mardi 26 juin 2012
La Croix : Pascal Durand veut « réconcilier les écologistes et la société »
Par Jean-Marc Ben le mardi 26 juin 2012, 19:48
mardi 12 juin 2012
EELV soutient Yann Capet !
Par Jean-Marc Ben le mardi 12 juin 2012, 11:30
Communiqué de soutien à Yann Capet
11 juin 2012
Après le départ de Nicolas Sarkozy, le score catastrophique de la droite à Calais ne peut que nous réjouir.
Il faut confirmer cette victoire de la gauche et des écologistes en donnant une majorité présidentielle large à François Hollande.
Nous renouvelons notre soutien plein et entier à Yann Capet, et demandons à ce que pas une seule voix des électeurs d'Europe Ecologie les Verts ne lui manque au 2ème tour des élections législatives dimanche prochain.
Nous sommes sûrs qu'il saura être un député actif et efficace.
Le 17 juin, votez Yann Capet, candidat de la majorité présidentielle.
Pour Europe Ecologie les Verts Calais et Environs, Véronique Boutin et Francis Gest.
mercredi 6 juin 2012
Votez Véronique Boutin !
Par Jean-Marc Ben le mercredi 6 juin 2012, 15:34
N'attendez pas que les autres se mettent à l'écologie, il y a urgence !
Sur la 7ème circonscription du Pas-de-Calais, votez pour l'emploi, le développement durable et la démocratie.
Votez Véronique Boutin !
Je soutiens Véronique Boutin !
Par Jean-Marc Ben le mercredi 6 juin 2012, 07:19
Véronique Boutin est la candidate d'Europe Ecologie les Verts pour la 7ème circonscription du Pas-de-Calais
Calais, Marck, Sangatte-Blériot, Coquelles, Coulogne, Les Attaques, Fréthun, Nielles-les-Calais, St-Tricat, Bonningues-les-Calais, Peuplingues, Escalles, Guemps, Audruicq, Oye-Plage, Offekerque, Nouvelle-Eglise, Vieille-Eglise, St-Omer-Capelle, St-Folquin, Nortkerque, Ste-Marie-Kerque, Zutkerque, Polincove, Ruminghem
Conférence de presse de Véronique Boutin, candidate d'Europe Ecologie les Verts
Par Jean-Marc Ben le mercredi 6 juin 2012, 07:06
jeudi 31 mai 2012
L'éloge de la bernique
Par Jean-Marc Ben le jeudi 31 mai 2012, 08:24
La campagne qui s’ouvre pour les élections législatives voit resurgir sur le rivage politique calaisien une espèce décidément résistante… la bernique.
Si personne n’en connaît vraiment l’utilité sociale ou écologique, la bernique s’accroche pourtant contre vents et marées.
Ainsi, après 20 ans de soumission au plan local, Monsieur Charles François se découvre un destin politique national et affiche le soutien d’un mouvement intitulé « génération écologie », dont il serait bien en peine de citer un représentant local, pour entretenir l’ambiguïté d’une candidature dérisoire qui ne vise qu’à se venger de ses anciens amis du PS.
Il est bien dommage que Monsieur Alain Mascret n’ait quant à lui jamais manifesté en tant qu’adjoint au maire l’énergie qu’il met aujourd’hui à vouloir conserver le PRG local comme supplétif d’une force politique pourtant très éloignée des valeurs radicales.
Enfin Monsieur Philippe Blet qui, à force de manœuvres, a enfin réussi à mettre le pied dans la porte du MRC, s’affuble d’une suppléante à tout faire dont les convictions écologistes sont sans doute aussi enracinées qu’elles l’ont été au PCF, avec les alternatifs ou au sein du groupuscule de la gauche démocratique cher à Monsieur Charles François…
Gageons que les électeurs calaisiens ne seront pas dupes de la stratégie de la bernique qui vise envers et contre tout à se maintenir en place et qu’ils privilégieront les forces politiques porteuses d’une alternance démocratique crédible tant au plan national qu’au plan local dans la perspective des municipales de 2014.
A Calais comme ailleurs, nous ne voulons ni du statu quo, ni du retour à la case départ. Pour cela l’émiettement des stratégies personnelles dérisoires devra disparaître devant les vrais enjeux de la société que sont - outre l’importance de faire barrage à la droite - la transition écologique, l’emploi et le pouvoir d’achat… et tant pis pour les berniques !
David Dhaisne, secrétaire adjoint de Europe Ecologie les Verts Calais et Environs.
samedi 26 mai 2012
Tribune EELV dans Calais Mag n°38 (juin 2012)
Par Jean-Marc Ben le samedi 26 mai 2012, 17:11
dimanche 13 mai 2012
Quelques (belles) photos de Maëlyne
Par Jean-Marc Ben le dimanche 13 mai 2012, 14:59
Quelques (belles) photos de Lilyan
Par Jean-Marc Ben le dimanche 13 mai 2012, 14:48
mercredi 25 avril 2012
Découverte des Pays Bas
Par Jean-Marc Ben le mercredi 25 avril 2012, 17:52
Le Lycée du Détroit (Calais) organisait un voyage-découverte à Amsterdam et environs, du 16 au 19 avril 2012
mercredi 11 avril 2012
Europe Ecologie-les Verts contre le PPRT
Par Jean-Marc Ben le mercredi 11 avril 2012, 20:08
mercredi 4 avril 2012
Elections législatives, 10 et 17 juin 2012
Par Jean-Marc Ben le mercredi 4 avril 2012, 22:26
samedi 24 mars 2012
Humour: nouveau courant chez les écolos ?
Par Jean-Marc Ben le samedi 24 mars 2012, 11:29
vendredi 23 mars 2012
Tribune municipale: "A Calais, créer des emplois et préserver l'environnement"
Par Jean-Marc Ben le vendredi 23 mars 2012, 22:34
jeudi 22 mars 2012
La journée mondiale de l'eau à Calais
Par Jean-Marc Ben le jeudi 22 mars 2012, 19:49
Aux Terres Saint Roch, avenue Roger Salengro à Calais
Inauguration de la journée de l'eau au Lycée Coubertin
lundi 12 mars 2012
Hélène Ben: "Les riverains peuvent s'identifier à leur quartier"
Par Jean-Marc Ben le lundi 12 mars 2012, 08:41
vendredi 9 mars 2012
Lilyan et Maëlyne ensemble !
Par Jean-Marc Ben le vendredi 9 mars 2012, 21:47
Lilyan curieux observe sa petite cousine Maëlyne un peu intriguée au départ. Tiens... une oreille... un petit nez... Mais Maëlyne n'a pas l'air d'apprécier.
Ecoutez bien la chanson, Patrick Bruel parle bien d'"un coeur neuf pour Papy Ben". Ca y est, je les ai mes cadeaux de la vie ! "La vie tourne comme un remue-manège"... avec Lilyan et Maëlyne.
Une lettre au Père Noël
Que tu écris de mes mains
Et une jolie aquarelle
Pour lui montrer le chemin
Des tout petits bras s'agitent
Pour me dire d'écrire plus vite
Que le traîneau va partir
Que les lutins doivent dormir
Tu veux un bus, un tam-tam
Un hibou qui parle anglais
Et des chaussures pour la dame
Qui vit dehors toute l'année
Un coeur neuf pour papy Ben...
mercredi 7 mars 2012
Le stage d'Hélène à l'OPH de Calais
Par Jean-Marc Ben le mercredi 7 mars 2012, 11:27
La Voix du Nord 05/03/2012
Le diaporama
lundi 5 mars 2012
Ca ne nous a pas P.L.U !
Par Jean-Marc Ben le lundi 5 mars 2012, 14:06
Ci-dessous, l'avis que nous avons déposé, Francis Gest pour le groupe Europe Ecologie-les Verts Calais, et moi en tant que conseiller municipal EELV de Calais, au registre de consultation (à l’espace de promotion, de développement économique et d’urbanisme, 9 rue Paul Bert).
CA NE NOUS A PAS P.L.U !
1°) Quelques remarques générales tout d’abord. Il sera toujours anachronique et pas très logique d'aborder le document d'urbanisme au niveau communal alors que la ville est intégrée dans une agglomération. Cela conduit à une vision géographique étriquée et les solutions ne sont pas recherchées à la bonne échelle notamment en termes d'espaces d'habitat, de typologie de logements, d'espaces économiques et de déplacements. Preuve en est que les compétences communautaires s'exercent sur les zones d'activité de plus de 30 hectares: on aborde une partie de la Turquerie dans le PLU alors que la suite est à Marck... D’autre part le Plan Local de l'Habitat est de compétence communautaire, la trame verte et bleue ne saurait considérer les limites communales et les transports collectifs sont gérés à l'échelle du SITAC (l‘Agglo + Guînes). Il existe de très forts déséquilibres au sein de l'agglomération tant sur le plan de l'habitat que de la répartition des zones d'activité et des ressources fiscales. La gestion du droit du sol à l'échelle de la commune ne fera que conforter ces déséquilibres et ne permettra pas un aménagement qualitatif et équilibré du territoire à l'échelle de l'agglomération, les communes périphériques continuant de siphoner les catégories socio-professionnelles supérieures de Calais qui en est déjà très dépourvue par rapport à Boulogne ou Dunkerque.
2°) Le document PLU comporte des erreurs inquiétantes et des lacunes. Considérer que St Pierre est une zone où les aménagements sont nombreux en faveur des modes doux est une imposture (trottoirs étriqués, circulation infernale, pas de piste cyclable ! Ca ne correspond en rien à la réalité. Peut-être pour ne rien changer à l’existant ? Parler d'itinéraire de grande randonnée Quai de la Gendarmerie est sans doute une plaisanterie quand on constate que les berges du Canal de Calais sont un parking sauvage et que la municipalité a refusé de traiter le problème dans le cadre de la friche Thélu. Il y a quelques années, cet espace entrait dans le cadre de la réhabilitation des berges de canaux avec aménagement paysager, piétonnier et cyclable. Ce projet n’a pas été repris par l’actuelle municipalité. Les voies bruyantes répertoriées par l'Etat souffrent de graves lacunes notamment au niveau des traversées Est-Ouest et Ouest-Est du centre ville que le plan de circulation encourage par les petites rues au gabarit inadapté (rue des Soupirants, rue du temple, rue de Vic, rue des 4 coins).
3°) Les besoins exprimés sont suréavalués. Au niveau des logements, l'objectif à 2025 = 76000 habitants en cohérence avec les objectifs du SCOT (prévoyant +2%) alors que l'INSEE table sur -4% ! De plus ces objectifs se déclinent en nombre de logements en fonction de 2 hypothèses qui considèrent notamment le taux de décohabitation des ménages. Les calculs établissent un besoin entre 2695 et 6244 logements pour héberger 2% de population en plus. Or tout le document ne retient que cette dernière hypothèse qui est très exagérée et qui est la plus consommatrice d'espace.
Pour les zones d'activité, celles-ci sont totalement disproportionnées puisque les besoins pour tout le calaisis à l'horizon 2025 en nouveaux m2 de surface de vente sont évalués à 20.000m2 (soit +12% par rapport à l'existant) alors que le document laisse la possibilité d'en développer 4 fois plus et que Coquelles a elle seule dispose de dizaines de milliers de m2 urbanisables à cette fin en réserve ! On va donc viabiliser à grands frais des terrains pour au mieux générer des transferts internes à la ville ou à l'agglomération, et créer des dizaines de m2 de friches commerciales qu'il faudra ensuite gérer aux frais du contribuables. Cette politique d'expansion urbaine est totalement déraisonnable et elle se fera au détriment des contribuables et des commerçants du centre ville.
L'enjeu est de densifier la ville et non de la diluer. C'est d'ailleurs écrit dans le document. Mais pour répondre à l'objectif d'attirer d’autres catégories socio-professionnelles, densification doit rimer avec cadre de vie et respiration. Or le document ne prévoit pas d'apaiser le centre ville ni de dévier les flux de transit, alors que les flux domicile-travail entrant dans la ville (et la quittant le midi et le soir) représentent + de 11500 véhicules/ jour ! Il est impératif de revoir complètement la politique du stationnement et des transports en commun pour dissuader l'usage de la voiture dans le centre ville et de créer de vraies zones de rencontre dans le centre ville et notamment à Saint-Pierre, tout autour des 4B, ce qui n'est absolument pas envisagé.
4°) En ce qui concerne la Zone des Dunes Extension, cette zone était considérée comme zone humide et comme compensation écologique au projet Calais Port 2015. Or dans le document 3. Orientations d’Aménagement et de Programmation, sur la carte "Les Dunes Extension, orientation et programmation), on apprend que cette zone va permettre "l'accueil d'activités nécessaires à l'extension du port". On y parle de "parc d'activités" avec un "projet d'infrastructure à intégrer". C’est précisément la zone qui oppose la municipalité à la DREAL (Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement). Si on “revoit“ cette clause importante, que prévoit-on en rechange. Le document ne le dit pas ! On ne peut impunément, et par le fait du prince amputer purement et simplement un projet aussi important que celui de Calais Port 2015, qui n’est projet de développement durable que par ses compensations écologiques nécessaires en termes d’aménagement et de développement économique moderne. Par conséquent, ce secteur des Dunes doit être maintenu naturel, comme zone tampon, tout en laissant la place pour la desserte ferrée de Calais Port 2015.
5°) Il n'y a aucune ambition pour la création de vrais parcs urbains. On procède par rustines ! Demandons par exemple que le secteur du futur ex-hôpital soit intégralement reconverti en parc urbain, avec déviation en arrière de la voie de circulation du Quai du Commerce, pour que le parc aille jusqu'aux berges du canal. Demandons également l'inscription en espaces verts des berges du canal de Calais le long du Quai de la Gendarmerie (devant "LU").
6°) Dans les zones Ua, Uc, Ud, la dispense de réalisation d'aires de stationnement en deçà de 3 logements ne permettra pas de lutter efficacement contre les maisons à la découpe qui gangrènent St Pierre et s'étendent dans l'Est de Calais-Nord. Le meilleur remède pour lutter contre ce phénomène serait de gérer le cadre de vie et notamment les flux de circulation dans le centre-ville... pour que notre ville soit vraiment attractive !
7°) On ne peut accepter les lotissements prévus entre la Grande Rue du Petit Courgain (à hauteur de l'école Parmentier) et la route de Gravelines dans un environnement Seveso immédiat, auquel s’ajoute la station-service en bordure des 2 sites SEVESO. Le périmètre défini est pour le moins complaisant et anecdotique quand on sait les dégâts que pourrait causer un accident industriel majeur (cf AZF Toulouse), à proximité de zones d’habitations ainsi densifiées et d’une présence importante et anarchique de camions qui y séjournent pratiquement. Ajoutons que le PPRT préconise uniquement des recommandations ! Un périmètre aussi ridicule ne met pas en sécurité définitive les nouvelles populations de ce quartier et s’apparente plus à un pari hasardeux lorsqu’il s’agit de sécurité. On peut aussi se poser la question de la viabilité du projet de constructions pour les futurs vendeurs et propriétaires qui découvriront à un moment ou un autre qu’ils sont tout près d’une zone Seveso et d’une station service, véritable accumulation de dangers. Vous feriez construire là, vous ? Ainsi exposés aux risques majeurs et aux pollutions ? Ne pensez même pas à revendre votre maison un jour, sauf en la bradant !
8°) La coupure verte entre Blériot et le Fort Nieulay se réduit comme peau de chagrin avec l'avancée du front bâti et le projet de camping "au milieu de nulle part" et ce d'autant que la commune de Blériot Sangatte avance son front bâti vers le Sud. Là encore, une réflexion intercommunale pour l'implantation du camping aurait pu être bénéfique. Pourquoi pas sur le parking en bout de digue qui, bien que sur Blériot, appartient à la ville de Calais ? Cette solution serait préférable au projet très virtuel de camping “au milieu de nulle part“ (qui pourrait assez vite se transformer en “pas de camping municipal du tout“ au final).
9°) Le projet de PLU consacre le parking souterrain de Calais-Nord, projet disproportionné et inutile qui génèrera de nouveaux déficits puisque la municipalité préfère faire payer le stationnement par le contribuable calaisien plutôt que par l’usager. Le projet actuel pose plus de questions et de problèmes à retardement qu’il n’amène de réponses vraiment cohérentes pour un PLU digne de ce nom, et vraiment prospectif.
Jean-Marc BEN, conseiller municipal EELV de Calais
Francis GEST, pour Europe Ecologie-les Verts Calais
dimanche 19 février 2012
Mes petits-enfants, Lilyan et Maëlyne
Par Jean-Marc Ben le dimanche 19 février 2012, 15:37
dimanche 12 février 2012
Un meeting d'Eva Joly mémorable !
Par Jean-Marc Ben le dimanche 12 février 2012, 20:17
Extraits de quelques articles de presse
NORD ECLAIR
Au simple comptable, le premier meeting d'Eva Joly restera une réussite. « Quand je vois cette salle, je me dis que certains doivent ajuster leurs radars », lance-t-elle au pupitre, sans notes, pour un discours au cours duquel elle aura fait largement feu sur Nicolas Sarkozy, « mal placé pour nous parler des valeurs », et décliné ses principales propositions.
« De toute façon, il faut s'automotiver envers et contre tout », souligne Marine Tondelier, la jeune candidate écolo aux législatives à Hénin-Beaumont. Elle avait voté Hulot l'an dernier. Alors, « oui, on ne va pas dire que la campagne est du feu de Dieu. Mais en Finlande il y a quelques semaines, personne n'avait prédit qu'un écolo serait au 2e tour. Les miracles, ça existe en politique et on se raccrochera à ça jusqu'au 22 avril »...
Un peu plus tôt, Cécile Duflot, en verve, avait, elle, remis les pendules à l'heure : « Nous sommes dans un moment particulier où l'on doit à la fois faire campagne mais aussi indiquer aux pisse-froid et aux "casse-couilles" que nous n'allons pas arrêter »...
« C'est le syndrome de la présidentielle, de la personnalisation, qui ne nous convient pas. On s'y est toujours pris des gamelles », rappelle Marie-Chrsitine Blandin. Avant de faire remarquer que « faire la démonstration, sans petites phrases, que la mouise dans laquelle se trouvent les gens ne se résoudra pas par les mêmes solutions productivistes portées par le PS et la droite, mais par une conversion écologique, c'est pas très sexy. Ce n'est pas pour autant qu'il ne faut pas le faire ! »...
Pour Marine Tondelier, « c'est surtout l'attitude dégueulasse des autres partis qui rejettent tout ce qui ne leur ressemble pas » qui sape la candidature Joly. « Le problème, estime Sandrine Rousseau, vice-présidente du conseil régional, c'est que l'écologie ne se résume pas aux slogans faciles des autres, "les immigrés dehors" , "produire français"... Le problème c'est que jusque-là on ne l'a entendue que sur des petits bouts de phrases ». Même analyse du côté du Lillois Éric Quiquet. « La campagne commence aujourd'hui à Roubaix. Pour Hollande, il y a eu un avant et un après Le Bourget. En plus, notre électorat se rend bien compte maintenant qu'il n'y a plus de risque que le PS ne soit pas au 2d tour et va vouloir donner du contenu à l'alternance ».
LE MONDE
La musique du Cabaret Constantine-Paris-Roubaix a chauffé l'ambiance du meeting. Arnaud Van Lancker et Areski Dries ont relancé la musique chabi, la chanson populaire arabe, amenée à Roubaix dans les années 1950 par les travailleurs immigrés. "Le meeting était organisé par le staff parisien d'EELV, mais nous avons voulu ajouter une touche joyeuse convenant à l'esprit du Nord,explique le militant de Villeneuve-d'Ascq, Xavier Hardy. C'est ce qui donne ce côté à la fois strictement professionnel, avec des cars régies, qui a tendance à devenir un peu trop la règle pour tous les partis politiques, et malgré tout un aspect festif. On a joué des coudes pour introduire notre point de vue, mais le mixte a pris !"
Philippe Vervaecke, un militant syndical "non encarté dans un parti", a résumé l'impression générale : "Eva Joly n'est pas une oratrice, mais je me retrouve dans son message. A quoi bon les trémolos et les allures de tribuns que prennent les autres candidats ? Elle a parlé d'une manière posée, elle a dit l'essentiel, enfin un discours naturel ! Et puis des orateurs comme Noël Mamère l'ont précédée. Mais j'ai surtout apprécié la parole donnée aux représentants d'associations, commeThalia Breton d'Osez le féminisme, ou Christophe Robert de la Fondation AbbéPierre : c'est à cela que l'on sent la proximité de ce programme avec la société française." Le meeting voulait apporter un démenti à ceux qui voyaient la candidate d'EELV en perte de vitesse, sinon de contrôle. Cécile Duflot, secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts, s'est moquée de ceux "qui semblent se préparer àélire un pape et scrutent les boutons de guêtre"...
MEDIAPART
«Je vous en supplie, faites en sorte qu’on soit encore là le 22 avril et qu’on le voie dans les urnes», a lancé le porte-parole Pascal Durand. «Il faut montrer que nous sommes des écologistes heureux», a abondé Philippe Meirieu, le président du conseil fédéral du parti. «N’ayez pas peur de passer pour des cons, soyez fiers de votre projet», a dit Noël Mamère. «En avant, jusqu’au bout avec toi», a promis Dominique Voynet. Sergio Coronado, responsable de la communication de la campagne : «La famille est là pour dire que nous avons une formidable candidate.»...
LIBÉRATION
L'objectif est désormais de dépasser la barre des 5%. L'heure est donc à la mobilisation dans un contexte difficile. «Sarkozy veut regagner dix points. Et nous trois. C'est possible en 70 jours de campagne. On va faire passer nos messages avec l'égalité du temps de parole. Et on va avoir les spots de campagne», assure avec gourmandise Denis Baupin, candidat aux législatives à Paris...
Figure écologiste locale, la sénatrice Marie-Christine Blandin cite un vers du poète René Char déjà utilisé par Ségolène Royal (ce qui n'est pas forcément un porte-bonheur électoral): «Impose ta chance, sert ton bonheur, va vers ton risque. A te regarder ils s'habitueront !»...
16h25. C'est la cohue lorsqu'Eva Joly fend les travées, bras-dessus bras-dessous avec Cécile Duflot. Au micro c'est Sergio Coronado son porte-parole et directeur de la stratégie qui joue au monsieur Loyal. «Une campagne c'est difficile», martèle-t-il avant de rappeler que «ce moment démocratique, ce ne sont pas les éditos, les enquêtes d'opinion et les sondages qui le font. C'est la capacité à apporter des idées. Et cette capacité, Eva, tu l'as», auto-affirme-t-il. Façon de s'extraire du «torrent de boue» qu'il estime dirigé contre la candidate...
A la tribune, Michèle Rivasi, sa porte-parole, rappelle en quoi le «vote juste» –slogan de la candidate– est un vote utile. «Nous les Verts nous ne voulons pas prendre le risque d'un nouveau Fukushima. Nous on veut arrêter le nucléaire en vingt ans. Et pour cela il faut qu'Eva Joly ait un score mémorable.» Dans sa vidéo José Bové insiste lourdement sur le fait que la candidature de Joly ira jusqu'au bout : «Eva est notre candidate, on aime Eva et on se mobilise tous.»
pières à Joly avec sa planification écologiste: «Monsieur Mélenchon on peut être contre l'Europe, contre la mondialisation, mais à ce moment là on n'est pas pour la vente de Rafales en Inde.» Dominique Voynet cible Nicolas Sarkozy et ses «porte-flingues»: Nadine Morano, qui a raillé la candidate écologiste et son «problème d'accent, de physique et de communication». L'ancienne candidate à la présidentielle fait de la calinothérapie: «Nous sommes fiers de ton accent, de tes mots, de tes idées, Eva» qu'elle qualifie de «fière, belle et droite» sous les vivats...
Eva Joly s'attaque ensuite aux déclarations du président de la République dans le Figaro Magazine. «Travail, responsabilité et autorité. De quel droit Nicolas Sarkozy s'attribue ces valeurs!», dit-elle rappelant qu'il y a 4 millions de chômeurs en France et que la proposition de référendum du chef de l'Etat n'a pour objet que de les faire passer pour des fainéants. L'ex-juge instruirait-elle le bilan de Sarkozy? «Il a démantelé l'école, la justice, les hôpitaux. Sa politique fiscale a été catastrophique. Il a pris la responsabilité de faire des cadeaux à ses copains, les riches», attaque-t-elle.
Elle se montre plus percutante sur la mise en examen d'Eric Woerth «pour recel d'abus de faiblesse. On vise par là le fait d'avoir obtenu des fonds de la part de Madame Bettencourt. C'était évidemment pour financer la campagne électorale» de Sarkozy en 2007. Alors que les ténors du PS ne semblent guère enclins à réagir depuis mercredi soir, Eva Joly est bien décidée à ne pas lâcher l'affaire. «Il est mal placé pour nous parler des valeurs. Nous n'allons pas nous laisser faire.»
Eva Joly raconte les mères et les parents qu'elle a rencontré à l'automne lors de son voyage à Fukushima, désespérés parce qu'ils craignent une contamination au cesium de leur nourriture. Elle raconte ensuite sa visite dans une papèterie normande. Puis le cas d'Eléphant qui veut se reconvertir pour faire du thé écolo à Marseille...
«Je vous raconte ceci, car je veux créer un outil: un droit de préférence, une obligation de vendre», pour les propriétaires lorsque des repreneurs se manifestent...
«L'écologie c'est la solution pour l'emploi. (...) La santé», énumère-t-elle en illustrant chaque slogan par une proposition concrète. Contre les scandales sanitaires? La class action (possibilité pour les victimes d'engager des poursuites groupées). «Nous voulons une agriculture paysanne. Nous voulons d'ici cinq ans, 100% de bio dans toutes les cantines.» ...
«Mes valeurs à moi, c'est pas compliqué, c'est liberté, égalité, fraternité.» Il faut abroger les peines plancher, propose-t-elle. «La scène se déroule au palais de justice de Paris. Un jeune qui a volé deux bouteilles de shampoing et les a restituées prend un an de prison ferme. Et dans la salle d'à coté, Charles Pasqua, vous savez le délinquant. Il s'est fait payer le fait d'autoriser un casino à Annemasse. Et il prend un an avec sursis», incrimine-t-elle...
Après 40 minutes elle conclut. «Je sais que certains d'entre vous hésitent encore pour leur vote du 22 avril à cause du 21 avril 2002. Je voudrais souligner combien la situation est différente. En 2002 Lionel Jospin ne faisait pas campagne, il était Premier ministre. Il ne suffit pas de chasser Nicolas Sarkozy de l'Elysée, il faut donner du sens à ce changement. Ce sens c'est nous, les écologistes, qui le portons. Votez avec le coeur, votez juste», conclut-elle...
LE PROJET D'EVA JOLY POUR LA TRANSITION ECOLOGIQUE
DIAPORAMA DU MEETING
Eva Joly invitée du Grand Jury RTL (cliquez ici)
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