Le blog de Jean-Marc Ben

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Tag - Ecologie

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mercredi 24 mars 2010

Terres Saint-Roch: les enfants ont rencontré Gazouille (Nord Littoral)


NORD LITTORAL, mercredi 24 mars 2010

enfants-gazouille.jpgLe président Jean-Paul Bué, président des guides nature des terres de Saint-Roch, a organisé pour les jeunes enfants de 3 à 10 ans du centre Espace Fort et du CLAEPP qui participent au club nature un après-midi bien agréable sous le soleil.

Ils étaient venus à la rencontre de leur mascotte : Gazouille la grenouille. Les terres de Saint-Roch qui sont tout d'abord un plan d'eau d'environ 25 000 m² plus connues auparavant sous le nom de « flaque Carpentier ». La municipalité a réaménagé récemment ce site afin de valoriser son potentiel naturel.

Étaient également présents lors de cet après-midi Marcel Pidou, administrateur d'Espace Fort et du Claepp, qui désire valoriser davantage encore ce plan d'eau, et Jean-Marc Ben, le père fondateur de Gazouille il y a trois ans, également à l'origine de la Journée mondiale de l'eau organisée au lycée Coubertin essentiellement.

Il est agréable de voir comment les enfants s'intéressent à leur environnement et comment certains veulent informer leurs aînés sur l'importance de ce site qui comprend de nombreuses variétés de plantes. Lors de la visite, ils ont pu découvrir leurs vertus médicinales, mais également mieux connaître les espèces d'oiseaux et de poissons qui l'habitent.

Ce club nature travaille toute l'année sur le cycle de l'eau, la trame verte et la trame bleue, la faune et la flore. Ces enfants, le président de l'association, les surnomme « les Druides des temps modernes ». Et voilà la grenouille qui arrive, les enfants sont très joyeux. Elle leur explique qu'elle se nomme Gazouille parce que la pollution lui gratouille le nez et c'est pour cela que toutes les petites grenouilles du plan d'eau l'ont élue pour porter de belles paroles aux enfants, histoire que la pollution disparaisse petit à petit.

Gazouille a ensuite distribué aux enfants une note explicative - verte bien entendu - qui présente en détails l'écosystème du site. Tous ont été très attentifs à la présentation et ceux qui ne savaient pas lire ont demandé des explications aux plus grands ou aux adultes. Les enfants ont ainsi eu la confirmation qu'il ne faut pas jeter de bouteilles, de papiers et de matière plastique dans le plan d'eau pour le protéger. Après avoir distribué cette feuille de présentation, Gazouille a lu un bulletin météo. Et là aussi, quelle attention de la part des enfants.

Ensuite, les enfants ont eu le droit à un petit cours sur le cycle de l'eau sur la terre, de la formation de cette eau au stockage dans le château d'eau pour la redistribution aux maisons. La marraine de Gazouille est Michèle Ducloy, adjointe. Petit à petit, une véritable vie associative se met en place dans différents quartiers pour que cette action évolue. Le prochain rendez-vous aura lieu au mois de juin à l'occasion de la Journée mondiale de l'océan où une chaîne humaine sera réalisée.

A suivre donc !

vendredi 19 mars 2010

Gazouille la grenouille, mascotte des Terres Saint-Roch


gazouille5c.jpgJe suis content d'être à l'origine de ce superbe site naturel, réhabilité à partir d'une ancienne carrière. Oh, pas tout seul mais en tant qu'élu référent du projet à l'époque, il y a environ 6 ans. Non, j'y associe toujours les élus de l'ancienne majorité qui m'ont fait confiance et surtout le Service Ecologie Urbaine de la ville de Calais.

Avec Ludivine Goidin, responsable du service, et bien sûr Jean-Paul Bué, le président-fondateur des Guides Nature, mais ancien du service aussi, mon collaborateur de toujours, devenu au fil du temps simplement mon ami.

Les Terres Saint-Roch, je le dis tout net, c'est mon bébé ! Aujourd'hui dans l'opposition municipale, mon seul but est de consolider ce formidable outil de prise de conscience environnementale et d'en faire profiter les calaisiens, jeunes et moins jeunes. De ce point de vue, j'aiderai les élus de la nouvelle majorité à préserver cet outil, à le mettre en valeur avec les Guides Nature des Terres Saint-Roch (dont je fais partie) pourvu qu'ils s'inscrivent dans la continuité du travail que j'avais entrepris alors.

Cependant, je ne peux que regretter l'absence systématique du nouvel adjoint à l'environnement, Philippe Mignonnet, aux activités des associations du quartier Fort-Nieulet et aux évènements à caractère environnemental qui ont lieu périodiquement sur ce haut lieu de la préservation de l'environnement.

Absence systématique et symptomatique d'un désintérêt certain pour l'environnement et la défense de la biodiversité.

Ce mercredi, nous avions rendez-vous avec Gazouille la grenouille pour expliquer simplement le cycle de l'eau aux enfants. Vous voulez nous voir à la télé ? Allez-y !


Photos de Gazouille




Calaisis TV: Gazouille la mascotte des terres ST Roch
envoyé par calaistv. - Regardez plus de vidéo vie pratique.

jeudi 11 mars 2010

L'écologie politique est un humanisme (Pierre Juquin)

Au détour de mes lectures de blogs, je découvre cette intéressante intervention de Pierre Juquin, vous savez ce rénovateur communiste qui rêvait dans les années 1988-1990 de faire converger le "rouge" et le "vert". Talentueux orateur, il donne ici une formidable définition de l'écologie politique et évoque les convergences politiques souhaitables. A méditer. Philosophique à souhait.




mardi 8 décembre 2009

Opale Ecologie cultive l'amour du vert (La Voix du Nord)

mardi 08.12.2009 - La Voix du Nord

Les élections ont reconduit Marc Pélabon
à la tête de l'association Opale Ecologie

opale-ecologie-cultive-l-amour-du-vert-143833.jpg

| ASSOCIATION |


Opale Écologie a tenu son assemblée générale à la Maison des associations. Ses membres ont fait le point sur leurs combats.


Vocation. - Le président Marc Pélabon a rappelé les buts poursuivis par l'association. Fondée en 1998, elle vise à promouvoir la notion de développement durable dans le Calaisis, ce qui passe notamment par la défense des espaces verts et des actions en faveur de l'aménagement de pistes cyclables.

A bicyclette. - Les membres d'Opale Écologie interviennent en particulier dans les écoles pour encourager les élèves à se déplacer à bicyclette. Avec l'aide des parents, qui se relaient sur les différentes étapes du trajet, ils organisent des «vélobus», voire des «pédibus», afin d'accompagner les enfants en toute sécurité.

Verdure. - Dès qu'un arbre est menacé, à l'occasion d'un chantier ou pour permettre la création de nouveaux parkings, les militants se mobilisent, avec plus ou moins de succès selon les cas. Lors de la rénovation des boulevards du centre-ville, ils n'ont pas obtenu gain de cause, le remplacement des arbres abattus n'étant pour eux qu'une maigre consolation. En revanche, ils se félicitent d'avoir fait reculer la direction de l'hôpital qui, selon une rumeur parvenue à leurs oreilles, envisageait en début d'année de supprimer une petite zone végétalisée à l'orée de la rue de Valmy afin de faciliter le stationnement de certains membres du personnel. Pétition à l'appui, ils ont contesté le projet en alléguant que le déménagement programmé de l'équipement médical ne le rendait pas strictement nécessaire.

Urbanisme. - Opale Écologie aborde avec les autorités municipales des questions telles que la gestion des poubelles (qui n'est pas sans poser de gros problèmes dans le secteur Van-Grutten), le revêtement des trottoirs (jugé inadapté pour les piétons), la place, insuffisante à ses yeux, laissée aux vélos, et les enseignes commerciales qui pourraient être éteintes pendant la nuit dans un souci d'économie d'énergie, estime Opale Ecologie.

Randonnées cyclistes. - Il n'y en a pas eu beaucoup cette saison, mais le président promet qu'elles reprendront à la belle saison, si le climat l'autorise.

A la rencontre des habitants. - En plus de leurs réunions habituelles à la Maison des associations, les adhérents d'Opale Écologie prévoient d'aller à la rencontre des habitants des quartiers. •

Opale Écologie se réunit le premier mercredi de chaque mois (sauf en juillet-août), à 18 heures, à la Maison des associations. Cotisations annuelles (inchangées) : 10 E par personne, 15 E par couple, 5 E pour les demandeurs d'emploi. Site web : http://opalecologie.free.fr/

dimanche 22 novembre 2009

La santé, thème d'un forum régional de l'écologie, à Landrethun-le-Nord (VDN)

La Voix du Nord, édition de Boulogne-sur-mer
Dimanche 22 novembre 2009

forum_copie.jpg Dans la perspective des élections régionales de 2010, « Europe Écologie » ...
du Nord-Pas-de-Calais organise depuis septembre une série de forums régionaux de l'écologie pour alimenter son programme politique et construire un projet pour la région. Hier, le site du Chênelet, à Landrethun-le-Nord, a accueilli le cinquième d'entre eux, qui avait pour thème la santé, « prévenir plutôt que guérir » (1). L'idée de ces réunions est aussi « de poursuivre la dynamique de rassemblement des écologistes » née au moment des élections européennes. Pendant tout l'après-midi, plusieurs dizaines de représentants d'associations environnementales, et de gens de la famille écologiste (Verts, écolos indépendants, etc.) ont donc pu débattre de la santé - thème très important « dans une région particulièrement touchée par les maladies graves » - avec divers intervenants : professeur de santé publique, consultant, syndicaliste, président de Nord écologie conseil, etc. La réflexion se poursuivra encore après le forum. Europe Écologie invite ceux qui le souhaitent à venir faire de nouvelles propositions sur son blog (2).

EMMANUELLE DUPEUX

(1) les précédents, organisés à chaque fois dans une ville différente avaient pour thèmes l'économie, la nature, la culture-formation-éducation, la place de l'autre (migrants, etc.). Le sixième et dernier forum, qui se déroulera à Roubaix au même moment que le sommet de Copenhague, portera sur l'énergie et le climat, « décarbonner le Nord - Pas-de-Calais ».
(2) Participer : http://forumsecologienpdc.org/ ou tél. 03 20 78 25 72.

vendredi 13 novembre 2009

"Naturalistes Sans Frontière" installe des nichoirs Résidence Touraine à Calais

Un grand coup de chapeau à Habitat 62/59 qui donne aujourd’hui l’occasion à Naturalistes Sans Frontière (NSF) de parler des espèces menacées, l’hirondelle de fenêtre en particulier. Poser 30 nichoirs semble anodin et ne pas régler la problématique du déclin des hirondelles, c’est pourtant un geste fort de la part d’Habitat 62/59, la démonstration que les bailleurs sociaux peuvent jouer un rôle dans notre société allant bien au-delà de la location d’appartements ou de maisons.

Les bailleurs sociaux ont en effet la possibilité d’intervenir concrètement dans la protection de la biodiversité et la réconciliation, le rapprochement de l’homme et de la nature.

Habitat 62/59 l’a bien compris en impliquant les locataires de la Résidence Touraine. Il est évident que la biodiversité sera d’autant mieux défendue que les enjeux seront connus de tous.

016.JPGNSF a profité de cette signature d'une charte pour féliciter les locataires de cette résidence qui se sont portés volontaires pour accueillir un nid sur leur balcon. Philippe Hochart, président de l'association, leur a dit qu'ils ne le regretteraient pas. Il a expliqué que l’hirondelle de fenêtre est un oiseau très proche de l’homme qui finit par reconnaître les personnes qui l’hébergent. Il a d'ailleurs raconté l'anecdote suivante: « A Bois-en-Ardres, depuis 6 ans, un couple d’hirondelles a élu domicile dans l’encoignure d’une fenêtre. Et chaque année l’hirondelle, dès son retour, tapote à la fenêtre jusqu’à ce que le propriétaire l’ouvre. Le volatile pénètre alors dans la chambre, en fait le tour et repart. L’oiseau ne recommencera plus de toute la saison. Surprenant, non ? »

Pour les enfants de la Résidence Touraine, qui auront la chance d’avoir un nid sur leur balcon, c’est une véritable école de la vie, un cours de sciences naturelles à domicile. « Donc avec les hirondelles, que du bonheur ! »

Des projets et réalisations sont aussi en cours avec Logis62 et l’OPH.

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jeudi 22 octobre 2009

Eras Metal: mon intervention en conseil municipal (21/10/2009)


Pour vraiment comprendre pourquoi il est important de refuser l’implantation d’Eras Metal, il faut revenir sur la genèse du projet. En tant qu’adjoint à l’environnement de l’ancienne municipalité, je peux dire en connaissance de cause qu’Eras Metal n’a pas joué la transparence. A aucun moment. Voilà un projet qui déclarait s’inscrire dans une perspective de développement durable. De quoi séduire, en principe, les plus écolos d’entre nous, sur le papier en tout cas. J’ai donc remanié le premier projet de délibération en l’amendant de fortes réserves et de demandes précises, également reprises dans un courrier versé à l’enquête publique. Autrement dit, l’avis qui devait être formulé par l’ancienne municipalité le 8 février 2008 n’avait été rendu favorable qu’à la condition, pour Eras, de respecter les recommandations de la ville. Les réponses à nos questions ne sont jamais venues. Même pas une demande de rendez-vous pour en discuter. Puis sont arrivées les élections municipales un mois plus tard, la nouvelle équipe municipale a voulu, à juste raison, reconsidérer le dossier Eras et le conseil municipal du 25 juin 2008, à 45 voix pour et 6 abstentions, s’est réservé le droit de se « positionner défavorablement… en cas d’absence de garanties ». Finalement, une réunion a été organisée le 1er juillet 2009 avec les représentants de l’entreprise, où on a pu percevoir qu’il y avait peu d’évolution par rapport au projet initial. Sur le problème des boues chargées en métaux lourds, le rejet s’effectuerait toujours dans le Bassin Ravisse sans véritable traitement de la pollution. Sur la pollution atmosphérique, on ne peut pas grand-chose contre les dioxines et les furanes, qui ne peuvent être contrôlés en continu (Frédéric MODRZEJEWSKI de la DREAL ex-DRIRE a d’ailleurs confirmé ma remarque). Et le clou de la soirée aura été la non réponse d’Eras Metal sur la question du transport. J’avais en effet rappelé la nécessité d'éviter une rotation importante de camions en utilisant le rail. Penser que le développement économique passe obligatoirement par le développement du transport routier est une hérésie au regard de la crise écologique, du réchauffement climatique, et de l’épuisement des ressources naturelles. C’était aussi un problème de sécurité. Et c’était surtout l’une des recommandations les plus fortes de la municipalité, qu’Eras Metal a totalement ignorée. Evidemment ça ne crée pas un climat de confiance.

Je n’oppose pas l’environnement à l’économie. Mais je ne suis pas pour que notre économie calaisienne se spécialise dans les usines polluantes. Il n’y a pas de quota en ce domaine mais nous avons dépassé depuis longtemps le seuil du raisonnablement soutenable. Avec Eras, la somme des risques est supérieure aux impacts positifs. Regardons désormais vers l’économie verte, c’est une idée qui fait son chemin ; elle seule peut permettre le développement des PME et la création d’emplois durables dans le Calaisis. Ca ne sera pas une surprise. Je vous rejoins sur cet avis défavorable et je suis fier de pouvoir porter cette parole avec le Mouvement Démocrate qui s’est, très tôt, clairement positionné contre Eras.


Jean-Marc Ben


mercredi 14 octobre 2009

La décroissance : idées fortes, terme ambigu (Alternatives Economiques)

ALTERNATIVES ECONOMIQUES - BLOG JEAN GADREY 08-10-2009

Lu sur le site de ''Cap21 Nord Pas-de-Calais''

J_Gadrey2.jpgJ’ai été invité le 6 octobre par les amis du Monde Diplomatique et Attac à débattre avec Serge Latouche de la croissance et de la décroissance. Théâtre bondé dans la banlieue lilloise, 450 personnes. Nous sommes l’un et l’autre des « objecteurs de croissance ». Mais pour ma part, je n’utilise pas le terme de décroissance. Résumé de mon intervention initiale.

Pourquoi suis-je devenu, comme d’autres dont le nombre grossit, un objecteur de croissance ? Pour au moins trois séries de raisons. La première est que, sur le plan social, celui du bien-être individuel et collectif, on peut montrer, statistiques à l’appui, qu’à partir d’un certain niveau d’abondance matérielle que nous avons nettement dépassé en France, depuis environ 20 ans, il n’y a plus aucune relation entre d’un côté les grandes variables sociales et humaines et, de l’autre, le niveau d’abondance mesuré par le PIB par habitant. On peut par exemple être de loin le pays le plus riche du monde dit développé (les Etats-Unis), et avoir pourtant une espérance de vie bien plus faible que des pays nettement moins riches, des performances éducatives moins bonnes, bien plus de pauvreté et d’inégalités (y compris entre les hommes et les femmes), six ou sept fois plus de violences, d’homicides et de personnes en prison, etc. Voir mon document.

La croissance des 20-30 dernières années s’est plutôt faite contre le social, en tout cas elle n’a pas produit d’effet positif sur ce plan. Et, même dans certains pays pauvres, l’obligation de croissance à tout prix a fait des dégâts.

La seconde raison est plus philosophique, et elle puise aussi bien dans certaines convictions religieuses sur l’importance relative de l’être et de l’avoir, que dans des philosophies athées dont André Gorz, influencé par le marxisme, est un bon représentant. Cette seconde raison met par exemple en avant la façon dont nous sommes piégés par l’injonction du toujours plus matériel, par la consommation ostentatoire, par la production de l’avidité permanente organisée par un capitalisme de la démesure à la recherche incessante de nouvelles sources de profit. Par les 500 milliards de dollars de publicité mondiale annuelle sans laquelle nombre d’innovations ne trouveraient pas preneur et dont le rôle est de nous faire prendre le futile pour l’utile, de pousser à l’endettement à risques, en renforçant le sentiment de privation de ceux qui ne peuvent pas se payer ce qu’on voit à la télé.

Enfin, la troisième raison, qui a accéléré ma conversion et celle de beaucoup d’autres, c’est l’ampleur de la crise écologique, dont les manifestations sont multiples, et dont le réchauffement climatique inexorable constitue le risque humain majeur, bien analysé dans le rapport 2007-2008 du PNUD.

Voir la suite

NdlR Jean Gadrey, 65 ans, est Professeur émérite d'économie à l'Université Lille 1. Ses domaines de recherche sont la « Socio-économie des services » et les « Nouveaux indicateurs de richesse », titres de deux livres récents publiés à La Découverte, coll. Repères. S'y ajoute le thème des inégalités, objet d'un essai "En finir avec les inégalités" (Mango, 2006). Il est membre du CNIS (Conseil National de l'Information Statistique). Il publie régulièrement des articles ou tribunes dans Alternatives économiques, Les Cahiers français, Politis, et Le Monde.

dimanche 27 septembre 2009

Terres Saint-Roch, joyau naturel calaisien

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Mercredi 23 septembre, les enfants d'un centre de loisirs devaient se retrouver aux Terres Saint-Roch pour y effectuer un nettoyage du site, encadrés par les Guides Nature de Jean-Paul Bué. Invité en tant que président d'honneur de l'association, je m'apprêtais à vivre avec les enfants un grand moment de bonheur en partageant notre amour de la nature dans un site que j'ai contribué à créer avec le Service Ecologie Urbaine de la ville de Calais lorsque j'étais adjoint à l'écologie dans l'ancienne municipalité. Les Terres Saint-Roch, je le dis tout net, c'est notre bébé à nous, élus écologistes, à Ludivine Goidin, responsable du service, et bien sûr à Jean-Paul Bué, le président-fondateur des Guides Nature, mais ancien du service aussi, mon collaborateur de toujours, devenu au fil du temps simplement mon ami. Aujourd'hui, notre seul but est de consolider ce formidable outil de prise de conscience environnementale et d'en faire profiter les calaisiens, jeunes et moins jeunes. De ce point de vue, les nouveaux élus s'inscrivent parfaitement dans la continuité du travail que j'avais entrepris en tant qu'adjoint référent de l'époque. Je ne dis pas cela par nostalgie ou pour coller une ou deux trois réalisations à mon compteur, mais pour assurer la nouvelle équipe municipale de mon soutien constructif à tout ce qui va vraiment dans le sens de l'environnement. Ceux et celles qui lisent mon blog savent aussi que je reste critique sur certaines décisions prises par le maire et certains de ses adjoints. Ce n'est pas par opposition systématique (je laisse ça à d'autres) mais parce que je laisse parler avant tout ma sensibilité, écologiste avant tout. Sur les Terres Saint-Roch, ce mercredi, l'harmonie était totale, avec Paula Marcq, adjointe en charge des quartiers, et Marcel Pidou, conseiller municipal délégué en charge de la sécurité et de la prévention de la délinquance, vice-président de Cap Calaisis.

Cet écrin de verdure avec son plan d'eau est admirable, c'est un petit poumon vert dans la ville et un support pédagogique extraordinaire pour une meilleure prise en compte de la faune et de la flore locales, très riches. J'en ai suivi l'aménagement paysager, j'ai rectifié les quelques déviances que certains voulaient lui faire prendre. C'est la nature que j'ai voulu alors faire gagner. Nous y sommes arrivés. C'est donc avec beaucoup d'émotion que je me suis rendu sur les lieux, avec mes homologues élus, pour partager d'abord, pour réfléchir ensuite à la préservation du site et, plus généralement et symboliquement, de notre environnement planétaire.

Malheureusement l'opération de nettoyage n'a pu avoir lieu. Nous avons appris sur place que le plan d'eau a été pollué par vraisemblement un solvant, de couleur bleue. En vertu du principe de précaution, en attendant le résultat des analyses, l'accès au site a été fermé. C'est normal. Par contre la rencontre entre élus, enfants, parents d'élèves et associatifs a bien eu lieu, avec pas mal d'échanges qui ont montré l'attachement de chacun à ce site redevenu naturel par l'action de quelques passionnés. Avec une occasion de photo de famille. Je vous l'offre.


Jean-Marc Ben

vendredi 25 septembre 2009

"En ville sans ma voiture ?", c'est fini !


LA VOIX DU NORD, dimanche 20 septembre 2009


EN VILLE AVEC MA VOITURE...


Calais est une ville exemplaire en matière de développement durable. Si, si, c'est Natacha Bouchart qui le dit sur un grand panneau à l'entrée du parc Saint-Pierre.

C'est bien pour cela que l'opération « En ville sans ma voiture », qui a existé jusqu'à l'année dernière, n'aura pas lieu cette année.

C'est bien pour cela que la ville continue de multiplier les déplacements en voiture.

C'est bien pour cela que la digue a été rendue aux automobilistes.

Pour équilibrer son bilan carbone, la ville a intérêt à faire fort pour les Journées de l'environnement...

A. M.


ss_voiture_copie.jpgLa journée "En ville sans ma voiture" avait été lancée en 1998 sous l'impulsion des élus écologistes de la majorité municipale, moi-même, en tant qu'adjoint à l'environnement, et Christian Louchez, conseiller municipal délégué en charge des transports. La ville de Calais avait d'ailleurs été primée "ville pionnière" par le Ministère. C'était devenu un rendez-vous incontournable du monde de l'environnement, attendu par tous comme l'occasion de vivre un centre-ville calme, respirable et convivial, et surtout comme le moment privilégié d'une prise de conscience environnementale. Pour les élus, il s'agissait d'accompagner les actions municipales en cours ou de les susciter, comme une sorte de tableau de bord, de carnet de route. Ne le cachons pas, rendre l'évènement annuel maintenait une pression environnementale sur les élus qui ne sont pas naturellement écolos, vous savez ces élus qui préfèrent construire des parkings au coût astronomique et qui ne serviront parfois pas, plutôt que des pistes cyclables qui ne nécessitent en général qu'un simple coup de peinture. Sous l'ancienne municipalité, même avec des rapports de force parfois difficiles avec le reste de la majorité, les écologistes ont réussi (partiellement) à faire avancer l'écologie dans les politiques publiques, grâce aux évènements annuels mis alors en place.

Supprimer cette journée "En ville sans ma voiture" est une rupture. Les "Journées de l'Environnement" deviennent de plus en plus riquiqui, et vidées de leur sens premier, tout au plus un prétexte pour occuper l'espace Monoprix. La liste commence à être longue de dénis d'environnement, je ne prononce même pas le mot d'écologie qui va sans doute devenir tabou au fil des années...

Madame le Maire n'a pas évoqué cette suppression dans sa communication générale au conseil municipal du 16 septembre. Simple oubli ou désintérêt ?

On va verdir le discours, on va faire de belles expos de photos pour nous montrer l'état de l'environnement dans le monde, comme pour rassurer le bon peuple que c'est bien pire ailleurs... Et on continuera comme avant, ou pire encore, en supprimant ce qu'il restait de valable pour entretenir notre conscience environnementale, parce qu'il y a une urgence écologique déjà entrée en action, elle !

Si, si ! On continuera de parler écologie et environnement, mais pour "amuser la galerie", comme aux dernières "Journées de l'Environnement" où, à propos de l'introduction du bio dans les cantines scolaires proposée par les écologistes et le MoDem, l'adjoint à l'environnement renvoie le sujet aux calendes grecques et à un début de réflexion... pour plus tard. Comme s'il fallait encore réfléchir !

Si, si ! On nous avait dit que la digue rendue aux automobilistes, c'était une simple expérience, et que le sujet serait revu si nécessaire.

Quid de la politique du vélo ? L'adhésion au Club des Villes Cyclables est supprimée et dans le même temps, on fait la réfection des chaussées comme Avenue Blériot... à l'exception des bandes cyclables ! Je l'avais déjà dénoncé en 2007 (voir mon ancien site). Nouvelle municipalité, mêmes méthodes parfois !

Après la venue de la scénariste (calaisienne) de "Home", Isabelle Delannoy, j'aimerais qu'on se souvienne de ses paroles:
"Le développement durable est un investissement, financier mais aussi intellectuel"

PS: Je propose qu'on fasse une expo photos sur toutes les Journées "En ville sans ma voiture ?" depuis 1998. En souvenir... Et qu'on demande l'avis de la population... Accessoirement...

Jean-Marc Ben


J'ajoute à ce billet la lettre ouverte de Patrick Darcheville parue le 16 septembre 2009 dans Nord Littoral, qui montre bien la nécessité d'une vraie politique du vélo sur Calais. A moins de penser que tout a déjà été fait par l'ancienne municipalité (ce que je ne pense pas moi-même), la nouvelle municipalité serait bien avisée de mettre en place un plan local de développement du vélo, avec l'aide des associations référentes (Opale Ecologie Cyclo, Calais Vélo Insertion).

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samedi 15 août 2009

Naturalistes Sans Frontière à la 13ème Nuit Européenne de la Chauve-Souris


NSF va participer à la 13ème Nuit européenne de la Chauve-Souris en partenariat avec le Conservatoire des Sites Naturels du Nord et du Pas-de-Calais, la Coordination Mammalogique du Nord de la France, l'Office de Tourisme de l'Ardrésis et de la Vallée de la Hem, la Maison de la Flore et la Commune d'Ardres.

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Nous vous invitons à la Nuit Européenne de la Chauve-souris. Des ateliers pour mieux apprendre à connaître ces petits mammifères vous seront proposés l'après-midi (de 15h à 18h). La soirée sera consacrée à une courte projection suivie d'une sortie afin d'observer les chauves-souris sur leur territoire de chasse (de 20h à 23h). Battement libre de 18h à 20h.

Venez nombreux à la Nuit Européenne de la Chauve-souris qui se déroulera à 15h00 le vendredi 28 août 2009 à la Chapelle des Carmes d'Ardres. Cette découverte du monde des chauves-souris est très intéressante et gratuite.

Par ailleurs, NSF sera également présente à Wimille le 6 septembre de 10h00 à 19h00 (stand) pour la Fête du Parc Naturel Régional (Plaine d'Houlouve)

Signalez-nous votre participation en envoyant un mail à sdevos@aliceadsl.fr.


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Visite guidée des terres Saint-Roch avec Jean-Paul Bué (Nord Littoral)

Visite guidée des terres Saint-Roch

Sortie nature pour les petits calaisiens

Nord Littoral, vendredi 14 août 2009

sortie-nature.jpgA la demande, les guides nature de Saint-Roch expliquent l'environnement aux enfants des centres de loisirs calaisiens. Ils ont également différents projets d'envergure sous le coude

« Vous savez ce que c'est les pissenlits les enfants ? » Cette question enthousiaste vient de Jean-Paul Bué, président des guides nature de Saint-Roch.

En grand passionné, il a créé plusieurs affiches explicatives spécialement pour les enfants des centres de loisirs du Calaisis. Les plus âgés du Claepp pêchent pendant que les petits Galopins et Filous de Matisse et Espace-Fort apprennent à observer la nature qui les entoure dans le parc Saint-Roch. Ce bout de verdure en pleine ville, coincé entre le Fort-Nieulay et l'autoroute A16, a de quoi étonner les enfants qui habitent parfois à moins de 100 mètres de là. Ils n'y ont jamais mis les pieds depuis son réaménagement par la municipalité il y a quelques années. Pourtant l'endroit présente de nombreuses variétés de plantes et d'espèces animales comme les oiseaux et les poissons qui font le bonheur des pêcheurs du Fort-Nieulay, qui s'acquitte d'un droit de 10 euros à l'année pour "taquiner le bouchon" sur un plan d'eau de 25 000 mètres carrés. Evidemment ça attire du monde.

Expliquer et sensibiliser
« La flaque est un support pédagogique à l'éveil de la nature. » Jean-Paul Bué le répète et le fait également vivre puisqu'il truffe ses interventions d'anecdotes sur chaque plante. Vous saviez vous que le coquelicot était un parfait anti-rides et qu'il pouvait aussi servir de masque pour les cheveux ? Vous saviez pourquoi les Anglais l'avaient pris pour emblème ? Non. Voilà pourtant le genre d'explication que donne volontiers le guide aux plus petits. « Vous voyez le bouton d'or, la petite fleur jaune qu'on glisse sous notre menton pour savoir si on aime le beurre ; il faut savoir que c'est une fleur toxique, qui peut vous rendre malade si vous l'avalez ». Il illustre ses petites histoires avec des fleurs fraîchement cueillies dans le parc. Son but n'est pas de faire peur mais d'avertir et de conseiller pour les futures sorties natures en famille. Les enfants suivent le cycle de l'eau, comme celui des déchets recyclés, ils savent maintenant que leurs bouteilles en plastique peuvent être transformées en mobilier urbain ou tuyau de canalisation. Ils découvrent aussi les graines plantées en juin, en fleur, prêtes à accueillir les abeilles du parc. Et à ce sujet encore, l'ancien monsieur Environnement de la ville y va de son anecdote : « Si l'abeille disparaît, il ne restera plus que quatre ans à vivre à l'homme ». Tout ce qu'il raconte a un but : « C'est important d'insister. A cet âge-là, on rentre à la maison et on raconte sa journée à papa-maman, c'est comme ça qu'on arrive à sensibiliser toute une famille ». Et cela marche puisque les enfants s'investissent dans les différents projets menés par les guides nature de Saint-Roch. Les 6-12 ans du Claepp ont réalisé un livret pour présenter aux promeneurs les espèces les plus communes d'oiseaux, de plantes et de poissons présentes sur les terres Saint-Roch. Ils ont également fabriqué des bouquets de fleurs avec les déchets récupérés dans le parc ; des créations qui ont vocation à montrer qu'un objet peut avoir plusieurs utilisations et donc, plusieurs vies. « On joint l'utile à l'agréable, on mélange le recyclage et l'art, c'est ça qui capte l'attention, les randonnées et les visites avec des explications rébarbatives et ennuyeuses, ça ne les interpelle pas le moins du monde ».

Deux projets de grande envergure pour 2010
Les guides de Saint-Roch vont prochainement étendre leurs activités sur d'autres zones à Calais. L'association a reçu des subventions de ses présidents d'honneur, Maïté Friscout, adjointe déléguée à la jeunesse, Paula Marcq, adjointe déléguée à la vie des quartiers, et Bernard Lelièvre, conseiller municipal. Des subventions qui serviront à réaménager un espace vert proche du lycée du Détroit et un autre sur le terrain dit de la Chaufferie, à côté de la zone Marcel-Doret. Tout un quartier sera mis à contribution. Le centre social s'occupera du bois pour le terrain de pétanque, les enfants du Beau-Marais et les jardiniers de la ville s'occuperont du fleurissement, des spécialistes réintroduiront des batraciens. Les élèves des Dentelliers et du lycée du Détroit seront également mis à contribution à travers diverses actions : rénovation d'un observatoire, parc de jeux, création d'une mare. Le projet, mené à bout de bras par les guides nature, est déjà en pourparlers avec la mairie depuis plusieurs années, mais le changement de municipalité en 2008 a retardé l'échéance. Si tout se passe bien, l'inauguration aura lieu courant 2010. Calais sera alors munie de deux nouveaux espaces verts en plus des parcs Saint-Pierre, Richelieu et des Terres Saint-Roch.

Margaud DECLEMY

jeudi 13 août 2009

Ecologique et solidaire: le Réseau Chênelet Construction à Landrethun-le-Nord


logoCheneletDetourBlanc.bmppdf.pngChênelet 1 pdf.pngChênelet 2

Créé en 2008 sous l'impulsion de François Marty et d'organisations cofondatrices, le Réseau Chênelet Construction a pour objectif d' essaimer en France la création de logements sociaux sains, confortables et à charges maîtrisées.

Conformément à sa charte, le réseau Chênelet Construction réunit les opérateurs souhaitant participer concrètement à la création des logements de sa gamme, en respectant 3 volontés communes:

• Rendre la performance environnementale de l'habitat accessible à tous, en recourant aux solutions de l'écoconstruction et en utilisant les matériaux écologiques localement disponibles ;

• Agir pour l'économie solidaire, en recrutant des personnes pas ou peu qualifiées, en difficulté sociale et en développant l'emploi local ;

• Intervenir prioritairement pour le logement social, afin que les avancées environnementales bénéficient aux personnes les plus concernées par les enjeux de santé publique et d'économie domestique.

• Donner un sens « palpable» et «désirable » au développement durable, en redonnant de la valeur aux choses vitales et par là même aux gens.

Chênelet Construction c'est aussi une assistance apportée aux élus, commanditaires et prescripteurs pour assurer aux projets les conditions économiques, juridiques et foncières nécessaires aux réalisations de qualité, en concordance avec les volontés sociétales précédemment décrites.

LE CHÊNELET
28, rue de Moyecques
62250 LANDRETHUN LE NORD - FRANCE

Tél. : 03 21 10 51 16

FrancoisMarty.jpg DominiqueHays.jpg Contacts: fmarty@chenelet.org et dhays@chenelet.org

François Marty  Dominique Hays


mercredi 12 août 2009

L'incident survenu à la centrale suscite des inquiétudes (La Voix du Nord)

l-incident-survenu-a-la-centrale-susci-1846356_jpg.jpgLA VOIX DU NORD Dunkerque, mercredi 12 août 2009

Au coeur du réacteur, la barre d'uranium reste suspendue dans la piscine. Cet incident a provoqué des réactions d'inquiétude.


| NUCLÉAIRE |

Statu quo à la centrale de Gravelines après l'incident de dimanche qui a touché le réacteur n°1 (notre édition d'hier). Les experts analysent toujours le problème pour tenter de trouver une solution et décrocher sans incident la barre d'uranium suspendue dans la piscine du réacteur. De son côté, l'association ADELFA a du mal à croire que les risques sur l'environnement sont nuls.

Depuis dimanche, une barre d'uranium est suspendue comme une épée de Damoclès dans la piscine du réacteur n°1, au-dessus des 156 barres de combustible. En voulant détacher une partie de l'assemblage, dans le cadre d'une opération de maintenance, c'est l'ensemble de la structure qui est sorti de sa base, avec le risque qu'elle se décroche. Une chute sur les autres barres du réacteur serait le pire scénario pour les installations. Alors que la direction de la centrale nucléaire affirme avec force que tout risque radiologique est écarté pour les hommes et l'environnement, l'ADELFA fait part d'un certain scepticisme, rappelant certains propos de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), lorsqu'un cas similaire a été détecté à Tricastin, en septembre. Dans une note du 22 octobre, l'ASN s'interrogeait en ces termes : « Une éventuelle chute d'assemblage pourrait avoir deux conséquences : un risque de criticité, à savoir le déclenchement d'une réaction en chaîne incontrôlée, et un risque de relâchement à l'intérieur et à l'extérieur de la centrale de produits de fission gazeux ». L'ASN précisait toutefois que ce risque demeurait minime en raison de la présence de bore (neutralisant chimique) dans l'eau de refroidissement. L'ADELFA s'étonne alors que l'incident de dimanche ne soit classé qu'au niveau 1 sur l'échelle INES, qui en compte 7. En réalité l'ASN a délivré un classement provisoire susceptible d'évoluer en fonction des opérations de dépannage. Autre réaction d'inquiétude, celle du MoDem de Loon-Plage, qui invite la direction de la centrale à une plus grande transparence : « Quels sont les risques précis ? Quelles actions vont être mises en place ? ». Il est sûrement trop tôt pour répondre.

• A. C.

jeudi 30 juillet 2009

Rendez la digue aux Rosalies !

Rendez la digue aux Rosalies ! - La Voix du Nord Calais, jeudi 30 juillet 2009


On ne cessera jamais de regretter que la digue Gaston-Berthe ait été rendue aux voitures pendant la saison estivale, à leurs moteurs assourdissants, à leurs fumées d'échappement gâtant l'air iodé, au danger de leur cohabitation avec les plagistes pour rejoindre le sable, les bras alourdis par les sacs et les serviettes. Et que dire des petites Rosalies au volant desquelles s'était assis hier, un groupe d'enfants, à la queue leu leu, obligés de pédaler à côté des véhicules ? Ce serait un beau geste écologique que d'interdire la digue aux véhicules motorisés. Aussi beau qu'une exposition de Yann-Arthus Bertrand.

A.-S.H.


COMMENTAIRE
rosalie-voiture-pedales.jpgJ'avais critiqué la décision municipale de "dépiétonniser" la digue lors de la commission de l’environnement du 10 juin 2008, considérant qu’il s’agissait d’un « retour en arrière incompréhensible qui ne se justifiait pas du point de vue de l’environnement et de la sécurité des familles. La décision de remettre la digue à la circulation automobile n’est en rien une réponse à une demande formulée par la population. Si c’était le cas, on ne refuserait pas le référendum réclamé par les écologistes. La majorité municipale s’honorerait en reconnaissant son erreur ou en organisant cette consultation. Sans doute le premier faux-pas de la nouvelle majorité municipale en matière d’environnement, de tourisme (non durable) et tout simplement d’animation du front de mer.» Voir mon ancien blog.
La même argumentation reste valable aujourd'hui. Madame le Maire serait bien avisée de se mettre en conformité avec son engagement, que je salue, pour le développement durable.

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mercredi 29 juillet 2009

La Terre vue du Ciel - Y. Arthus-Bertrand

Du 20 juillet au 31 octobre 2009 - CALAIS Parc Saint Pierre - Tous les jours - Entrée libre



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D'une qualité esthétique exceptionnelle ! A voir donc.

Mon avis à chaud: je crains, parce que la majorité des panneaux, à 95%, concerne les parties les plus "exotiques" du monde, que le message ne soit quelque peu dévoyé... Que les visiteurs ne soient "logiquement" (et pas "écologiquement") amenés à penser que les choses seraient graves AILLEURS et que notre responsabilité locale ne serait pas en jeu. Que cette exposition ne nous transforme en simples spectateurs du désastre écologique en cours. Que cette exposition ne soit qu'un simple coup médiatique...

Allez ! Je veux croire qu'elle amènera à l'action écologique, de nos concitoyens et de notre municipalité. Sincèrement !

Car l'urgence est là, pour la planète et pour Calais, et pour notre région. Et on peut compter sur moi, et sur nos amis écolos (du MoDem et d'ailleurs), pour aider à faire avancer le schmilblick, en dehors de toute considération politicienne. Qu'on se le dise, à la ville comme à l'agglo ! L'écologie se passe bien de tout clivage politique.

PS: De petits actes significatifs parlent parfois plus que le plus beau des engagements en faveur du développement soutenable dans les discours. J'attends toujours que la municipalité revienne sur son refus (non argumenté à l'époque) d'accorder une subvention à "Naturalistes sans frontières", mais comme s'y est engagée Madame le Maire, suite à mon intervention en conseil municipal, les choses devraient s'arranger pour cette association qui est devenue sur le Calaisis une référence en matière de défense de la biodiversité. Ce qui me choque c'est qu'en parallèle on ait refilé sans discuter 10.000 euros de subvention à L'Association Maritime des Chasseurs, association pourtant friquée (aidée par l'Etat, la région et le député socialiste Gilles Cocquempot), et qu'on n'en ait pas discuté en commission Ecologie. Je ne veux même pas penser à un quelconque passe-droit de clientélisme électoral... Wait and see !

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vendredi 10 juillet 2009

NSF sur tous les terrains (Nord Littoral)

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vendredi 3 juillet 2009

Dossier ERAS à Calais, beaucoup de monde à la réunion publique le 1er juillet 2009

Lu sur le blog de Jean Ségard ===> http://blog.ifrance.com/segard.sangatt/2

UN PUBLIC NOMBREUX A LA REUNION D'INFORMATION SALLE PASCAL LE 1ER JUILLET AVEC ERAS AU MENU

La première constatation évidente est que le sujet intéresse; pour s'en convaincre, il suffisait de voir la salle pratiquement comble. Elle aurait pu être pleine à craquer, archicomble ou bien même être trop petite. En tout cas, les personnes présentes souhaitaient tout simplement être mieux informées sur un sujet somme toute délicat. Il y a bien sûr des éléments positifs et d'autres plus sujets à interrogation légitime. Un cinquantaine d'emplois sont à la clef, ce qui par les temps qui courent n'est pas négligeable. Seulement, dans un tel dossier où l'on parle malgré tout de classement Seveso, dioxine, etc, il est normal de vouloir y voir plus clair. Après la présentation du projet nouvelle mouture, un Questions-Réponses a eu lieu. Parmi les interventions, nous retiendrons celle de Monsieur BOGAERT, Président de l'ADECA, sensibilisé à la présence d'une école non loin de l'implantation prévue, Monsieur le Docteur LEROY, Adjoint au Maire de CALAIS, qui a insisté sur les risques de cancer, ainsi que celle de Jean-Marc BEN, conseiller municipal de CALAIS, qui a rappelé la possibilité d'éviter la rotation importante de camions en utilisant le rail par exemple. Ces trois intervenants connaissent bien leur sujet, ils savent approfondir leur réflexion. Madame Natacha BOUCHART a souligné que la passion devait céder la place à la raison et Monsieur Gavory a rappelé à juste titre que toutes les décisions sont prises dans le cadre et le respect des lois.

Cette première réunion a permis un premier échange fructueux des points de vue, une seconde réunion est prévue pour la rentrée. Tous ceux qui voudront nourrir leur réflexion d'ici là, ne manqueront pas de lire la presse locale et régionale mais aussi d'aller sur des sites spécialisés, et pourquoi pas sur le blog de Jean-Marc BEN, toujours pragmatique dans l'analyse des sujets.


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INTERVENTION DE JEAN-MARC BEN SUIVIE PAR UN PUBLIC ATTENTIF



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PARMI LES PERSONNALITÉS, ON RECONNAÎT DE GAUCHE À DROITE ET AU CENTRE M. GAVORY, SOUS-PREFET DE CALAIS, NATACHA BOUCHART, MAIRE DE CALAIS, ET PHILIPPE BLET, PRESIDENT DE CAP CALAISIS



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UN PUBLIC NOMBREUX ET ATTENTIF

Un autre bon blog à ne pas oublier: le blog de Claude Ségard

dimanche 14 juin 2009

En phase avec l'histoire, par Hervé Kempf (Le Monde)

lemondefr_pet.bmp 13 juin 2009

Une hirondelle ne fait pas le printemps, l'élection européenne est particulière, l'abstention était massive, la droite renforce sa majorité au Parlement européen. Certes. D'accord. Ja. Yes. Si. Oui.

Il est cependant légitime de penser que le bon résultat des écologistes aux élections européennes du 7 juin (environ 20 % en France si l'on n'oublie pas les 3,63 % de l'Alliance écologiste indépendante, qui s'ajoutent aux 16,28 % d'Europe Ecologie), légitime de penser, donc, qu'il ne s'agit pas d'un feu de paille ou d'un accident permis par des circonstances exceptionnelles.

Le long cheminement de l'écologie politique amorcé en 1974 avec René Dumont, marque malgré ses succès, rechutes, divisions, hésitations, une ascension régulière. Et le succès du 7 juin peut donc être pris pour ce qu'il est : l'accession à la maturité politique de l'écologie.

Premier point, le plus important : Europe Ecologie a gagné sur le terrain des idées. Reconnaissant pleinement la gravité de la crise écologique, la liste a su articuler ce constat à la question sociale. Ses propositions sur l'agriculture, l'énergie, la biodiversité s'emboîtent logiquement, en période de bouleversement économique, avec l'idée de conversion écologique de l'économie et avec celle d'un bouclier social visant à corriger les inégalités (revenu maximum). En fait, l'analyse de l'écologie politique correspond à la situation historique. A contrario, la chute du Parti socialiste découle de la décrépitude intellectuelle de ce parti, qui semble avoir arrêté de penser depuis... trop longtemps.

Cela signifie que l'avenir de l'écologie politique dépend de sa capacité à enrichir et faire vivre sa réflexion, notamment par rapport au souci de rendre la transformation écologique non seulement acceptable, mais désirable, par les classes moyennes et par les classes populaires.

Deuxième point : une pratique politique collective. Malgré la pression du système médiatique qui ne veut voir que des vedettes - et de préférence une seule -, le succès d'Europe Ecologie tient au fait que de fortes et diverses personnalités ont su travailler ensemble, démontrant cette évidence que dissimule la psychologie capitaliste : la coopération est plus efficace que la concurrence.

Troisième réussite, encore potentielle, et qui est une clé des succès à venir : ne pas réduire la démocratie à sa seule dimension de représentation, mais impliquer les citoyens dans des actions non violentes animant le débat politique. A cet égard, on suivra avec attention la mobilisation lancée autour de la conférence sur le climat à Copenhague, ou les interventions malicieuses de collectifs tels que Sauvons les riches.

Reste la question des alliances avec d'autres forces, qui fait le miel de commentateurs politiques beaucoup plus avertis que ce modeste chroniqueur. Qui se contentera de penser que si les écologistes parviennent à maintenir leur présente énergie intellectuelle, coopérative et démocratique, le reste viendra de surcroît.


lundi 18 mai 2009

Conférence-débat sur le développement durable à Calais (15/05/2009)

Michel Eyraud, délégué régional CAP21 est venu de Lille pour animer cette conférence sur le Développement Durable, ce vendredi 15 mai 2009. Objectif : jeter les bases de la connaissance du sujet à destination des militants Modem et Cap21 présents.

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Pendant plus d’une heure et demie, les principes du Développement Durable ont été déclinés et illustrés, les participants n’hésitant pas à intervenir tout au long de cette présentation.

Malgré une approche plutôt technique, eu égard au sujet difficile dans son ensemble, les constats ont pu faire consensus. C’est les moyens d’agir qui n’apparaissent pas nécessairement. Ces moyens s’articulent évidemment à une «volonté politique forte», dont l’absence est rédhibitoire. Les étapes suivantes de notre travail seront donc vouées aux pistes concrètes.

Nous sommes convenus de programmer prochainement une réunion (publique, celle là, sur les conséquences du RC sur nos côtes) et une autre interne sur l’idée de monter un agenda 21, véritable outil du DD pour les citoyens et les décideurs.

Merci aux organisateurs du Modem de Calais d'avoir permis en collaboration avec CAP21 cette soirée réussie.

Christian Louchez

Délégué Cap21 Calais Côte d’opale

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