berniquealeau.jpgLa campagne qui s’ouvre pour les élections législatives voit resurgir sur le rivage politique calaisien une espèce décidément résistante… la bernique. Si personne n’en connaît vraiment l’utilité sociale ou écologique, la bernique s’accroche pourtant contre vents et marées.

Ainsi, après 20 ans de soumission au plan local, Monsieur Charles François se découvre un destin politique national et affiche le soutien d’un mouvement intitulé « génération écologie », dont il serait bien en peine de citer un représentant local, pour entretenir l’ambiguïté d’une candidature dérisoire qui ne vise qu’à se venger de ses anciens amis du PS.

Il est bien dommage que Monsieur Alain Mascret n’ait quant à lui jamais manifesté en tant qu’adjoint au maire l’énergie qu’il met aujourd’hui à vouloir conserver le PRG local comme supplétif d’une force politique pourtant très éloignée des valeurs radicales.

Enfin Monsieur Philippe Blet qui, à force de manœuvres, a enfin réussi à mettre le pied dans la porte du MRC, s’affuble d’une suppléante à tout faire dont les convictions écologistes sont sans doute aussi enracinées qu’elles l’ont été au PCF, avec les alternatifs ou au sein du groupuscule de la gauche démocratique cher à Monsieur Charles François…

Gageons que les électeurs calaisiens ne seront pas dupes de la stratégie de la bernique qui vise envers et contre tout à se maintenir en place et qu’ils privilégieront les forces politiques porteuses d’une alternance démocratique crédible tant au plan national qu’au plan local dans la perspective des municipales de 2014.

A Calais comme ailleurs, nous ne voulons ni du statu quo, ni du retour à la case départ. Pour cela l’émiettement des stratégies personnelles dérisoires devra disparaître devant les vrais enjeux de la société que sont - outre l’importance de faire barrage à la droite - la transition écologique, l’emploi et le pouvoir d’achat… et tant pis pour les berniques !

David Dhaisne, secrétaire adjoint de Europe Ecologie les Verts Calais et Environs.