus haut. Elle était inconditionnelle. Antoine Deguines n'est pas à Europe Ecologie. Il aurait pu au moins y apparaître comme membre associé (en vertu des futurs statuts d'Europe Ecologie): il semble qu'il agisse en solo. Ecologiquement parlant, je pense qu'Antoine n'a pas d'accointance écolo et qu'il se situe dans le camp des "productivistes" (son refus d'Eras Metal est à mon avis circonstanciel, il n'est à aucun moment intervenu dans le débat, au contraire de Jean-Marc Leroy par exemple, de quelques autres élu(e)s ou moi-même). Je connais dans cette majorité municipale de Calais des personnalités qui se sont vraiment investies dans le domaine de l'écologie et qui pourraient prétendre à rejoindre Europe Ecologie soit en tant qu'adhérents directs ou en coopérateurs.

Aujourd'hui la question des cantonales se fera sans Antoine Deguines. Je le regrette personnellement. Mais d'autres propositions, y compris avec d'autres personnalités de l'actuelle "majorité municipale", pourraient voir le jour. Avec des gens qui ne refuseraient pas d'opérer leur rupture... Sans oublier tous les acteurs de l'écologie locale qui y auraient leur place, sans calcul politicien... Mais sur le projet d'Europe Ecologie en tout cas, pas avec ceux qui n'ont rien à faire de notre projet écologique, cela va de soi...

Je me réjouis personnellement que les écologistes partent en indépendance, et sans fil à la patte, à l'occasion de ces cantonales. Nous ne sommes pas à la remorque d'un PS prétentieux, l'écologie vaut d'être défendue pour elle-même et peut-être comme je l'espère comme 3ème voie possible, à Calais comme dans le pays tout entier. Je me réjouis aussi de la décision d'Europe Ecologie Nord Pas-de-Calais: « l'absence d'accord politique avec le PS au premier tour signifie l'absence d'accord global au second tour. »



Jean-Marc Ben

lundi 4 octobre 2010

Les "recrues" d'Europe Ecologie, version Voix du Nord


organevocal3.jpgAutant le dire tout de suite, j'aime bien les rubriques du type "Dessous sans dentelle" de La Voix du Nord ou "Echos et chuchotements" dans Nord Littoral. A ceux qui s'insurgent de se faire épingler parfois, je dirais que cela fait partie du jeu public et que cela montre qu'on compte encore dans la vie politique locale. Parfois ça va trop loin, lorsque le journaliste n'est pas bon et que l'intention est malsaine, mais souvent c'est amusant et c'est la première page qu'on lit quand on se rue sur son journal. Il ne faut donc pas s'étonner d'y voir le trait un peu forcé ou d'y lire des inexactitudes comme ici. Parfois les journalistes font comme les gens dans la vie: ils disent des choses approximatives ou inexactes pour connaître la vérité. Qui pourrait leur reprocher de ne pas avoir la science infuse ?


LA VOIX DU NORD - Dessous sans dentelle
Dimanche 3 octobre 2010


Antoine Deguines sur Calais Nord-Ouest pour Europe écologie !

Il pourrait y avoir des surprises dans les listes des élections cantonales de mars 2011. Parmi elles, une de taille : Antoine Deguines, troisième adjoint de Calais, pourrait représenter l'alliance Europe écologie-PS sur le canton de Calais Nord-Ouest. En effet, Écologistes et socialistes travaillent sur un projet commun et le canton de Calais Nord-Ouest serait réservé à Europe écologie. Qui présenterait l'un de ses nouveaux adhérents, Antoine Deguines, qui quitterait donc le PRG par la même occasion. Face à lui ? L'ancien maire Jacky Hénin (PCF) et Michel Hamy, conseiller général sortant qui pourrait être soutenu, lui, par l'UMP. Venez-voir à Calais, ça bouge en politique !

Une autre recrue pour Europe écologie

« On le fait sortir par la porte, il rentre par la fenêtre ». Cette remarque émane d'un membre local d'Europe écologie.
De qui parle-t-il ? De Jean-Marc Ben, désormais membre d'Europe écologie. Alors, résumons-nous : l'ancien adjoint Jean-Marc Ben a été membre des Verts, des Alternatifs écologistes, a créé son groupe, n'a pas réussi à réintégrer les Verts, puis a rejoint le Modem et arrive aujourd'hui à Europe écologie. À suivre...

É.D.


Quand j'ai lu le "Dessous sans dentelle" de dimanche, j'ai tout de suite senti la différence de traitement que faisait le journaliste entre moi et Antoine Deguines en parlant de "recrues".

En ce qui me concerne, j'ai le droit à un historique politique qui confirme en fait le contraire de ce qui est dit quelques lignes plus loin. Je ne suis jamais sorti de la mouvance écologiste depuis plus de 20 ans que je suis entré en politique. Sur mon passage d'un an au MoDem, dont Cap21 était une composante, je me suis déjà expliqué dans un billet précédent intitulé "Nord Littoral avait vu juste".

Europe Ecologie est précisément un nouveau mouvement qui rassemble la famille écologiste, et tous ceux qui "arrivent" à Europe Ecologie viennent forcément d'ailleurs et ont connu ces parcours différents. Avec des Verts et des non-Verts, des Cap21 et d'autres écologistes non cartés, ou qui l'ont été dans le passé (on parlait de la galaxie écolo, souvenez-vous) ou même des amis venus d'autres partis de gauche ou du centre. Europe Ecologie a été conçue pour ça: rassembler tous ces mouvements cités ici, et bien d'autres encore. Rajoutons d'ailleurs des MoDem qui n'étaient même pas auparavant à Cap21 ! Alors où est le problème ? Ce qui se passe avec Europe Ecologie dépasse les schémas préétablis. Je conçois que des journalistes même avisés ne comprennent pas tout à fait ce qui se passe. Mais pourquoi se poser la question pour moi, qui suis depuis toujours écologiste, et ne pas poser la question sur Antoine Deguines qui présente un profil beaucoup plus atypique que moi: il n'a jamais été écologiste, il était socialiste, depuis peu PRG et il est surtout adjoint d'une municipalité UMP. Il y a donc disproportion pour ce qui est de l'approche politique. On peut même parler de curiosité locale. Moi, après tout, on ne fait que signaler mon parcours d'écologiste et je serais d'un coup suspecté de "revenir" à Europe Ecologie ? Il y a de toute évidence une méconnaissance du journaliste, qui confond Europe Ecologie avec les Verts, dont je ne veux pas pour ma part diminuer l'apport essentiel dans la construction de notre maison commune. Actuellement Europe Ecologie c'est 10 100 adhérents dont 3950 Verts et 6150 divers (!). Preuve qu'il se passe quelque chose.

Ajoutons pour la bonne compréhension qu'Europe Ecologie n'était pas encore en voie de structuration. Le processus de rassemblement des écologistes en une seule et unique organisation n'a été entamée qu'au lendemain du second tour des régionales, Daniel Cohn-Bendit lançant un appel solennel à "la métamorphose" et à la refondation du mouvement politique, qui, autour des Verts, rassemble différentes tendances écolos (dont la mienne). "Il est temps d’incarner l’écologie politique dans un corps nouveau, une forme politique largement inédite, décloisonnée", insiste Daniel Cohn-Bendit dans ce "nouvel appel du 22 mars", 42 ans après le mouvement du 22 mars qui annonçait Mai 68. Rejetant la création d’un "parti traditionnel", l’eurodéputé aspire à fonder une "coopérative politique" rassemblant "Verts, socialistes, Cap 21, communistes, (ou) que sais-je encore". Et ce n'est qu'au mois de juin 2010 qu'on a pu concrètement adhérer à un processus qui n'existait pas jusqu'alors (on n'adhérait pas à Europe Ecologie parce que ça n'existait pas, tout simplement). J'avais par contre déjà participé, le 30 juin 2007 à Tours, à une première tentative de rassemblement avec Daniel Cohn-Bendit, qui s'appelait "Horizons Ecologie" et qui en fait était le précurseur d'Europe Ecologie. Mais Daniel Cohn-Bendit s'était heurté à une grosse résistance de l'appareil politique vert.

Par conséquent la petite phrase anonyme et assassine « On le fait sortir par la porte, il rentre par la fenêtre », outre qu'elle provient avant tout d'un Vert-vert, est un bel anachronisme: on ne m'a jamais mis à la porte d'Europe Ecologie et je n'y rentre pas "par la fenêtre" pour la simple et bonne raison qu'Europe Ecologie n'existait pas il y a 12 ans !

Il fut un temps où chez les Verts locaux on était très vite mis sur la touche. En ce qui me concerne, on m'a toujours reproché deux choses: 1°) de m'être désolidarisé en 1997 d'un groupe dont nous désapprouvions le mode de fonctionnement, ce qui a amené la scission, 2°) d'avoir participé à la majorité PC-PS-Ecologistes avec Jacky Hénin. Mais il n'y a jamais eu cassure avec les Verts en général. C'est si vrai que les élus Verts de Dunkerque étaient venus à Calais soutenir notre liste d'union en 2008 !

Aujourd'hui tout cela est réglé et je ne vois qu'une chose: l'écologie se réconcilie et se rassemble enfin autour d'un projet local et national. Dès 2003 j'avais tenté ce rassemblement, en vain. Aujourd'hui, c'est possible grâce à Europe Ecologie et à Daniel Cohn-Bendit. Je ne vais pas bouder mon plaisir et je laisse certains Verts à leurs rancoeurs d'antan. Moi, je n'en ai pas et je m'inscris dans le travail collectif qui s'annonce, sans état d'âme, avec les anciens écolos et tous les nouveaux. Dans tous les mouvements et partis, tout le monde ne s'aime pas forcément. C'est comme ça, c'est la vie. Mais à mon avis ce "membre local d'Europe Ecologie" a une étrange façon de considérer sa nouvelle formation. J'espère qu'il n'aura pas trop de mal à s'y habituer...

Justement, et cela nous amène à la différence de traitement que je décrivais en début d'article, concernant Antoine Deguines. Je suis de ceux qui soutiennent cette ouverture d'Europe Ecologie. Là où je suis étonné, c'est qu'on ne s'attarde pas dans La Voix du Nord sur les conséquences de cette candidature. Certes Antoine quitterait le PRG qui n'a aucun accord avec Europe Ecologie. Mais comment le journaliste peut-il ignorer la seule question qui doit se poser localement: en rejoignant Europe Ecologie, Antoine Deguînes peut-il rester adjoint d'un(e) maire UMP et rester dans sa majorité ? Il y a rupture de fait, dans l'esprit des adhérents d'Europe Ecologie en tout cas. Comment Natacha Bouchart gèrera son nouveau dissident ? Comment Antoine pourrait se présenter au nom d'Europe Ecologie en restant allié de l'UMP et en risquant de brouiller l'image d'Europe Ecologie ? N'oublions pas que les cantonales seront l'occasion pour les électeurs de sanctionner l'UMP et la majorité de Natacha Bouchart. Antoine réussira-t-il à se démarquer à temps de cette majorité municipale et à éviter aussi ce vote sanction sur un nom (le sien) encore affilié à la majorité ? Le cas de figure est certes intéressant. Autre question non négligeable: les socialistes accepteront-ils de soutenir un candidat, adjoint du maire UMP de la plus grande ville du Pas-de-Calais, qu'ils espèrent au demeurant reprendre aux prochaines municipales ? J'ai quelque doute... D'autant que cette configuration politique reste pour l'instant très ambiguë.

Mais je ne peux m'empêcher du coup (c'est humain) de repenser aux exigences des Verts de l'époque qui me reprochaient mon engagement aux côtés d'une municipalité de gauche. On me demandait alors de manger mon chapeau, et j'ai compris (parce que la demande officielle n'a jamais été formulée en tant que telle) que je devais démissionner de mes fonctions d'adjoint pour pouvoir espérer être réintégré chez les Verts. Mais sans assurance de l'être vraiment en définitive. Alors quand je vois les incertitudes qui entourent pour l'instant la candidature d'Antoine Deguines (rupture ou pas avec Natacha Bouchart, accord EE-PS ou pas, réaction de l'intéressé selon les différentes hypothèses), je me dis qu'à l'époque on m'a cherché des crosses et qu'on voulait par tous les moyens m'empêcher de revenir. D'où sans doute cette réaction à mon encontre de la part de cet ancien Vert, qui continue de penser comme un Vert des années 90 et qui n'a peut-être pas tout à fait compris la vraie dimension d'Europe Ecologie, dont tout le monde dit que ce ne sera pas une sorte de "Verts +". Bon, tout ça s'arrangera. Même pour les plus récalcitrants au rassemblement.

Nous sommes assez nombreux, chez les Verts et les non-Verts, à ne pas vouloir rater ce rendez-vous historique et inédit. C'est cette partie-là que je veux jouer. Ca bouge en politique, encore convient-il de ne pas se tromper d'ennemi, et de vouloir jouer collectif.


Jean-Marc Ben

vendredi 1 octobre 2010

Bourse aux vélos, Calais Place du Théâtre samedi 9 octobre 2010


BOURSE AUX VÉLOS DE 10h00 À 16h00

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N'hésitez pas à prendre contact avec l'association


OPALE VELO SERVICES



39 Boulevard Jacquard


(Anciens bureaux du Journal NORD-LITTORAL)


62100 CALAIS


03 21 00 07 41

mercredi 29 septembre 2010

Nord Littoral avait vu juste


Il faut le reconnaître, Nord Littoral avait vu juste, sur l'essentiel, avec ce petit encart d'"Echos et chuchotements" paru le 21 mars 2010.


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J'en plaisantais sur ce blog dans un billet précédent, intitulé "Horoscope politique". En effet depuis 2003 je souhaitais réadhérer chez les Verts après une "traversée du désert" en écologiste indépendant, avec quelques amis. Sans succès. Notre participation à la majorité municipale de Jacky Hénin posait problème aux Verts.

Je ne suis en fait jamais sorti de la mouvance écologiste depuis plus de 20 ans que je suis entré en politique. Aujourd'hui que les écologistes se rassemblent dans Europe Ecologie, je ne vais sûrement pas bouder mon plaisir.

Avec Cap21, le parti écologiste de Corinne Lepage, j'avais retrouvé le goût du travail collectif et une appartenance politique au camp écologiste. J'en avais besoin.

Mais voilà... Etre à Cap21, c'était aussi adhérer au MoDem malgré soi. Néanmoins, j'y ai rencontré des gens intéressants, partisans comme moi d'une 3ème voie autour de l'écologie et des valeurs humanistes des démocrates. Avec Corinne Lepage en tête de liste pour les européennes, j'y ai cru. Comme j'ai cru pendant un an à la reconstruction annoncée du Mouvement Démocrate. Depuis, ce mouvement n'en finit pas de se recentrer et de "s'organiser" autour d'un seul homme et de se transformer en écurie présidentielle. Ce n'est pas le rôle d'un parti.

Parce que j'espérais, avec Corinne Lepage, "écologiser" le MoDem et créer des convergences entre les écologistes et les démocrates, j'ai continué en même temps de suivre Europe Ecologie (qui n'était pas encore en voie de structuration alors) et de m'en sentir partie prenante. Cap21 a rompu, on le sait, avec le MoDem et lorsque Europe Ecologie a lancé son appel à adhésion, j'ai adhéré et aujourd'hui je participe activement à l'organisation de ce mouvement en train de se structurer, avec des Verts et des non-Verts, des Cap21 et d'autres écologistes non cartés, ou même des amis venus d'autres partis de gauche ou du centre. Sur Calais, l'écologie se réconcilie et se rassemble enfin autour d'un projet. Qu'on se le dise !

Alors bien vu Nord-Littoral !

Jean-Marc Ben

samedi 4 septembre 2010

Cap21: "Un plan climat territorial pour Calais ? Chiche Madame la Maire !"

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Après le rendez-vous historique de Copenhague, un plan climat territorial pour Calais ? Chiche, Madame la Maire !




Christian300.jpgLa conférence de Copenhague a cristallisé médiatiquement la prise de conscience collective de l'urgence climatique. Mais au-delà, chacun sent bien que la vraie et seule question posée, c'est celle du modèle unique de développement. Le modèle du déséquilibre entre les riches et les pauvres, le modèle de l'hyperconsommation, de la production exponentielle de déchets, de la dégradation des ressources naturelles, du gaspillage, de la mondialisation. Si tous les Terriens vivaient comme le font les pays du Nord, qui ne sont pourtant pas épargnés par la misère et la pauvreté, il faudrait l'équivalent de 4 planètes !!! Et la moitié des richesses du monde est possédée par les 2% les plus riches !

Pour réduire vraiment nos gaz à effet de serre, au-delà des solutions les plus farfelues qui, comme se le font croire certains, pourraient nous permettre de continuer comme si de rien n'était (parapluie spatial, enterrement du CO2 etc), la piste la plus raisonnablement accessible est sans aucun doute celle de la sobriété énergétique, de la fin du gaspillage surtout dans un pays qui est au top de la consommation d'électricité et de pétrole. Tout le monde le dit, on sait à peu près ce qu'il faut faire, mais qui le fait ?

C'est au niveau local que se jouera la modification individuelle et collective des habitudes et des mentalités. Nourri d'une volonté politique forte, le local peut être le moteur de ce défi historique. Et être créateur d'emplois. Plein de pistes sont à valoriser, c'est le moment, pour une collectivité d'avant garde, même petite, de mettre en place un véritable plan d'attaque, un plan climat territorial... sans grever les finances locales. C'est de toute façon un investissement sur l'avenir.

Lutter contre le réchauffement climatique, c'est :

* Lutter contre l'étalement urbain. En déménageant les équipements principaux loin du centre-ville (hôpital, cliniques, centres commerciaux, facs etc), comme on l'a fait ici, non seulement on vide les centres-villes, mais on augmente de 40% la dépendance à la voiture particulière. Il faut reconstruire la ville sur la ville, la densifier. Ça rentabilisera les transports en commun, ça dissuadera de la voiture, et ça coûtera moins cher en aménagement (routes, réseaux). Est-il encore tenable de faire croire que la voiture va continuer de se développer, alors que certains chercheurs disent déjà que nous devrons avoir réduit notre consommation de pétrole de 9% d'ici... 15 ans ???
o Reconvertir une bonne partie des budgets astronomiques dédiés aux réfections de routes sur les autres modes de déplacement. Prioriser la réfection des rues fréquentées par les bus (voirie d'agglo) et celles ayant une grande accidentologie;
o Développer fortement les transports en commun, y compris en site propre;
o Développer un réseau de pistes cyclables s'appuyant sur l'existant;
o Développer l'écomobilité scolaire (aller à l'école à pied et à vélo);
o Cesser de penser les projets d'aménagement en ne prenant que le point de vue des automobilistes (à Calais, pas de zone piétonne, peu de zones 30...)

* Lutter contre la hausse inexorable du niveau des mers:
o Obliger tous les interlocuteurs à prendre des engagements sur les mesures de prévention, comme le font les Belges et les Néerlandais. Bien qu'étant dans la même situation qu'eux (certains endroits chez nous sont sous le niveau de la mer), ici rien n'est prévu. Et ce qui s'est passé en Vendée nous guette pourtant ! Que devient le beau schéma du port 2015-2030 qui ignore le problème ? Que devient la centrale nucléaire de Gravelines les pieds dans l'eau ? Les Wateringues (J. Shepman ) ont tiré la sonnette d'alarme, sans succès ! Taper sur la table si besoin est !
o Initier un réseau de communes ayant les mêmes problèmes (Dunkerque, Gravelines etc...)

* Inciter financièrement et pédagogiquement les citoyens vers :
o Instituer des aides d'agglomération aux particuliers et entreprises qui souhaitent passer au solaire ou à l'éolien;
o Impulser et accompagner les entreprises qui veulent engager une démarche visant à ce que leur personnel utilise moins la voiture (PDE, favoriser le covoiturage, les bus et ie vélo). Cela peut permettre par exemple à une famille de se passer d'un véhicule sur 2. Où en est le PDE de la ville initié en 2007 ?

* Faire des économies d'énergie :
o Mettre en place dans tous les bâtiments municipaux des dispositifs économes en énergie (éclairage naturel, chauffage, variabilité à l'exposition etc...)
o Construire des bâtiments aux normes HQE (quid de la rue de Toul ??)
o Exiger un tri sélectif plus performant (écoles notamment)
o Agir sur le logement collectif, social existant comme neuf

* Devenir producteur (non anecdotique) d'énergie renouvelable :
o Une collectivité peut parfaitement le faire, en investissant fortement sur plusieurs années, mais en récolte les fruits ensuite. A ce propos, où en est le projet de champ maritime éolien initié aussi en 2007 ???

* Développer la ville « verte et solidaire » et relocaliser l'économie par la création d'un réseau de « proximité »
o Développer une ceinture verte autour de la ville, consacrée à la nature, aux loisirs et au développement d'une agriculture de proximité : multiplier les jardins de type « ouvriers », avec formations au bio, les mettre en réseau, favoriser l'implantation d'AMAP permettant à terme de pouvoir alimenter les cantines en produits bio locaux. Des dispositions dans les marchés publics existent ;
o Entretenir et protéger les marais. Où en est le projet de Colombier-Virval initié de 2004 à 2007 ???
o Encourager et développer la tenue de marchés de produits locaux dans les quartiers ;
o Créer un forum d'Economie Solidaire pour mettre en réseau tous les acteurs locaux de l'économie sociale et solidaire, vous savez, cette économie associative et coopérative qui ne cherche pas un créneau pour produire du jetable mais qui valorise les hommes et le travail plus que le profit facile. Ils se connaîtraient ainsi mieux et pourraient échanger leurs différents services ;
o Créer, en centre ville, un lieu collectif central et identifié où seraient situés tous ceux qui veulent vendre ou échanger des objets d'occasion, une sorte de bourse d'échanges (recycleries, épicerie solidaire, vendeurs à petits prix etc...), de brocante permanente. Prenons la « crise » au rebond. Cela ne manquerait pas de donner de la vie au centre-ville...
o Avoir une attitude de soutien mesuré mais clair aux réfugiés politiques auxquels succéderont bientôt les réfugiés... climatiques !

Tout ce qui va dans le sens de moins de déplacement, moins de dépenses, plus de local et plus de solidaire contribue à lutter contre le réchauffement climatique. Toutes ces mesures sont réalisables et quantifiables en terme de bilan carbone.

Il suffit d'en avoir la volonté politique et de réorienter ses choix en conséquence... Les citoyens y sont plus prêts qu'on ne le croit. C'est d'exemple à suivre qu'ils ont surtout besoin. Ce qui relève parfaitement selon moi du rôle d'une collectivité.

Christian Louchez

Délégué départemental Cap21

vendredi 16 avril 2010

Demain, place du théâtre, une bourse aux vélos organisée par Calais Vélo Insertion


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LA VOIX DU NORD 16/04/2010

Demain, l'association Calais vélo insertions, qui gère la Vélostation boulevard Jacquard, organise sa première bourse aux vélos. ...

Si vous ne savez pas quoi faire de votre bicyclette, qui traîne dans le garage depuis des années, vous pouvez la déposer à partir de 10 heures, place du théâtre.
Et de 11 heures à 16 heures, il pourra faire le bonheur d'un autre.


Brocante spécialisée

Le principe de la bourse aux vélos ? Facile : vous remettez votre vélo entre les mains des professionnels de Vélostation. Ils le passent en revue, le rafistole si besoin, lui resserrent deux ou trois boulons et enfin fixent avec vous un prix de vente. Ensuite, votre bien est mis en ventre dans le cadre d'une bourse, de 11 heures à 16 heures. Si votre vélo a trouvé preneur, la somme correspondante vous est remise à la fin de la bourse.

« C'est une première à Calais, souligne Cindy Morvan, animatrice à Vélostation, à l'origine de l'idée. Il s'agit en fait d'une brocante spécialisée. Nous sommes les intermédiaires entre le vendeur et l'acheteur. Ils signent tous les deux un certificat. Le vélo est garanti six mois, pièces et main d'oeuvre. C'est un réel gage de sûreté, tant pour le vendeur que pour l'acheteur », explique la jeune femme. Les clients potentiels pourront même essayer les produits. Si le vélo n'a pas trouvé de nouveau propriétaire, il est remis au vendeur à l'issue de la bourse. L'association prend 10 % sur chaque vélo vendu. « Si certains vélos sont trop abîmés pour être proposés à la vente, on pourra récupérer les pièces pour notre atelier », explique Jean-PhilippeLeflon, directeur de la Vélostation. Sur place, Vélostation proposera également le gravage des cycles contre le vol. Il sera également possible de louer des tandem et des vélos avec remorque pour se balader avec les enfants.


Deux triporteurs

Par ailleurs, l'association est sur le point d'acquérir deux triporteurs, d'une valeur de 2500 E chacun, pour transporter les personnes à mobilité réduite. Cet été, il y en aura un en centre-ville et un autre à la plage.

A. DEL.

Bourse aux vélos, demain, place du théâtre. Dépôt des vélos à partir de 10 h. Vente de 11 h à 16 h.
Balade nocturne, ce soir. Départ à 21 h 30 de la Vélostation, 64 boulevard Jacquard. Visite gratuite du phare.

vendredi 25 septembre 2009

"En ville sans ma voiture ?", c'est fini !


LA VOIX DU NORD, dimanche 20 septembre 2009


EN VILLE AVEC MA VOITURE...


Calais est une ville exemplaire en matière de développement durable. Si, si, c'est Natacha Bouchart qui le dit sur un grand panneau à l'entrée du parc Saint-Pierre.

C'est bien pour cela que l'opération « En ville sans ma voiture », qui a existé jusqu'à l'année dernière, n'aura pas lieu cette année.

C'est bien pour cela que la ville continue de multiplier les déplacements en voiture.

C'est bien pour cela que la digue a été rendue aux automobilistes.

Pour équilibrer son bilan carbone, la ville a intérêt à faire fort pour les Journées de l'environnement...

A. M.


ss_voiture_copie.jpgLa journée "En ville sans ma voiture" avait été lancée en 1998 sous l'impulsion des élus écologistes de la majorité municipale, moi-même, en tant qu'adjoint à l'environnement, et Christian Louchez, conseiller municipal délégué en charge des transports. La ville de Calais avait d'ailleurs été primée "ville pionnière" par le Ministère. C'était devenu un rendez-vous incontournable du monde de l'environnement, attendu par tous comme l'occasion de vivre un centre-ville calme, respirable et convivial, et surtout comme le moment privilégié d'une prise de conscience environnementale. Pour les élus, il s'agissait d'accompagner les actions municipales en cours ou de les susciter, comme une sorte de tableau de bord, de carnet de route. Ne le cachons pas, rendre l'évènement annuel maintenait une pression environnementale sur les élus qui ne sont pas naturellement écolos, vous savez ces élus qui préfèrent construire des parkings au coût astronomique et qui ne serviront parfois pas, plutôt que des pistes cyclables qui ne nécessitent en général qu'un simple coup de peinture. Sous l'ancienne municipalité, même avec des rapports de force parfois difficiles avec le reste de la majorité, les écologistes ont réussi (partiellement) à faire avancer l'écologie dans les politiques publiques, grâce aux évènements annuels mis alors en place.

Supprimer cette journée "En ville sans ma voiture" est une rupture. Les "Journées de l'Environnement" deviennent de plus en plus riquiqui, et vidées de leur sens premier, tout au plus un prétexte pour occuper l'espace Monoprix. La liste commence à être longue de dénis d'environnement, je ne prononce même pas le mot d'écologie qui va sans doute devenir tabou au fil des années...

Madame le Maire n'a pas évoqué cette suppression dans sa communication générale au conseil municipal du 16 septembre. Simple oubli ou désintérêt ?

On va verdir le discours, on va faire de belles expos de photos pour nous montrer l'état de l'environnement dans le monde, comme pour rassurer le bon peuple que c'est bien pire ailleurs... Et on continuera comme avant, ou pire encore, en supprimant ce qu'il restait de valable pour entretenir notre conscience environnementale, parce qu'il y a une urgence écologique déjà entrée en action, elle !

Si, si ! On continuera de parler écologie et environnement, mais pour "amuser la galerie", comme aux dernières "Journées de l'Environnement" où, à propos de l'introduction du bio dans les cantines scolaires proposée par les écologistes et le MoDem, l'adjoint à l'environnement renvoie le sujet aux calendes grecques et à un début de réflexion... pour plus tard. Comme s'il fallait encore réfléchir !

Si, si ! On nous avait dit que la digue rendue aux automobilistes, c'était une simple expérience, et que le sujet serait revu si nécessaire.

Quid de la politique du vélo ? L'adhésion au Club des Villes Cyclables est supprimée et dans le même temps, on fait la réfection des chaussées comme Avenue Blériot... à l'exception des bandes cyclables ! Je l'avais déjà dénoncé en 2007 (voir mon ancien site). Nouvelle municipalité, mêmes méthodes parfois !

Après la venue de la scénariste (calaisienne) de "Home", Isabelle Delannoy, j'aimerais qu'on se souvienne de ses paroles:
"Le développement durable est un investissement, financier mais aussi intellectuel"

PS: Je propose qu'on fasse une expo photos sur toutes les Journées "En ville sans ma voiture ?" depuis 1998. En souvenir... Et qu'on demande l'avis de la population... Accessoirement...

Jean-Marc Ben


J'ajoute à ce billet la lettre ouverte de Patrick Darcheville parue le 16 septembre 2009 dans Nord Littoral, qui montre bien la nécessité d'une vraie politique du vélo sur Calais. A moins de penser que tout a déjà été fait par l'ancienne municipalité (ce que je ne pense pas moi-même), la nouvelle municipalité serait bien avisée de mettre en place un plan local de développement du vélo, avec l'aide des associations référentes (Opale Ecologie Cyclo, Calais Vélo Insertion).

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jeudi 25 juin 2009

Les responsables calaisiens sont revenus du Congrès de Cap 21 à Angers (20 juin 2009)

                               Christian Louchez (derrière, 2ème en partant de la gauche) et Gwenaelle Jouan (à la droite de Corinne Lepage)

Après la présentation des 7 élus CAP21 de la ville accueillante, Angers, et des actions entreprises par cette ville depuis 1994 (agenda 21, Plan Climat et actuellement tramway), Corinne Lepage, présidente du mouvement a accueilli les congressistes et les a remercié(e)s pour leur campagne des Européennes. Corinne Lepage a réalisé le 2ème score du Modem (8,7%).

Critiques et analyses de l’échec du MoDem :
- personnalisation extrême de la campagne autour de François Bayrou: pas de signature des professions de foi par la candidate, pas d’affiches mettant en scène les candidats, pas de production des fiches techniques réalisées par de nombreux militants MoDem et Cap 21
- faute grave (et peut-être préméditée) lors du débat avec Cohn Bendit. Ce dernier, bien que plus âgé, avec son look moderne, sa maîtrise du débat et ses réponses, a "ringardisé" François Bayrou en le renvoyant au XXè siècle, et à des pratiques politiques d’un autre âge. Alors que le MoDem se devait d’être le parti du XXIème siecle, et faire de la politique autrement.
- enfin, le débat n’était pas assez centré sur l’Europe.

Proposition de stratégie : Constat : la collaboration MoDem/Cap 21 avait été acceptée sur les bases du renforcement d’un fonctionnement démocratique, de l’affirmation des valeurs humanistes et centrer le MoDem sur un projet écologique sociétal global (Parti du Développement Durable). Ces objectifs ne sont pas pour l’heure atteints, loin s’en faut. Le temps a sans doute manqué. On ne propose pas de jeter l’éponge mais de prendre toute notre part dans la rénovation du MoDem, demandée par nombre de militants depuis les élections européennes. Se recentrer sur la conception du projet de société, réactiver les commissions programmatiques. Beaucoup de militants MoDem sont aujourd'hui désemparés, voire en déshérence. Fort aujourd’hui de ses 3000 adhérents (eh oui !) Cap 21 veut tenter encore, au sein du MoDem, de reconstruire le projet. Mais avec une date butoir : fin 2010, avant le congrès du MoDem. Par rapport aux engagements pris, Cap 21réaffirme le principe de subsidiarité pour cette période transitoire, disposant toujours de son autonomie programmatique. Des difficultés de fonctionnement avec le MoDem subsistent, et ralentissent de fait un travail pourtant souhaité par la base du MoDem.

Par ailleurs, CAP21 nouera des contacts avec les autres forces écologistes. La question des alliances régionales sera d’ailleurs posée au MoDem. Il convient de laisser se décanter les choses. Il y aura un "après-européennes". L’été et l’automne vont permettre d’y voir plus clair, avec des rendez-vous importants: réunion Europe Ecologie le 04/07, Université d’été des Verts fin août, Université d’été PS fin septembre, Université d’été MoDem du 4 au 6 septembre). Il convient d’être clair, et Corinne Lepage porte bien ce message : Le MoDem doit se structurer sur un projet de société alternatif aux autres, et donc se centrer sur l’écologie et le développement durable. C'est une nécessité historique. De plus, le MoDem ne doit plus être le parti d’un seul homme politique, sans pour autant en remettre en cause son leadership.

jeudi 11 juin 2009

Sortie vélo dimanche 14 juin 2009

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Sortie familiale dans la région de Saint-Omer

Balade vélo+train d’Opale Vélo Services
Rendez-vous gare de Calais 8h50 (prise des billets collectifs sur la base de plusieurs titulaires de cartes TER)

Départ train de 9h13
christian_louchez.jpg Arrêt à Watten

Visite du Blockhaus d’Eperlecques

Balade à Vélo vers Saint-Omer

Repas au « Cabaret » à Saint-Omer (ou tiré du sac selon choix)

Balade vers Arques

Visite de l’ascenseur à bateaux

Retour vélo vers Watten pour les trains du soir après 17h00

Opale Vélo Services 39, Bd Jacquard 62100 Calais, tél 03 21 00 07 41
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mercredi 20 mai 2009

Le «Vécal» arrive pour mettre Calais à vélo

LA VOIX DU NORD, mercredi 20 mai 2009

À BICYCLETTE

le-vecal-arrive-pour-mettre-calais-a-v-1712132_jpg.jpgDans la vitrine de Vélostation, sur le boulevard Jacquard. Les vélos se rêvent déjà maîtres de la ville.

Après le Vélib', le Vélam, le VéloToulouse... Voilà le Vécal. La ville veut s'équiper de vélos à louer dès 2010.

PAR AMANDINE FARAUD

Calais est une ville faite pour les voitures, lance un cycliste pressé, qui roule sur le trottoir rue du Temple, je ne crois pas que ça marcherait : les Calaisiens sont feignants ! » « Moi, j'ai mon vélo, mais ça pourrait être bien pour les touristes, à condition qu'ils aient une carte bleue », commente une Calaisienne. Comme aime à le répéter le maire, Natacha Bouchart, « Calais change », et Calais doit se doter prochainement de vélos en libre-service, à la manière des Vélib'parisiens. « Ce sera un service en complément des transports en commun », avance Philippe Mignonet, adjoint à l'environnement et aux transports. Veolia, société qui exploite les bus de la ville, doit présenter prochainement son projet : des bornes équipées de panneaux solaires, avec trois ou quatre vélos disponibles à la location après paiement par carte bleue ou gsm. Une cinquantaine de stations, amovibles, seraient installées à travers Calais. Les tarifs de location ne sont pas encore fixés. Développer le vélo à Calais, une idée que Christian Louchez met en application avec l'association Vélostation. Installer des Vélib'à Calais, il y avait pensé : « L'idée c'est d'associer les commerçants, chez qui on pourrait louer un vélo, en gardant une structure associative, moins chère que les services d'un prestataire privé. » Une étude était en cours, mais qui ne correspondait pas aux ambitions de la ville : « C'est un projet difficile à mettre en place, le statut associatif peut poser des problèmes », explique Philippe Mignonet. Reste que Vélostation sera associée au projet, condition imposée par la municipalité à Veolia. L'association devrait s'occuper de la logistique et de la maintenance des futurs Vécals. Mais Christian Louchez voudrait aller plus loin : « il faudrait aussi une politique par rapport au vélo, avec des voies plus sécurisées et plus d'emplacements pour stationner. Ce n'est pas facile à mettre en place, mais on pourrait déjà commencer par remettre les couloirs existants en peinture. » Entre autres activités (cf. ci-dessous), Vélostation organise tous les samedis une « vélo-école » pour les enfants. Une bonne initiative, selon Philippe Mignonet. Pour lui, c'est notre comportement sur la route qui doit évoluer. « À Calais, les vélos et les piétons ont la priorité partout. Plus on aura de vélos et plus l'automobiliste sera vigilant. La chaussée ne lui appartient pas. » À bon entendeur...


Qu'il pleuve ou qu'il vente : à vélo ! Véronique Hamy, Calaisienne, est une adepte du deux-roues.

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Véronique n'a pas le permis de conduire : « J'ai toujours roulé à vélo. Ça fait du bien, c'est écologique et économique ». Les intempéries ? « J'ai mon pantalon et ma veste de pluie. » Seul inconvénient : rouler à vélo est parfois dangereux. « Dans les petites rues, il n'y a pas de place, on est obligés de rouler sur les trottoirs, les voitures ne nous laissent pas passer. J'ai même déjà été percutée par une portière. Sinon, en centre ville, ça va encore. Mais sur les grandes artères, ce serait bien qu'il y ait des pistes cyclables. »


Vélostation

L'association créée voilà un an et demi répare, vend et loue des vélos, mais pas seulement. Les balades :

Dimanche 24 mai, à Ardres le dimanche 14 juin, train + vélo pour une visite de la région de Saint-Omer, qui passera par le blockhaus d'Éperlecques et l'ascenseur à bateaux d'Arques le 28 mai, au platier d'Oye et à Gravelines.Inscriptions closes trois jours avant la date. Tarifs entre 3 et 6 E sans repas, entre 10 et 25 E avec repas.

Le vélo-école : tous les samedis matin, départ 10 h de Vélostation, boulevard Jacquard. 2 E la séance.

Pour les personnes malvoyantes : balades en tandem d'une heure à une heure trente, 4 E la séance.

Un deuxième local en projet au Beau Marais : Réparations, locations, vente, animations... La deuxième antenne Vélostation serait gérée par une personne du quartier en contrat d'insertion.

Renseignements, tarifs et réservations : Vélostation, 39, bd Jacquard, 62100 Calais, 03 21 00 07 41. ovs@orange.fr


lundi 18 mai 2009

Conférence-débat sur le développement durable à Calais (15/05/2009)

Michel Eyraud, délégué régional CAP21 est venu de Lille pour animer cette conférence sur le Développement Durable, ce vendredi 15 mai 2009. Objectif : jeter les bases de la connaissance du sujet à destination des militants Modem et Cap21 présents.

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Pendant plus d’une heure et demie, les principes du Développement Durable ont été déclinés et illustrés, les participants n’hésitant pas à intervenir tout au long de cette présentation.

Malgré une approche plutôt technique, eu égard au sujet difficile dans son ensemble, les constats ont pu faire consensus. C’est les moyens d’agir qui n’apparaissent pas nécessairement. Ces moyens s’articulent évidemment à une «volonté politique forte», dont l’absence est rédhibitoire. Les étapes suivantes de notre travail seront donc vouées aux pistes concrètes.

Nous sommes convenus de programmer prochainement une réunion (publique, celle là, sur les conséquences du RC sur nos côtes) et une autre interne sur l’idée de monter un agenda 21, véritable outil du DD pour les citoyens et les décideurs.

Merci aux organisateurs du Modem de Calais d'avoir permis en collaboration avec CAP21 cette soirée réussie.

Christian Louchez

Délégué Cap21 Calais Côte d’opale