Mon intervention au Conseil Municipal de Calais, mercredi 30 juin 2010

« Un sursis, ça peut paraître bien. Mais qui va payer la dette ? Et qui a gagné, puisqu'on pose le débat en ces termes ? C'est le CRUFC ou l'équipe dirigeante actuelle qui a ruiné le CRUFC ? Dirigeants qui vont sortir par la petite porte mais rentrer par la fenêtre dès que l'occasion se présentera. On va les voir revenir à la charge dans peu de temps, dans leurs rivalités internes. Je suis supporter du CRUFC. Je ne pense pas que ce soit le CRUFC qui ait gagné hier à la Cour d'Appel de Douai.

La guéguerre va continuer et les clubs de supporters feront les renforts soit de M. Pollet soit de M.Joly. Quel triste match ! Le monde du football est devenu fou et pas seulement en équipe de France.
N'aurait-il pas mieux valu la liquidation pour remettre vraiment les choses à plat. Les joueurs partent un à un, ça se comprend: ils ne vont pas attendre de se retrouver en Division d'Honneur !

En tant qu'élu, je me refuse à soutenir cette vraie fausse solution, où on va cautionner en quelque sorte la faillite des dirigeants (même pas tout à fait "sortants"). On sauve les créanciers, c'est certain.

Je me refuse à voter une subvention alibi qui non seulement ne servira à rien mais qui fera payer tous les calaisiens sans exception. Et en l'occurrence, le sursis nous met carrémen au pied du mur. Le courage politique, c'est aussi de refuser tout chantage, d'où qu'il vienne.

Il est fort probable que nous soyons en train de dilapider 112 500 euros qui pourraient être mieux utilisés pour les jeunes et les associations, à qui on refuse parfois quelques centaines d'euros de façon parcimonieuse et en exigeant d'elles une rigueur financière tout à fait normale. Vous l'aurez compris, je voterai contre cette subvention alibi ».