Le blog de Jean-Marc Ben

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Tag - Le Chênelet

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jeudi 27 janvier 2011

Un horizon alimentaire pour chacun


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2011 : Equipés pour avancer ?

- Le Manuel des jardiniers sans moyens est désormais en libre téléchargement.
- Une formation des ambassadeurs du jardinage et du bien-vivre alimentaire est programmée pour mars prochain.
- Le kit d’animation pour une conscience sociale de l’alimentation est en cours d’achèvement.

Tout cela sur http://www.chenelet.org/horizon

En attendant nos prochaines rencontres, meilleurs vœux 2011

mardi 25 janvier 2011

Pose de la première planche d'éco-logements sociaux par le Chênelet (Nord Littoral)


Deux maisons d'un genre nouveau qui en appellent d'autres

NORD LITTORAL
mardi 25.01.2011

deux-maiso-4d3db729_jpg.jpgA l'occasion de la pose de la première planche des deux logements sociaux en écoconstrucion, Natacha Bouchart a marqué son intention de voir des maisons de ce genre nouveau à Calais essaimer dans d'autres quartiers de la ville.

« C'est la première fois dans notre ville que le Chênelet vient construire une de ses maisons, s'est félicitée le maire de Calais, Natacha Bouchart, lors de la pose de la première planche de ces deux logements (lire notre édition d'hier). Ces logements répondent à un souci écologique, social et d'insertion qui colle aux attentes des habitants. « C'est au Beau-Marais que l'on a décidé de lancer cette opération innovante, c'est un quartier en pleine mutation ».

Pour permettre à la Foncière Chênelet de mener à bien ce projet, la municipalité lui a d'ailleurs concédé un bail emphytéotique.

« François Marty a des idées géniales mais qui ne rentrent pas toujours facilement dans les cadres de l'administration. Ce projet s'inscrit parfaitement dans l'idée que je me fais des nouvelles formes que doivent prendre les logements sociaux », a poursuivi Natacha Bouchart, qui envisage très sérieusement d'étendre cette première expérience à d'autres quartiers de la ville : « J'aimerais bien que le Chênelet construise des maisons de ce type dans l'éco-quartier Descartes. On peut aussi imaginer de construire des logements sociaux dans d'autres endroits, quand des friches se libèrent ».

En quelques semaines, les panneaux de bois et la toiture végétalisée vont donner forme aux deux maisons qui adoptent aussi des innovations. Un système d'évacuation de l'air, commun aux deux habitations, sera alimenté par des cellules photovoltaïques. Le prix de revient du chantier (480 000 euros TTC) est financé à 20 % par des subventions, à 30 % par des fonds propres du Chênelet et à 50 % par des prêts. Les actionnaires du projet sont de nature très différente, des banques traditionnelles à la Fondation Abbé Pierre.


Par et pour des gens du quartier

Pour François Marty, le président du Chênelet, ce chantier est une preuve marquante de la force de l'insertion : « La moitié du prix de ces maisons vient de la main d'oeuvre composée à 70 % de gens en insertion. On fait travailler des gens du quartier et ce sont des gens du quartier qui vont y habiter ». La municipalité avoue d'ailleurs avoir été très sensible à ce volet insertion.

Pour ce chantier, le Chênelet a aussi décidé d'élargir l'étendue de ses compétences : « Jusque là, on construisait nos maisons pour les autres. Aujourd'hui, nous sommes agréés par l'Etat pour être bailleur social », se félicite François Marty. Le Chênelet va travailler avec les services de la ville pour sélectionner les familles qui s'installeront dans les deux maisons de l'avenue Saint-Exupéry. « C'est important pour nous d'accompagner les qui gens qui vivent dans ces maisons, insiste Pierre Gaudin. Il y a tout un travail à effectuer pour que les gens sachent utiliser ces maisons pour écraser les charges ». Sous sa nouvelle casquette de bailleur social, la Foncière Chênelet explore déjà plusieurs pistes pour les choisir. Les maisons seront livrées en juin prochain.

J.-F.D.

Cliquer pour relire l'article "Ecologique et solidaire, le réseau Chênelet Construction à Landrethun-le-Nord"

lundi 27 décembre 2010

Le Chênelet lance l’éco-bungalow (NL)


NORD LITTORAL, lundi 27 décembre 2010

Une alternative aux cabanes de chantiers industrielles

Le Chênelet se lance dans l'« éco-bungalow »


le-chenelet.jpgLes bungalows sont conçus pour être montés par des gens sans expérience particulière.

Concurrencer les ténors des bungalows industriels n'est pas donné à tout le monde. Le Chênelet et SPL (société des palettes du Littoral) ne se sont pas véritablement fixé ce challenge mais ils travaillent sur un projet de bâtiment modulaire construit en bois, une formule séduisante et adaptée à de multiples usages.

Lors d'un voyage en Finlande, François Marty, le responsable du Chênelet, est tombé sous le charme des cabanes de bois multicolores qui fleurissent dans le moindre recoin des pays scandinaves. Il a vite été convaincu par les qualités esthétiques et les performances techniques en terme d'isolation de ces cabanons.

De retour sur la Côte d'Opale, François Marty a réuni autour de la table ses petits camarades du Chênelet et de SPL pour imaginer une déclinaison qui permettrait de conjuguer des thèmes qui leur sont chers : l'écologie, l'économie solidaire et l'insertion.

« J'avais déjà eu des discussions avec des représentants de grandes sociétés, des entreprises de travaux publics par exemple, qui ne savaient pas comment impliquer dans leurs chantiers des gens qui sont en insertions », raconte François Marty. Or l'insertion est un pilier du Chênelet (lire plus bas).

Le projet a doucement pris son envol au début de l'année, d'abord sur le papier, avant de s'ébaucher à l'approche de l'été.

Pour l'instant, le bungalow imaginé par les équipes du Chênelet et de SPL existe sur le papier mais surtout sur le site de Landrethun-le-Nord. « On a collé deux cellules qui abritent le pressoir à pommes », précise Pierre Gaudin, plus spécialement chargé des projets de construction des éco-logements.

Ce projet de bungalow offre un double avantage : « Ça permet aux gens qui viennent chez nous de découvrir le monde du BTP, on sait que c'est un secteur où il y a un déficit de main d'oeuvre. » Parallèlement, les gens du BTP découvrent de nouvelles perspectives avec l'approche particulière du Chênelet.


« Beau, sain et confortable »


Comme pour les autres types de constructions, l'accent est mis sur la pré-fabrication : « On veut passer un temps minimum sur les chantiers. Tous les bois proviennent des forêts environnantes, ça favorise les emplois locaux, on reste cohérent avec les idées qu'on défend ».

De fait, les bungalows se présentent sous la forme de grosses boîtes : « Ils peuvent être utilisés comme bureaux, comme réfectoires, comme salles de réunion. » « C'est beau, c'est sain et c'est confortable », assure Pierre Gaudin : contrairement aux cabanes de chantier traditionnelles, celles de SPL offrent un confort inégalé. Les modules font 3 m sur 6, soit un peu plus que la surface habituelle, souvent 2,5 sur 6 : « En terme de confort, d'isolation, d'hygronométrie, ça apporte une vraie différence, on se sent moins à l'étroit. On a conçu une cellule dans laquelle on est bien ; généralement, elles sont minimalistes, le confort, c'est triple zéro ». S'y ajoutent de véritables économies pour le chauffage par exemple et une conception astucieuse : « Tout est manuportable. On n'a pas besoin de grue pour transporter les différents éléments, et on n'a pas non plus besoin de permis de construire ».

Le coût reste un critère incontournable, mais il n'inquiète pas outre mesure l'équipe du Chênelet : « On sera toujours un peu plus cher que les modèles industriels mais on propose autre chose. Comme pour nos logements éco-sociaux, on offre un vrai prix et un côté social avec un volet insertion important ».

Plusieurs pistes sont envisagées : « On imagine les vendre ou les louer en proposant le montage par nos équipes ; La location est valable pour des durées d'au moins six mois ; c'est le montage qui coûte cher ».

Le mouvement est d'ores et déjà lancé : après le prototype pressoir à pommes de Landrethun, un autre bungalow va sortir de terre à Blois, dans un jardin de cocagne.

La municipalité d'Arras s'est aussi montrée intéressée par ce type d'installation pour équiper un stade de football en vestiaires. Une grosse société de BTP est aussi pour les rangs pour troquer ses anciens modulaires pour ces cabanes de chantier d'un genre nouveau. « Le reste va se faire par le bouche à oreille » s'attend Pierre Gaudin.

Jean-François DUQUENE


Le Chênelet et SPL gardent leur cap

Un chantier qui favorise l'insertion


chantie-chenelet.jpgLes chalets du Chênelet supportent bien la couleur.

Pierre Gaudin ne s'est pas toujours attaché à construire des maisons en bois, dans son autre vie, il a plutôt oeuvré sous terre : il a travaillé à la Réunion, participé au chantier du tunnel sous la Manche, creusé dans les sous-sols de Marseille, de Lyon ou de Copenhague.

Dans sa nouvelle vie, il utilise ses multiples expériences dans des domaines qu'il ignorait jusque là.

Chargé des projets de construction des éco-logements au sein des multiples branches du Chênelet, Pierre Gaudin vise systématiquement l'insertion dans les dossiers qu'il porte avec ses collègues. Ce souci est donc au coeur du projet des bungalows.

« On évite d'envoyer les gens loin de chez eux pour une longue durée, note-t-il. Au bout de trois ou quatre jours loin de chez soi, ça devient difficile pour les personnes qui n'en ont pas l'habitude. On a conçu les bungalows pour qu'ils puissent être montés en par trois ou quatre personnes en trois ou quatre jours. Ça doit être des chantiers dynamiques ».

Même s'il est large, l'usage de ces cabanes d'un nouveau genre est cadré par le Chênelet : la transformation en sanitaires nécessiterait des travaux plus compliqués et l'équipe ne souhaite pas les voir utiliser en logements d'urgence. La philosophie du projet ne va pas dans cette direction.

« La grande idée, c'est de proposer un bungalow à de grandes sociétés de travaux publics ou de BTP qui ne peuvent pas employer des personnes non qualifiées. Ces entreprises ne peuvent donc pas répondre à des marchés publics qui ont ces contraintes. Notre idée, c'est de mettre à leur disposition des bungalows de chantiers montés par des personnes qui sont en insertion chez nous ».


Cliquer pour relire l'article "Ecologique et solidaire, le réseau Chênelet Construction à Landrethun-le-Nord"