« C’est l’aboutissement d’un projet vieux de plus de quinze ans »


Les travaux de réhabilitation du site ont commencé. Qu’est-ce que cela représente pour vous ?
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« Cela représente presque vingt ans ! J’avais lancé ce projet en 1991, au nom des Verts, et avec des associations naturalistes. On s’est mis à l’ouvrage en 1995, lorsque nous avons intégré la majorité municipale. Le Colombier-Virval nous semblait être l’endroit idéal pour réintroduire la biodiversité. Ensuite, au fil des ans, cet aménagement n’a jamais été vraiment une priorité politique. »

Le projet tel qu’il se présente aujourd’hui correspond-il à ce que vous aviez imaginé ?

« Oui, même si on peut toujours mieux faire. Avoir un espace sanctuarisé de treize hectares, c’est très bien. De même, je me réjouis de l’idée d’une maison de l’environnement, d’une ferme pédagogique. J’avais peur ces derniers mois que le coeur même du projet soit dénaturé. On parlait de zone de loisirs, ou je ne sais quoi… Mais bon, on arrive à une sorte de compromis, où tout le monde trouve son compte. »

Sauf les pêcheurs…

« Oui, nous avons eu quelques accrochages avec les pêcheurs… Ils gardent le site, de fait, depuis de nombreuses années. Mais ils ont parfois outrepassé leurs droits, en introduisant, à un certain moment, un poisson assez nocif, le black bass. Mais la nature, en l’espèce, avait repris ses droits : le black bass n’avait pas tenu. Aujourd’hui, il leur reste tout de même une belle zone de pêche. »