Le blog de Jean-Marc Ben

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

Tag - Marie-Françoise Peenaert

Fil des billets

samedi 5 mars 2011

Marie-Françoise Peenaert, la conscience verte du canton d'Audruicq (VDN)


LA VOIX DU NORD, samedi 5 mars 2011

MFPeenaert.jpg| CANTON D'AUDRUICQ |

Dans le canton d'Audruicq, Europe Écologie a son porte-voix : Marie-Françoise Peenaert. La candidate aux élections de mars espère faire basculer les pouvoirs d'Oye-Plage à Nortkerque.

La silhouette est frêle, mais sous l'apparence et les 63 ans, les bras fins sont en réalité des arracheurs d'OGM. Marie-Françoise Peenaert milite pour une agriculture saine. « OGM : J'en veux toujours pas. Le Nord - Pas-de-Calais non plus ! » Incisif, le message imprimé sur le cabas, la mascotte de campagne. Avec son suppléant, Jacki Sockeel, elle martèle qu'elle « ne cultive pas les petites fleurs et le rêve ». Celui de la classe des bobos. « Absolument tout le monde est concerné par l'écologie. Le petit monsieur qui veut aller chercher sa volaille veut aussi manger sainement. » Alors sous la bannière d'Europe-Écologie « un parti politique avec de réelles ambitions », Marie-Françoise Peenaert, habitante de Nortkerque, en veut plus pour son canton. « Du bon travail a été effectué mais pour nous, écologistes, on peut faire beaucoup plus, l'écologie politique n'est pas un leurre. » L'ancienne enseignante veut du bio et pas à 0,5 % dans le département. « Il faut trois ans de conversion pour un agriculteur, le conseil général doit les soutenir financièrement et développer la filière. » Elle évoque la création d'une association de petits éleveurs et même d'un abattage artisanal. Le prix pour que le bio atterrisse dans les assiettes à la cantine.

La candidate veut aussi des pistes cyclables à Nortkerque par exemple, du centre du village jusqu'au collège et pourquoi pas de Nouvelle-Église à Oye-Plage ? « Rien que pour aller chercher du pain avec mes petits-enfants, on est obligé d'être sur la route ! » Elle s'indigne, son suppléant aussi. « La route entre Saint-Folquin et Gravelines a été refaite il y a deux ans, rien n'a été prévu pour les pistes cyclables. »

L'éternelle militante écologiste pense à la jeunesse, se désole : « Combien de jeunes en bicyclette ont eu des accidents ! Les pistes cyclables, c'est faisable ». Elle relève avec ironie que « c'est bien de construire plein d'équipements sportifs mais que le premier sport pour un gamin, c'est de prendre sa bicyclette ».

Marie-Françoise Peenaert parle de gares d'échange pour encourager le covoiturage. Elle souligne : « L'écologie est l'avenir du social ». La candidate refuse « un canton dortoir » et promeut les emplois verts. « Écologie et emploi, c'est un mariage de raison. » Trésorière de l'association La Belle Étoile qui vient en aide aux migrants, Marie-Françoise Peenaert veut mettre l'accent sur l'accueil des mineurs étrangers isolés. « L'écologie, c'est redonner du sens à un engagement collectif. »

PAR CHLOÉ TISSERAND
La Voix du Nord

Marie-Françoise Peenaert est la candidate d'Europe Ecologie dans le canton d'Audruicq (Nord Littoral)


''NORD LITTORAL, samedi 5 mars 2011''

marie-fran.jpgNouvelle-Eglise: lancement de campagne de la candidate d'Europe Ecologie

Marie-Françoise Peenaert, « pour une ruralité active et écologique »

Marie-Françoise Peenaert est la candidate d'Europe Ecologie à l'élection départementale dans le canton d'Audruicq. Jacki Sockel est son suppléant.

Elle fait campagne sur le développement des associations et des pistes cyclables. « On fait tout pour développer les associations sportives et la pratique des loisirs chez les jeunes - ce qui est très bien -, remarque Marie-Françoise Peenaert. Mais la première des activités physiques à faire pratiquer aux jeunes n'est-elle pas de se rendre à l'école, en ville, au gymnase ou autre, à pied ou à bicyclette ? C'est pourquoi nous devons, dans nos villages, développer les pistes cyclables pour leur permettre d'aller en toute sécurité. » Le développement de réseaux cyclables sécurisés est l'une des priorités de la candidate d'Europe écologie à l'élection départementale sur le canton Audruicq : « Dans les communes du canton, pour aller à l'école, au marché, à la pharmacie, à la gare ou pour tout autre déplacement, la voiture est nécessaire. Notre canton ne possède aucune piste cyclable. Pourquoi ne pas en aménager ? Pourquoi ne pas mettre en oeuvre une voie verte ? » Le nombre de voitures stationnées sur les parkings et autres emplacements sauvages témoigne des possibilités de développer le covoiturage sur le canton. « Nous voyons aux abords des gros axes routiers de nombreuses voitures en stationnement, décrit Marie-Françoise Peenaert.

Pourquoi ne pas encourager ce covoiturage naissant par la construction de gares d'échanges ? Pourquoi ne pas en confier la gestion à une association locale ? C'est faisable. Il faut encourager ce genre d'initiatives. » C'est l'autre voie privilégiée par Marie-Françoise Peenaert et Jacki Sockeel, son suppléant : le développement des réseaux associatifs « pour une ruralité active et écologique ».

Retraitée de l'enseignement, la candidate écologique est l'épouse d'un agriculteur, lui aussi retraité.

Non à un « canton dortoir »

La ruralité est logiquement au coeur de ses préoccupations, mais elle entend la faire rimer avec modernité : « Oui, oui mille fois oui, il faut du bio dans les assiettes. Il faut donc favoriser la production locale. Si dans notre département, l'agriculture occupe une grande place, seul 0,5 % de la production est issu de l'agriculture biologique. » Marie-Françoise Peenaert assortit chacune de ses revendications d'un exemple concret : « Sur le marché hebdomadaire d'Audruicq, de nombreuses jeunes volailles sont vendues. Par cet achat les personnes espèrent obtenir une bête adulte de qualité. Il leur est toutefois impossible de trouver des aliments bio. Il faut donc impulser la dynamique pour produire et manger bio. Une association de petits éleveurs ne serait-elle pas pertinente ? Et pourquoi pas en plus la création d'un abattage artisanal ? »

Ces candidats ne sont néanmoins pas uniquement préoccupés par la défense de l'environnement. « Ecologie et emplois vont de pair, souligne Jacki Sockeel. C'est un mariage de raison. De nombreux rapports démontrent que les transports publics, les économies d'énergie positive créent plus d'emplois que beaucoup d'industries traditionnelles comme lautomobile, l'agriculture intensive ou l'exploitation des énergies fossiles. Les emplois issus de l'économie verte seront les plus porteurs dans les années qui viennent et le Conseil général doit plus encore favoriser les nouvelles filières et aider à la formation professionnelle. »'' Farouchement opposée à l'idée d'un « canton dortoir », Marie-Françoise Peenaert entend peser à l'assemblée départementale en obtenant « le plus de voix possible ».

Nord Littoral

lundi 8 novembre 2010

Le bel envol d'Europe Ecologie Calais


Calais_Ecologie5.jpg"Europe Ecologie, la mayonnaise prend", titrais-je alors dans l'un de mes billets. Les articles consacrés à nos candidat(e)s pour les cantonales, dans les quotidiens locaux et à la télévision locale, confirment amplement cette impression de renouveau politique et d'évènement politique.

Nous avons en effet un potentiel énorme. Moi, j'y travaille de mon côté avec mes ami(e)s qui hésitent parfois encore à nous rejoindre. Tout le monde joue le jeu, les Verts, Cap21, les écologistes démocrates, les associatifs de l'écologie locale et les non-cartés qui rejoignent aujourd'hui Europe Ecologie. L'esprit de consensus existe bel et bien. Les candidatures aux cantonales de 2011 en témoignent.

A l'interne, c'est Francis Gest qui traduira le mieux notre enthousiasme commun: « On se retrouve enfin ! Nous nous associons tout comme l'ont fait José Bové, Cécile Duflot, Daniel Cohn-Bendit et Eva Joly. »

Indéniablement, quelque chose se passe politiquement, et c'est du côté des écolos que ça se passe.

A ceux qui s'étonneraient de ne pas me voir dans la liste des candidats, j'avoue avoir eu envie de repartir pour les cantonales sous les couleurs d'Europe Ecologie.

Pas dans un esprit de compétition (pourtant j'adore la politique et j'ai encore beaucoup d'envie). Il se serait agi pour moi, si je m'étais éventuellement présenté, de rallier à nous les nombreuses compétences extérieures aux Verts qui font partie de notre diaspora écolo mais qui hésitent encore, soit parce qu'ils ne se sont jamais retrouvés dans le parti des Verts soit qu'ils attendent encore des signes de ce nouveau mouvement en construction. Un peu comme un signal de réconciliation entre écologistes et donc comme un engagement personnel fort dans la construction de ce nouveau mouvement. L'essentiel est quand même là, dans cette construction du rassemblement des écologistes, inédite et audacieuse dans son organisation démocratique.

Chez les écologistes locaux, chez les écologistes enfin rassemblés devrais-je dire, toutes les personnalités ont leur légitimité. Si elles s'affrontent, cela devient une lutte des egos, comme dans les autres partis. Elle n'avait pas lieu d'être chez nous, à l'aube de notre rassemblement. D'autant que nous réussissons cet exploit de concrétiser non seulement la parité hommes-femmes mais de respecter, dans un parfait équilibre et dans un réel esprit de consensus, les différentes sensibilités composant notre comité local... Il fallait le faire. Nous l'avons fait !

Essai à transformer maintenant dans les urnes !

La Voix du Nord

Nord-Littoral

Calaisis TV


Jean-Marc Ben

Les écolos sous une même bannière (NL)


Nord Littoral, lundi 8 novembre 2010

les-ecolos.jpgL'heure du rassemblement a sonné pour les écolos du Calaisis. « On se retrouve enfin ! » se félicite Francis Gest, signalant que les Verts, sans cesser d'exister, avancent désormais sous la bannière d'Europe écologie : « Nous nous associons tout comme l'ont fait José Bové, Cécile Duflot, Daniel Cohn-Bendit et Eva Joly. »

Un logo commun pour une ambition commune, conquérir les six sièges du Calaisis au conseil général bientôt disponibles par les voix de urnes.
Au passage, les candidats insistent sur leur attachement à la parité. Sur les cinq candidats titulaires déclarés, trois sont des femmes. Les candidats pour le canton d'Ardres restent à déterminer.

Si les militants estiment que l'écologie est bien représentée au conseil régional, il n'en va pas de même au conseil général du Pas-de-Calais. Les candidats entendent naturellement y remédier.

Marie-Françoise Peenaert, candidate dans le canton d'Audruicq, déplore que sur les 86 000 hectares de surface agricole, seulement 0,20 % soit consacré à l'agriculture bio : « Il faut trois ans pour bâtir une exploitation bio. Les agriculteurs volontaires ont besoin de l'aide du département » à son goût, trop de terres agricoles deviennent des terrains à bâtir. Enfin elle estime qu'il faut intensifier les modes de transport non polluants et qu'il faut oeuvrer pour la mobilité des jeunes en milieu rural.

Candidate à Calais est, Valérie Robillard pense que nos modes de production de ne sont pas viables, « l'écologie est le seul rempart à la dégradation de la vie. » Si elle déplore l'absence d'élus verts à l'assemblée départementale, elle reconnaît toutefois des qualités à l'agenda XXI : « on y trouve de bonnes intentions sur le respect de la saisonnalité et la promotion du bio dans les cantines scolaires, mais il faut aller plus loin. » Tous ensemble, les candidats d'Europe écologie expriment leur grande méfiance à l'égard des projets de développement du Calaisis. Ils assurent que l'aéroport de Marck « est bien tel qu'il est, son développement n'est pas nécessaire. » Même méfiance à l'égard de Calais Port 2015 : « l'incertitude est totale quant à son impact environnemental, assure Christian Louchez. C'est un projet pharaonique qui n'aura pour conséquence que l'augmentation du trafic maritime. » En tant que candidat dans le canton de Calais nord-est, Christian Louchez énumère ses chevaux de bataille : la protection du littoral, la protection de la biodiversité, et l'écomobilité, soit les modes de transport non polluants.

Suppléante de Benoît Bouché, Sylvie Biguet estime qu'il y a urgence tant en termes de social que d'écologie. Elle déplore que « les citoyens ne soient pas mieux associés aux projets de la cité » et aspire « à d'autres modèles de développement ». Le benjamin de la troupe, Benoît Bouché, trente ans, partage évidemment les convictions de ses camarades écologistes, mais entend aussi délivrer un autre message : « il est temps que la classe politique se rajeunisse enfin. »

Grégory FAUCQUEZ

dimanche 7 novembre 2010

Europe Écologie présente des candidats dans l'ensemble des cantons du Calaisis (VDN)


LA VOIX DU NORD, dimanche 7 novembre 2010

| POLITIQUE |

europe-Ecologie-presente-des-candidats.jpgUn rassemblement de militants de sensibilités différentes, Europe Écologie y travaille depuis un certain temps.

C'est du moins ce que précise Francis Gest, Vert historique, en commentant le rapprochement qui s'est opéré sous la bannière d'Europe Écologie. «Nous sommes des forces d'origine différente, mais qui se réclament toutes de l'écologie. Nous avons eu parfois des divergences mais, enfin, on se retrouve».

En l'occurrence, les responsables locaux d'Europe Écologie se retrouvent dans la perspective des prochaines élections cantonales, auxquelles ils ont décidé de participer.

Pour répondre à «une urgence écologique», Europe Écologie défendra en particulier l'idée d'une écologie apparaissant comme «le seul rempart à une dégradation de la vie». Dans ses grandes lignes, le programme de la formation propose ainsi une «agriculture saine et biologique, un arrêt des politiques favorables au tout-voiture et le développement de mode de transport alternatif. Il s'agit d'une manière générale de proposer un autre modèle de développement qui, au-delà de l'écologie, apporte aussi des réponses aux vraies questions sociales».

Europe Écologie estime que l'élection d'un de leurs candidats au Conseil général permettrait de représenter réellement la population.

La formation annonce d'autres rendez-vous pour exposer un programme précis aux électeurs, en précisant que la question du développement du port à l'horizon 2015 devra être soulevée, de même que l'extension de l'aéroport de Calais-Marck, à laquelle les candidats se déclarent déjà opposés.

• P. M.

Francis Gest (suppléante, Véronique Boutin) candidat sur le canton Calais-centre
Marie-Françoise Pennaert (suppléant, Jacki Sockel), candidate sur le canton d'Audruicq
Valérie Robilliard (suppléant, Jacques Goubelle), candidate sur le canton Calais-Est
Christian Louchez (suppléante, Valéry Rumigny), candidat sur le canton Calais Nord-Ouest
Benoît Bouché (suppléante, Sylvie Biguet), candidate sur le canton Calais Sud-Est.

Seuls les candidats qui se présenteront à Ardres ne sont pas encore désignés.