Le blog de Jean-Marc Ben

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

Tag - Environnement

Fil des billets

vendredi 13 novembre 2009

"Naturalistes Sans Frontière" installe des nichoirs Résidence Touraine à Calais

Un grand coup de chapeau à Habitat 62/59 qui donne aujourd’hui l’occasion à Naturalistes Sans Frontière (NSF) de parler des espèces menacées, l’hirondelle de fenêtre en particulier. Poser 30 nichoirs semble anodin et ne pas régler la problématique du déclin des hirondelles, c’est pourtant un geste fort de la part d’Habitat 62/59, la démonstration que les bailleurs sociaux peuvent jouer un rôle dans notre société allant bien au-delà de la location d’appartements ou de maisons.

Les bailleurs sociaux ont en effet la possibilité d’intervenir concrètement dans la protection de la biodiversité et la réconciliation, le rapprochement de l’homme et de la nature.

Habitat 62/59 l’a bien compris en impliquant les locataires de la Résidence Touraine. Il est évident que la biodiversité sera d’autant mieux défendue que les enjeux seront connus de tous.

016.JPGNSF a profité de cette signature d'une charte pour féliciter les locataires de cette résidence qui se sont portés volontaires pour accueillir un nid sur leur balcon. Philippe Hochart, président de l'association, leur a dit qu'ils ne le regretteraient pas. Il a expliqué que l’hirondelle de fenêtre est un oiseau très proche de l’homme qui finit par reconnaître les personnes qui l’hébergent. Il a d'ailleurs raconté l'anecdote suivante: « A Bois-en-Ardres, depuis 6 ans, un couple d’hirondelles a élu domicile dans l’encoignure d’une fenêtre. Et chaque année l’hirondelle, dès son retour, tapote à la fenêtre jusqu’à ce que le propriétaire l’ouvre. Le volatile pénètre alors dans la chambre, en fait le tour et repart. L’oiseau ne recommencera plus de toute la saison. Surprenant, non ? »

Pour les enfants de la Résidence Touraine, qui auront la chance d’avoir un nid sur leur balcon, c’est une véritable école de la vie, un cours de sciences naturelles à domicile. « Donc avec les hirondelles, que du bonheur ! »

Des projets et réalisations sont aussi en cours avec Logis62 et l’OPH.

003.JPG 013.JPG 004.JPG


jeudi 22 octobre 2009

Eras Metal: mon intervention en conseil municipal (21/10/2009)


Pour vraiment comprendre pourquoi il est important de refuser l’implantation d’Eras Metal, il faut revenir sur la genèse du projet. En tant qu’adjoint à l’environnement de l’ancienne municipalité, je peux dire en connaissance de cause qu’Eras Metal n’a pas joué la transparence. A aucun moment. Voilà un projet qui déclarait s’inscrire dans une perspective de développement durable. De quoi séduire, en principe, les plus écolos d’entre nous, sur le papier en tout cas. J’ai donc remanié le premier projet de délibération en l’amendant de fortes réserves et de demandes précises, également reprises dans un courrier versé à l’enquête publique. Autrement dit, l’avis qui devait être formulé par l’ancienne municipalité le 8 février 2008 n’avait été rendu favorable qu’à la condition, pour Eras, de respecter les recommandations de la ville. Les réponses à nos questions ne sont jamais venues. Même pas une demande de rendez-vous pour en discuter. Puis sont arrivées les élections municipales un mois plus tard, la nouvelle équipe municipale a voulu, à juste raison, reconsidérer le dossier Eras et le conseil municipal du 25 juin 2008, à 45 voix pour et 6 abstentions, s’est réservé le droit de se « positionner défavorablement… en cas d’absence de garanties ». Finalement, une réunion a été organisée le 1er juillet 2009 avec les représentants de l’entreprise, où on a pu percevoir qu’il y avait peu d’évolution par rapport au projet initial. Sur le problème des boues chargées en métaux lourds, le rejet s’effectuerait toujours dans le Bassin Ravisse sans véritable traitement de la pollution. Sur la pollution atmosphérique, on ne peut pas grand-chose contre les dioxines et les furanes, qui ne peuvent être contrôlés en continu (Frédéric MODRZEJEWSKI de la DREAL ex-DRIRE a d’ailleurs confirmé ma remarque). Et le clou de la soirée aura été la non réponse d’Eras Metal sur la question du transport. J’avais en effet rappelé la nécessité d'éviter une rotation importante de camions en utilisant le rail. Penser que le développement économique passe obligatoirement par le développement du transport routier est une hérésie au regard de la crise écologique, du réchauffement climatique, et de l’épuisement des ressources naturelles. C’était aussi un problème de sécurité. Et c’était surtout l’une des recommandations les plus fortes de la municipalité, qu’Eras Metal a totalement ignorée. Evidemment ça ne crée pas un climat de confiance.

Je n’oppose pas l’environnement à l’économie. Mais je ne suis pas pour que notre économie calaisienne se spécialise dans les usines polluantes. Il n’y a pas de quota en ce domaine mais nous avons dépassé depuis longtemps le seuil du raisonnablement soutenable. Avec Eras, la somme des risques est supérieure aux impacts positifs. Regardons désormais vers l’économie verte, c’est une idée qui fait son chemin ; elle seule peut permettre le développement des PME et la création d’emplois durables dans le Calaisis. Ca ne sera pas une surprise. Je vous rejoins sur cet avis défavorable et je suis fier de pouvoir porter cette parole avec le Mouvement Démocrate qui s’est, très tôt, clairement positionné contre Eras.


Jean-Marc Ben


dimanche 27 septembre 2009

Terres Saint-Roch, joyau naturel calaisien

DSCI1274.JPG


Mercredi 23 septembre, les enfants d'un centre de loisirs devaient se retrouver aux Terres Saint-Roch pour y effectuer un nettoyage du site, encadrés par les Guides Nature de Jean-Paul Bué. Invité en tant que président d'honneur de l'association, je m'apprêtais à vivre avec les enfants un grand moment de bonheur en partageant notre amour de la nature dans un site que j'ai contribué à créer avec le Service Ecologie Urbaine de la ville de Calais lorsque j'étais adjoint à l'écologie dans l'ancienne municipalité. Les Terres Saint-Roch, je le dis tout net, c'est notre bébé à nous, élus écologistes, à Ludivine Goidin, responsable du service, et bien sûr à Jean-Paul Bué, le président-fondateur des Guides Nature, mais ancien du service aussi, mon collaborateur de toujours, devenu au fil du temps simplement mon ami. Aujourd'hui, notre seul but est de consolider ce formidable outil de prise de conscience environnementale et d'en faire profiter les calaisiens, jeunes et moins jeunes. De ce point de vue, les nouveaux élus s'inscrivent parfaitement dans la continuité du travail que j'avais entrepris en tant qu'adjoint référent de l'époque. Je ne dis pas cela par nostalgie ou pour coller une ou deux trois réalisations à mon compteur, mais pour assurer la nouvelle équipe municipale de mon soutien constructif à tout ce qui va vraiment dans le sens de l'environnement. Ceux et celles qui lisent mon blog savent aussi que je reste critique sur certaines décisions prises par le maire et certains de ses adjoints. Ce n'est pas par opposition systématique (je laisse ça à d'autres) mais parce que je laisse parler avant tout ma sensibilité, écologiste avant tout. Sur les Terres Saint-Roch, ce mercredi, l'harmonie était totale, avec Paula Marcq, adjointe en charge des quartiers, et Marcel Pidou, conseiller municipal délégué en charge de la sécurité et de la prévention de la délinquance, vice-président de Cap Calaisis.

Cet écrin de verdure avec son plan d'eau est admirable, c'est un petit poumon vert dans la ville et un support pédagogique extraordinaire pour une meilleure prise en compte de la faune et de la flore locales, très riches. J'en ai suivi l'aménagement paysager, j'ai rectifié les quelques déviances que certains voulaient lui faire prendre. C'est la nature que j'ai voulu alors faire gagner. Nous y sommes arrivés. C'est donc avec beaucoup d'émotion que je me suis rendu sur les lieux, avec mes homologues élus, pour partager d'abord, pour réfléchir ensuite à la préservation du site et, plus généralement et symboliquement, de notre environnement planétaire.

Malheureusement l'opération de nettoyage n'a pu avoir lieu. Nous avons appris sur place que le plan d'eau a été pollué par vraisemblement un solvant, de couleur bleue. En vertu du principe de précaution, en attendant le résultat des analyses, l'accès au site a été fermé. C'est normal. Par contre la rencontre entre élus, enfants, parents d'élèves et associatifs a bien eu lieu, avec pas mal d'échanges qui ont montré l'attachement de chacun à ce site redevenu naturel par l'action de quelques passionnés. Avec une occasion de photo de famille. Je vous l'offre.


Jean-Marc Ben

vendredi 25 septembre 2009

"En ville sans ma voiture ?", c'est fini !


LA VOIX DU NORD, dimanche 20 septembre 2009


EN VILLE AVEC MA VOITURE...


Calais est une ville exemplaire en matière de développement durable. Si, si, c'est Natacha Bouchart qui le dit sur un grand panneau à l'entrée du parc Saint-Pierre.

C'est bien pour cela que l'opération « En ville sans ma voiture », qui a existé jusqu'à l'année dernière, n'aura pas lieu cette année.

C'est bien pour cela que la ville continue de multiplier les déplacements en voiture.

C'est bien pour cela que la digue a été rendue aux automobilistes.

Pour équilibrer son bilan carbone, la ville a intérêt à faire fort pour les Journées de l'environnement...

A. M.


ss_voiture_copie.jpgLa journée "En ville sans ma voiture" avait été lancée en 1998 sous l'impulsion des élus écologistes de la majorité municipale, moi-même, en tant qu'adjoint à l'environnement, et Christian Louchez, conseiller municipal délégué en charge des transports. La ville de Calais avait d'ailleurs été primée "ville pionnière" par le Ministère. C'était devenu un rendez-vous incontournable du monde de l'environnement, attendu par tous comme l'occasion de vivre un centre-ville calme, respirable et convivial, et surtout comme le moment privilégié d'une prise de conscience environnementale. Pour les élus, il s'agissait d'accompagner les actions municipales en cours ou de les susciter, comme une sorte de tableau de bord, de carnet de route. Ne le cachons pas, rendre l'évènement annuel maintenait une pression environnementale sur les élus qui ne sont pas naturellement écolos, vous savez ces élus qui préfèrent construire des parkings au coût astronomique et qui ne serviront parfois pas, plutôt que des pistes cyclables qui ne nécessitent en général qu'un simple coup de peinture. Sous l'ancienne municipalité, même avec des rapports de force parfois difficiles avec le reste de la majorité, les écologistes ont réussi (partiellement) à faire avancer l'écologie dans les politiques publiques, grâce aux évènements annuels mis alors en place.

Supprimer cette journée "En ville sans ma voiture" est une rupture. Les "Journées de l'Environnement" deviennent de plus en plus riquiqui, et vidées de leur sens premier, tout au plus un prétexte pour occuper l'espace Monoprix. La liste commence à être longue de dénis d'environnement, je ne prononce même pas le mot d'écologie qui va sans doute devenir tabou au fil des années...

Madame le Maire n'a pas évoqué cette suppression dans sa communication générale au conseil municipal du 16 septembre. Simple oubli ou désintérêt ?

On va verdir le discours, on va faire de belles expos de photos pour nous montrer l'état de l'environnement dans le monde, comme pour rassurer le bon peuple que c'est bien pire ailleurs... Et on continuera comme avant, ou pire encore, en supprimant ce qu'il restait de valable pour entretenir notre conscience environnementale, parce qu'il y a une urgence écologique déjà entrée en action, elle !

Si, si ! On continuera de parler écologie et environnement, mais pour "amuser la galerie", comme aux dernières "Journées de l'Environnement" où, à propos de l'introduction du bio dans les cantines scolaires proposée par les écologistes et le MoDem, l'adjoint à l'environnement renvoie le sujet aux calendes grecques et à un début de réflexion... pour plus tard. Comme s'il fallait encore réfléchir !

Si, si ! On nous avait dit que la digue rendue aux automobilistes, c'était une simple expérience, et que le sujet serait revu si nécessaire.

Quid de la politique du vélo ? L'adhésion au Club des Villes Cyclables est supprimée et dans le même temps, on fait la réfection des chaussées comme Avenue Blériot... à l'exception des bandes cyclables ! Je l'avais déjà dénoncé en 2007 (voir mon ancien site). Nouvelle municipalité, mêmes méthodes parfois !

Après la venue de la scénariste (calaisienne) de "Home", Isabelle Delannoy, j'aimerais qu'on se souvienne de ses paroles:
"Le développement durable est un investissement, financier mais aussi intellectuel"

PS: Je propose qu'on fasse une expo photos sur toutes les Journées "En ville sans ma voiture ?" depuis 1998. En souvenir... Et qu'on demande l'avis de la population... Accessoirement...

Jean-Marc Ben


J'ajoute à ce billet la lettre ouverte de Patrick Darcheville parue le 16 septembre 2009 dans Nord Littoral, qui montre bien la nécessité d'une vraie politique du vélo sur Calais. A moins de penser que tout a déjà été fait par l'ancienne municipalité (ce que je ne pense pas moi-même), la nouvelle municipalité serait bien avisée de mettre en place un plan local de développement du vélo, avec l'aide des associations référentes (Opale Ecologie Cyclo, Calais Vélo Insertion).

000.jpg

samedi 15 août 2009

Naturalistes Sans Frontière à la 13ème Nuit Européenne de la Chauve-Souris


NSF va participer à la 13ème Nuit européenne de la Chauve-Souris en partenariat avec le Conservatoire des Sites Naturels du Nord et du Pas-de-Calais, la Coordination Mammalogique du Nord de la France, l'Office de Tourisme de l'Ardrésis et de la Vallée de la Hem, la Maison de la Flore et la Commune d'Ardres.

logonuitnet.jpg
Nous vous invitons à la Nuit Européenne de la Chauve-souris. Des ateliers pour mieux apprendre à connaître ces petits mammifères vous seront proposés l'après-midi (de 15h à 18h). La soirée sera consacrée à une courte projection suivie d'une sortie afin d'observer les chauves-souris sur leur territoire de chasse (de 20h à 23h). Battement libre de 18h à 20h.

Venez nombreux à la Nuit Européenne de la Chauve-souris qui se déroulera à 15h00 le vendredi 28 août 2009 à la Chapelle des Carmes d'Ardres. Cette découverte du monde des chauves-souris est très intéressante et gratuite.

Par ailleurs, NSF sera également présente à Wimille le 6 septembre de 10h00 à 19h00 (stand) pour la Fête du Parc Naturel Régional (Plaine d'Houlouve)

Signalez-nous votre participation en envoyant un mail à sdevos@aliceadsl.fr.


Partager sur Facebook

Visite guidée des terres Saint-Roch avec Jean-Paul Bué (Nord Littoral)

Visite guidée des terres Saint-Roch

Sortie nature pour les petits calaisiens

Nord Littoral, vendredi 14 août 2009

sortie-nature.jpgA la demande, les guides nature de Saint-Roch expliquent l'environnement aux enfants des centres de loisirs calaisiens. Ils ont également différents projets d'envergure sous le coude

« Vous savez ce que c'est les pissenlits les enfants ? » Cette question enthousiaste vient de Jean-Paul Bué, président des guides nature de Saint-Roch.

En grand passionné, il a créé plusieurs affiches explicatives spécialement pour les enfants des centres de loisirs du Calaisis. Les plus âgés du Claepp pêchent pendant que les petits Galopins et Filous de Matisse et Espace-Fort apprennent à observer la nature qui les entoure dans le parc Saint-Roch. Ce bout de verdure en pleine ville, coincé entre le Fort-Nieulay et l'autoroute A16, a de quoi étonner les enfants qui habitent parfois à moins de 100 mètres de là. Ils n'y ont jamais mis les pieds depuis son réaménagement par la municipalité il y a quelques années. Pourtant l'endroit présente de nombreuses variétés de plantes et d'espèces animales comme les oiseaux et les poissons qui font le bonheur des pêcheurs du Fort-Nieulay, qui s'acquitte d'un droit de 10 euros à l'année pour "taquiner le bouchon" sur un plan d'eau de 25 000 mètres carrés. Evidemment ça attire du monde.

Expliquer et sensibiliser
« La flaque est un support pédagogique à l'éveil de la nature. » Jean-Paul Bué le répète et le fait également vivre puisqu'il truffe ses interventions d'anecdotes sur chaque plante. Vous saviez vous que le coquelicot était un parfait anti-rides et qu'il pouvait aussi servir de masque pour les cheveux ? Vous saviez pourquoi les Anglais l'avaient pris pour emblème ? Non. Voilà pourtant le genre d'explication que donne volontiers le guide aux plus petits. « Vous voyez le bouton d'or, la petite fleur jaune qu'on glisse sous notre menton pour savoir si on aime le beurre ; il faut savoir que c'est une fleur toxique, qui peut vous rendre malade si vous l'avalez ». Il illustre ses petites histoires avec des fleurs fraîchement cueillies dans le parc. Son but n'est pas de faire peur mais d'avertir et de conseiller pour les futures sorties natures en famille. Les enfants suivent le cycle de l'eau, comme celui des déchets recyclés, ils savent maintenant que leurs bouteilles en plastique peuvent être transformées en mobilier urbain ou tuyau de canalisation. Ils découvrent aussi les graines plantées en juin, en fleur, prêtes à accueillir les abeilles du parc. Et à ce sujet encore, l'ancien monsieur Environnement de la ville y va de son anecdote : « Si l'abeille disparaît, il ne restera plus que quatre ans à vivre à l'homme ». Tout ce qu'il raconte a un but : « C'est important d'insister. A cet âge-là, on rentre à la maison et on raconte sa journée à papa-maman, c'est comme ça qu'on arrive à sensibiliser toute une famille ». Et cela marche puisque les enfants s'investissent dans les différents projets menés par les guides nature de Saint-Roch. Les 6-12 ans du Claepp ont réalisé un livret pour présenter aux promeneurs les espèces les plus communes d'oiseaux, de plantes et de poissons présentes sur les terres Saint-Roch. Ils ont également fabriqué des bouquets de fleurs avec les déchets récupérés dans le parc ; des créations qui ont vocation à montrer qu'un objet peut avoir plusieurs utilisations et donc, plusieurs vies. « On joint l'utile à l'agréable, on mélange le recyclage et l'art, c'est ça qui capte l'attention, les randonnées et les visites avec des explications rébarbatives et ennuyeuses, ça ne les interpelle pas le moins du monde ».

Deux projets de grande envergure pour 2010
Les guides de Saint-Roch vont prochainement étendre leurs activités sur d'autres zones à Calais. L'association a reçu des subventions de ses présidents d'honneur, Maïté Friscout, adjointe déléguée à la jeunesse, Paula Marcq, adjointe déléguée à la vie des quartiers, et Bernard Lelièvre, conseiller municipal. Des subventions qui serviront à réaménager un espace vert proche du lycée du Détroit et un autre sur le terrain dit de la Chaufferie, à côté de la zone Marcel-Doret. Tout un quartier sera mis à contribution. Le centre social s'occupera du bois pour le terrain de pétanque, les enfants du Beau-Marais et les jardiniers de la ville s'occuperont du fleurissement, des spécialistes réintroduiront des batraciens. Les élèves des Dentelliers et du lycée du Détroit seront également mis à contribution à travers diverses actions : rénovation d'un observatoire, parc de jeux, création d'une mare. Le projet, mené à bout de bras par les guides nature, est déjà en pourparlers avec la mairie depuis plusieurs années, mais le changement de municipalité en 2008 a retardé l'échéance. Si tout se passe bien, l'inauguration aura lieu courant 2010. Calais sera alors munie de deux nouveaux espaces verts en plus des parcs Saint-Pierre, Richelieu et des Terres Saint-Roch.

Margaud DECLEMY

jeudi 13 août 2009

Ecologique et solidaire: le Réseau Chênelet Construction à Landrethun-le-Nord


logoCheneletDetourBlanc.bmppdf.pngChênelet 1 pdf.pngChênelet 2

Créé en 2008 sous l'impulsion de François Marty et d'organisations cofondatrices, le Réseau Chênelet Construction a pour objectif d' essaimer en France la création de logements sociaux sains, confortables et à charges maîtrisées.

Conformément à sa charte, le réseau Chênelet Construction réunit les opérateurs souhaitant participer concrètement à la création des logements de sa gamme, en respectant 3 volontés communes:

• Rendre la performance environnementale de l'habitat accessible à tous, en recourant aux solutions de l'écoconstruction et en utilisant les matériaux écologiques localement disponibles ;

• Agir pour l'économie solidaire, en recrutant des personnes pas ou peu qualifiées, en difficulté sociale et en développant l'emploi local ;

• Intervenir prioritairement pour le logement social, afin que les avancées environnementales bénéficient aux personnes les plus concernées par les enjeux de santé publique et d'économie domestique.

• Donner un sens « palpable» et «désirable » au développement durable, en redonnant de la valeur aux choses vitales et par là même aux gens.

Chênelet Construction c'est aussi une assistance apportée aux élus, commanditaires et prescripteurs pour assurer aux projets les conditions économiques, juridiques et foncières nécessaires aux réalisations de qualité, en concordance avec les volontés sociétales précédemment décrites.

LE CHÊNELET
28, rue de Moyecques
62250 LANDRETHUN LE NORD - FRANCE

Tél. : 03 21 10 51 16

FrancoisMarty.jpg DominiqueHays.jpg Contacts: fmarty@chenelet.org et dhays@chenelet.org

François Marty  Dominique Hays


mercredi 12 août 2009

L'incident survenu à la centrale suscite des inquiétudes (La Voix du Nord)

l-incident-survenu-a-la-centrale-susci-1846356_jpg.jpgLA VOIX DU NORD Dunkerque, mercredi 12 août 2009

Au coeur du réacteur, la barre d'uranium reste suspendue dans la piscine. Cet incident a provoqué des réactions d'inquiétude.


| NUCLÉAIRE |

Statu quo à la centrale de Gravelines après l'incident de dimanche qui a touché le réacteur n°1 (notre édition d'hier). Les experts analysent toujours le problème pour tenter de trouver une solution et décrocher sans incident la barre d'uranium suspendue dans la piscine du réacteur. De son côté, l'association ADELFA a du mal à croire que les risques sur l'environnement sont nuls.

Depuis dimanche, une barre d'uranium est suspendue comme une épée de Damoclès dans la piscine du réacteur n°1, au-dessus des 156 barres de combustible. En voulant détacher une partie de l'assemblage, dans le cadre d'une opération de maintenance, c'est l'ensemble de la structure qui est sorti de sa base, avec le risque qu'elle se décroche. Une chute sur les autres barres du réacteur serait le pire scénario pour les installations. Alors que la direction de la centrale nucléaire affirme avec force que tout risque radiologique est écarté pour les hommes et l'environnement, l'ADELFA fait part d'un certain scepticisme, rappelant certains propos de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), lorsqu'un cas similaire a été détecté à Tricastin, en septembre. Dans une note du 22 octobre, l'ASN s'interrogeait en ces termes : « Une éventuelle chute d'assemblage pourrait avoir deux conséquences : un risque de criticité, à savoir le déclenchement d'une réaction en chaîne incontrôlée, et un risque de relâchement à l'intérieur et à l'extérieur de la centrale de produits de fission gazeux ». L'ASN précisait toutefois que ce risque demeurait minime en raison de la présence de bore (neutralisant chimique) dans l'eau de refroidissement. L'ADELFA s'étonne alors que l'incident de dimanche ne soit classé qu'au niveau 1 sur l'échelle INES, qui en compte 7. En réalité l'ASN a délivré un classement provisoire susceptible d'évoluer en fonction des opérations de dépannage. Autre réaction d'inquiétude, celle du MoDem de Loon-Plage, qui invite la direction de la centrale à une plus grande transparence : « Quels sont les risques précis ? Quelles actions vont être mises en place ? ». Il est sûrement trop tôt pour répondre.

• A. C.

jeudi 6 août 2009

Grenelle de l’environnement : le texte


La loi relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement, adoptée par l’Assemblée, est publiée au Journal Officiel. pdf.png

jeudi 30 juillet 2009

Rendez la digue aux Rosalies !

Rendez la digue aux Rosalies ! - La Voix du Nord Calais, jeudi 30 juillet 2009


On ne cessera jamais de regretter que la digue Gaston-Berthe ait été rendue aux voitures pendant la saison estivale, à leurs moteurs assourdissants, à leurs fumées d'échappement gâtant l'air iodé, au danger de leur cohabitation avec les plagistes pour rejoindre le sable, les bras alourdis par les sacs et les serviettes. Et que dire des petites Rosalies au volant desquelles s'était assis hier, un groupe d'enfants, à la queue leu leu, obligés de pédaler à côté des véhicules ? Ce serait un beau geste écologique que d'interdire la digue aux véhicules motorisés. Aussi beau qu'une exposition de Yann-Arthus Bertrand.

A.-S.H.


COMMENTAIRE
rosalie-voiture-pedales.jpgJ'avais critiqué la décision municipale de "dépiétonniser" la digue lors de la commission de l’environnement du 10 juin 2008, considérant qu’il s’agissait d’un « retour en arrière incompréhensible qui ne se justifiait pas du point de vue de l’environnement et de la sécurité des familles. La décision de remettre la digue à la circulation automobile n’est en rien une réponse à une demande formulée par la population. Si c’était le cas, on ne refuserait pas le référendum réclamé par les écologistes. La majorité municipale s’honorerait en reconnaissant son erreur ou en organisant cette consultation. Sans doute le premier faux-pas de la nouvelle majorité municipale en matière d’environnement, de tourisme (non durable) et tout simplement d’animation du front de mer.» Voir mon ancien blog.
La même argumentation reste valable aujourd'hui. Madame le Maire serait bien avisée de se mettre en conformité avec son engagement, que je salue, pour le développement durable.

ss_voiture_copie.jpg



mercredi 29 juillet 2009

La Terre vue du Ciel - Y. Arthus-Bertrand

Du 20 juillet au 31 octobre 2009 - CALAIS Parc Saint Pierre - Tous les jours - Entrée libre



terrevueduciel.jpg

D'une qualité esthétique exceptionnelle ! A voir donc.

Mon avis à chaud: je crains, parce que la majorité des panneaux, à 95%, concerne les parties les plus "exotiques" du monde, que le message ne soit quelque peu dévoyé... Que les visiteurs ne soient "logiquement" (et pas "écologiquement") amenés à penser que les choses seraient graves AILLEURS et que notre responsabilité locale ne serait pas en jeu. Que cette exposition ne nous transforme en simples spectateurs du désastre écologique en cours. Que cette exposition ne soit qu'un simple coup médiatique...

Allez ! Je veux croire qu'elle amènera à l'action écologique, de nos concitoyens et de notre municipalité. Sincèrement !

Car l'urgence est là, pour la planète et pour Calais, et pour notre région. Et on peut compter sur moi, et sur nos amis écolos (du MoDem et d'ailleurs), pour aider à faire avancer le schmilblick, en dehors de toute considération politicienne. Qu'on se le dise, à la ville comme à l'agglo ! L'écologie se passe bien de tout clivage politique.

PS: De petits actes significatifs parlent parfois plus que le plus beau des engagements en faveur du développement soutenable dans les discours. J'attends toujours que la municipalité revienne sur son refus (non argumenté à l'époque) d'accorder une subvention à "Naturalistes sans frontières", mais comme s'y est engagée Madame le Maire, suite à mon intervention en conseil municipal, les choses devraient s'arranger pour cette association qui est devenue sur le Calaisis une référence en matière de défense de la biodiversité. Ce qui me choque c'est qu'en parallèle on ait refilé sans discuter 10.000 euros de subvention à L'Association Maritime des Chasseurs, association pourtant friquée (aidée par l'Etat, la région et le député socialiste Gilles Cocquempot), et qu'on n'en ait pas discuté en commission Ecologie. Je ne veux même pas penser à un quelconque passe-droit de clientélisme électoral... Wait and see !

001k.jpg 002k.jpg 004k.jpg



vendredi 10 juillet 2009

NSF sur tous les terrains (Nord Littoral)

Nord-Littoral_10072009.jpg

vendredi 3 juillet 2009

Dossier ERAS à Calais, beaucoup de monde à la réunion publique le 1er juillet 2009

Lu sur le blog de Jean Ségard ===> http://blog.ifrance.com/segard.sangatt/2

UN PUBLIC NOMBREUX A LA REUNION D'INFORMATION SALLE PASCAL LE 1ER JUILLET AVEC ERAS AU MENU

La première constatation évidente est que le sujet intéresse; pour s'en convaincre, il suffisait de voir la salle pratiquement comble. Elle aurait pu être pleine à craquer, archicomble ou bien même être trop petite. En tout cas, les personnes présentes souhaitaient tout simplement être mieux informées sur un sujet somme toute délicat. Il y a bien sûr des éléments positifs et d'autres plus sujets à interrogation légitime. Un cinquantaine d'emplois sont à la clef, ce qui par les temps qui courent n'est pas négligeable. Seulement, dans un tel dossier où l'on parle malgré tout de classement Seveso, dioxine, etc, il est normal de vouloir y voir plus clair. Après la présentation du projet nouvelle mouture, un Questions-Réponses a eu lieu. Parmi les interventions, nous retiendrons celle de Monsieur BOGAERT, Président de l'ADECA, sensibilisé à la présence d'une école non loin de l'implantation prévue, Monsieur le Docteur LEROY, Adjoint au Maire de CALAIS, qui a insisté sur les risques de cancer, ainsi que celle de Jean-Marc BEN, conseiller municipal de CALAIS, qui a rappelé la possibilité d'éviter la rotation importante de camions en utilisant le rail par exemple. Ces trois intervenants connaissent bien leur sujet, ils savent approfondir leur réflexion. Madame Natacha BOUCHART a souligné que la passion devait céder la place à la raison et Monsieur Gavory a rappelé à juste titre que toutes les décisions sont prises dans le cadre et le respect des lois.

Cette première réunion a permis un premier échange fructueux des points de vue, une seconde réunion est prévue pour la rentrée. Tous ceux qui voudront nourrir leur réflexion d'ici là, ne manqueront pas de lire la presse locale et régionale mais aussi d'aller sur des sites spécialisés, et pourquoi pas sur le blog de Jean-Marc BEN, toujours pragmatique dans l'analyse des sujets.


eras1.bmp
INTERVENTION DE JEAN-MARC BEN SUIVIE PAR UN PUBLIC ATTENTIF



eras_2.bmp
PARMI LES PERSONNALITÉS, ON RECONNAÎT DE GAUCHE À DROITE ET AU CENTRE M. GAVORY, SOUS-PREFET DE CALAIS, NATACHA BOUCHART, MAIRE DE CALAIS, ET PHILIPPE BLET, PRESIDENT DE CAP CALAISIS



eras_3.bmp
UN PUBLIC NOMBREUX ET ATTENTIF

Un autre bon blog à ne pas oublier: le blog de Claude Ségard

vendredi 5 juin 2009

"Capitaliser l'écoquartier à l'échelle de la ville"

lemoniteur.jpg
INTERVIEW DE TAOUFIK TSOUAMI

malmo.jpg
Taoufik Tsouami, enseignant chercheur à l'Institut français d'urbanisme et consultant auprès des collectivités, a étudié en profondeur les écoquartiers du Nord de l'Europe. Fort de son expérience, il propose un autre regard sur les écoquartiers.

Quels sont, selon vous, les exigences minimales auxquelles doit répondre un écoquartier ? Il me semble que cette question reflète une approche française, erronée, de ce que doit être un écoquartier. Aujourd'hui, si les collectivités françaises veulent faire des écoquartiers, c'est parce qu'elles ont vu ce qui s'est fait plus au Nord, il y a déjà plusieurs années. Mais ces modèles du Nord de l'Europe ont aussi un effet paralysant car, de France, on ne regarde que le résultat. Alors, à travers le prisme du nord de l'Europe, les projets français de quartier durable nous apparaissent ridicules. Avec le regard focalisé sur les performances, on oublie de voir l'essentiel : le processus de fabrication. Il y a derrière cette approche une sorte d'élitisme consistant à vouloir instaurer un modèle de quartier durable. La question à se poser est : quelque soit ce qui constituera votre écoquartier, en quoi saurez-vous le capitaliser. L'écoquartier, pour être considéré comme tel, doit s'inscrire dans un processus plus large qui se déroule à l'échelle de la ville.

Qu'entendez-vous par capitaliser ? L'écoquartier est le lieu de formation le plus efficace, bien plus que les établissements académiques. Il doit être prévu, en amont, comme un lieu de transfert de compétences. Cela passe par exemple par un choix intelligent des équipes de maîtrise d'œuvre. Il faut choisir un bon mix entre bureaux d'études régionaux et internationaux, pour que les acteurs locaux puissent acquérir des compétences qu'ils pourront réutiliser sur d'autres projets. On peut aussi

Quels autres conseils donneriez-vous aux collectivités qui souhaitent concevoir un écoquartier ? Une maîtrise d‘ouvrage composite est indispensable à la réussite d'un projet d'écoquartier. Depuis les années 80, on constate un élargissement de la composition des équipes de maîtrise d'ouvrage. Aux collectivités et aménageurs, on voit s'associer des promoteurs, des opérateurs de services urbains, des entreprises de fourniture d'énergie et de communication. Cette mixité des intervenants en amont d'un projet doit être exploité au mieux afin de déboucher sur du « sur-mesure technique ». Mais on peut aller encore plus loin. Par exemple, à Berlin, dès la fin des années 80, pour la rénovation de bâtiments squattés et délaissés par les propriétaires, la ville a mis en place une fiduciaire atypique. La structure comprenait notamment les propriétaires, les coopératives de logements sociaux et une association de résidents occupants.

Un financement symbolique est aussi primordial. Autrement dit, pour lancer un projet de quartier durable, il est important d'obtenir un premier financement public plus qualitatif que quantitatif. Une fois que l'Union européenne accorde un solde pour financer les aspects environnementaux du projet, il est plus facile d'aller en obtenir ailleurs. C'est un gage de qualité du projet.

La communication est aussi primordiale. Plutôt que de recouvrir un projet de « fard à joue » il faut pouvoir communiquer à l'image d'une « boule à facettes », dans laquelle chacun peut voir ce qu'il a envie d'y trouver. En France on a tendance à dresser la vitrine avant de la remplir. Mais les gens ne s'y trompent pas. C'est, par exemple, ce qui a été reproché à la ZAC du théâtre à Narbonne.

Autre point, le suivi du chantier permet au projet de réellement aboutir. Il faut vérifier que les objectifs environnementaux sont maintenus à toutes les étapes : conception, construction, livraison.

L'émergence des écoquartiers ne nécessite t-il pas aussi que les métiers de l'aménagement et de la construction évoluent ? Les environnementalistes doivent rompre avec l'approche classique consistant à opposer la nature à l'urbanisation. Aujourd'hui, il faut comprendre que la ville peut rimer avec biodiversité.

Les architectes ont tous les 20 ans une levée de boucliers. Aujourd'hui, ce sont les objectifs chiffrés liés à la montée en puissance de la construction durable qui leur font dire que leur créativité est réprimée. Il faut qu'ils rompent avec cette position.

Quant aux urbanistes, ils sont confrontés à une variété de nouveaux territoires urbains que l'on ne sait même pas nommer. Cette diversification des espaces soulève le problème de l'écoquartier modèle. Par exemple, on ne peut pas exporter un quartier durable urbain en zone périurbaine. Les modes de déplacements doux ont-ils un sens pour quelqu'un qui s'est installé en milieu rural ? C'est pourquoi, les urbanistes vont devoir complexifier leur vision des territoires.

SUR LE MÊME SUJET

Concevoir un écoquartier : l'exemple de Leidsche Rijn

Concevoir un écoquartier : l'exemple d'Augustenborg

"Ecoquartier : pour sortir du flou" par Rodolphe Deborre

"L'écoquartier ne doit pas être une enclave écologique pour bobos"


Source: LE MONITEUR via Cap21

mercredi 20 mai 2009

Portes ouvertes au Lycée Agricole de Coulogne

C'était le 8 mai 2009. L’association "Naturalistes Sans Frontières" était présente au Lycée Agricole de Coulogne pour présenter ses réalisations et projets et la maison à hirondelles et chauves-souris issue de la collaboration de :

maison_a_hirondelles.jpg

- Naturalistes sans Frontière

- La Fondation Nature et Découverte qui a financé à 80 % cette maison à hirondelles/chauves-souris.

- Le Lycée Agricole de Coulogne qui a mis à disposition le terrain et payé les 30 nids artificiels.

- L’entreprise Monchiet qui a travaillé les plans pour aboutir à ce résultat. Un coup de chapeau à cette entreprise représentée par M. Héliot qui a gratté au plus juste ses prix afin de faire en sorte que ce projet devienne abordable financièrement.

Nous avons eu le plaisir de pouvoir parler de la préservation de la biodiversité et des espèces protégées, des solutions que nous préconisons, avec M. DUBUT maire de Coulogne, avec des élus calaisiens : M. Jean-Marc LEROY, M. Jean-Marc BEN et Mme Michèle COURMONT, également présidente de OPH (Office Public de l’Habitat) de Calais.

elus.jpg

Nous avons souligné les causes du déclin de la population des hirondelles qui sont nombreuses et variées :

Parmi celles-ci: la perte de l’habitat, les constructions ne permettent plus l’accroche des nids (cache-moineaux – peinture lisse, PVC). Par ailleurs, les habitants tolèrent difficilement les « salissures » sur leur façade. On assiste donc parfois à des destructions volontaires alors qu’il est si facile d’installer une planche à fientes sous les nids pour régler le problème. Il faut aussi savoir que ces fientes récupérées constituent un excellent engrais.

philhir.jpg

Il y a aussi la disparition des chemins de terres permettant la fabrication des nids remplacés par le goudron et d’autres raisons plus générales : le réchauffement climatique, la désertification. Certaines hirondelles vont jusqu’en Afrique du Sud passer l’hiver , ce qui représente un parcours très éprouvant occasionnant d’emblée une perte de 50% à 60% des effectifs. Lors de leur retour, les hirondelles doivent reconstituer leur réserve de graisse par une halte au Sahel avant d’affronter le Sahara et traverser la Méditerranée. Une sécheresse au Sahel peut s’avérer désastreuse pour cette boule de plumes de seulement quelques grammes ! MAIS IL Y A SURTOUT l’utilisation intensive d’insecticides et autres pesticides qui conduit à une dramatique diminution du nombre de leurs proies et induit également quantité d’empoisonnement par ingestion des insectes contaminés, sans parler de la pollution des boues permettant la construction des nids. Les chiffres officiels sont catastrophiques et annoncent probablement la disparition totale de l’espèce si l’on n’y prend pas garde.

Il n’y a donc pas d’autre choix que de réagir immédiatement avant qu’il ne soit trop tard.

Le «Vécal» arrive pour mettre Calais à vélo

LA VOIX DU NORD, mercredi 20 mai 2009

À BICYCLETTE

le-vecal-arrive-pour-mettre-calais-a-v-1712132_jpg.jpgDans la vitrine de Vélostation, sur le boulevard Jacquard. Les vélos se rêvent déjà maîtres de la ville.

Après le Vélib', le Vélam, le VéloToulouse... Voilà le Vécal. La ville veut s'équiper de vélos à louer dès 2010.

PAR AMANDINE FARAUD

Calais est une ville faite pour les voitures, lance un cycliste pressé, qui roule sur le trottoir rue du Temple, je ne crois pas que ça marcherait : les Calaisiens sont feignants ! » « Moi, j'ai mon vélo, mais ça pourrait être bien pour les touristes, à condition qu'ils aient une carte bleue », commente une Calaisienne. Comme aime à le répéter le maire, Natacha Bouchart, « Calais change », et Calais doit se doter prochainement de vélos en libre-service, à la manière des Vélib'parisiens. « Ce sera un service en complément des transports en commun », avance Philippe Mignonet, adjoint à l'environnement et aux transports. Veolia, société qui exploite les bus de la ville, doit présenter prochainement son projet : des bornes équipées de panneaux solaires, avec trois ou quatre vélos disponibles à la location après paiement par carte bleue ou gsm. Une cinquantaine de stations, amovibles, seraient installées à travers Calais. Les tarifs de location ne sont pas encore fixés. Développer le vélo à Calais, une idée que Christian Louchez met en application avec l'association Vélostation. Installer des Vélib'à Calais, il y avait pensé : « L'idée c'est d'associer les commerçants, chez qui on pourrait louer un vélo, en gardant une structure associative, moins chère que les services d'un prestataire privé. » Une étude était en cours, mais qui ne correspondait pas aux ambitions de la ville : « C'est un projet difficile à mettre en place, le statut associatif peut poser des problèmes », explique Philippe Mignonet. Reste que Vélostation sera associée au projet, condition imposée par la municipalité à Veolia. L'association devrait s'occuper de la logistique et de la maintenance des futurs Vécals. Mais Christian Louchez voudrait aller plus loin : « il faudrait aussi une politique par rapport au vélo, avec des voies plus sécurisées et plus d'emplacements pour stationner. Ce n'est pas facile à mettre en place, mais on pourrait déjà commencer par remettre les couloirs existants en peinture. » Entre autres activités (cf. ci-dessous), Vélostation organise tous les samedis une « vélo-école » pour les enfants. Une bonne initiative, selon Philippe Mignonet. Pour lui, c'est notre comportement sur la route qui doit évoluer. « À Calais, les vélos et les piétons ont la priorité partout. Plus on aura de vélos et plus l'automobiliste sera vigilant. La chaussée ne lui appartient pas. » À bon entendeur...


Qu'il pleuve ou qu'il vente : à vélo ! Véronique Hamy, Calaisienne, est une adepte du deux-roues.

qu-il-pleuve-ou-qu-il-vente-a-velo-1712134_jpg.jpg

Véronique n'a pas le permis de conduire : « J'ai toujours roulé à vélo. Ça fait du bien, c'est écologique et économique ». Les intempéries ? « J'ai mon pantalon et ma veste de pluie. » Seul inconvénient : rouler à vélo est parfois dangereux. « Dans les petites rues, il n'y a pas de place, on est obligés de rouler sur les trottoirs, les voitures ne nous laissent pas passer. J'ai même déjà été percutée par une portière. Sinon, en centre ville, ça va encore. Mais sur les grandes artères, ce serait bien qu'il y ait des pistes cyclables. »


Vélostation

L'association créée voilà un an et demi répare, vend et loue des vélos, mais pas seulement. Les balades :

Dimanche 24 mai, à Ardres le dimanche 14 juin, train + vélo pour une visite de la région de Saint-Omer, qui passera par le blockhaus d'Éperlecques et l'ascenseur à bateaux d'Arques le 28 mai, au platier d'Oye et à Gravelines.Inscriptions closes trois jours avant la date. Tarifs entre 3 et 6 E sans repas, entre 10 et 25 E avec repas.

Le vélo-école : tous les samedis matin, départ 10 h de Vélostation, boulevard Jacquard. 2 E la séance.

Pour les personnes malvoyantes : balades en tandem d'une heure à une heure trente, 4 E la séance.

Un deuxième local en projet au Beau Marais : Réparations, locations, vente, animations... La deuxième antenne Vélostation serait gérée par une personne du quartier en contrat d'insertion.

Renseignements, tarifs et réservations : Vélostation, 39, bd Jacquard, 62100 Calais, 03 21 00 07 41. ovs@orange.fr


page 2 de 2 -